A Hawaï, les repentis du volcan : « J’y vois une métaphore de l’usage abusif des ressources de notre planète »

Guillaume Delacroix

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Série|« Des volcans et des hommes » (3/6). A Hawaï, une croyance veut que la déesse Pélé frappe de malheur les promeneurs imprudents qui osent emporter un échantillon de terre volcanique. Pour conjurer la « malédiction », ils sont nombreux à restituer le fruit de leur larcin accompagné d’un mot d’excuse. Le photographe Ryan Thompson a compilé ces témoignages de repentance.

Paul Watson, l’activiste des océans : « J’ai vite compris que manifester pacifiquement ne servirait jamais à rien »

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Portrait|Même si le fondateur de l’ONG Sea Shepherd n’est plus visé par la notice rouge d’Interpol, le Japon a décidé de maintenir ses poursuites contre le défenseur des baleines. « M » l’avait rencontré fin 2024, alors qu’il était encore détenu au Groenland.

Autour du tribunal de Nuuk, capitale du Groenland, la tempête gronde. Sous la neige et le vent, ce mercredi 23 octobre un peu avant 9 heures, il fait encore nuit noire quand deux policiers escortent Paul Watson à l’intérieur du bâtiment administratif. Depuis l’arrestation du militant écologiste de 73 ans, le 21 juillet, alors qu’il remplissait le réservoir de son bateau, le John-Paul-DeJoria, dans le port de la ville groenlandaise, c’est la quatrième audience appelée à statuer sur son maintien en détention provisoire. En parallèle, le ministère de la justice du Danemark (dont l’autorité judiciaire s’exerce toujours sur le territoire autonome du Groenland) étudie la demande d’extradition émise par le Japon, à l’origine du mandat d’arrêt international contre le fondateur de l’ONG Sea Shepherd (« berger de la mer »), engagée depuis 1977 dans la défense des animaux marins.