Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Danser sa vie
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23 novembre 2011 - 2 avril 2012
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et à lui acheter et dédicacer son dernier livre(ci-dessus) , un roman dont le héros m'a t'elle signalé a presque le même prénom que moi, Laure
Helena, qui guette le retour du violeur de sa fille avec un fusil depuis trente ans pour le tuer et lui faire payer la dette de sang, accueille la veuve du docteur avec des youyous. Les femmes de la vallée affluent de toute part, échevelées, en babouches, et demandent d'une même voix des nouvelles de leur sang. 'Le medico l'a-t-il regardé de près ? qu'a-t-il vu de déplaisant ? laquelle d'entre elles vivra centenaire ? laquelle s'enrichira, et a-t-il toujours sa grosse seringue qui traverse le bras d'un côté à l'autre ?' Assimilent-elles le sang au marc de café ? Partie sur les traces de son mari biologiste mort dix ans plus tôt, Laure découvre Malaterra, un village perdu des Abruzzes. D'abord considérée comme une intruse, elle va peu à peu se faire adopter par la population composée de personnages drôles ou émouvants aux destins singuliers : Helena, qui a pendu sa fille déshonorée au figuier de son jardin ; le bouquiniste kosovar à qui personne ne parle dans sa boutique poussiéreuse ; Mourad, le boulanger qui propose à Laure de l'épouser ; Yussuf, le facteur qui fait sa tournée même s'il n'a pas de courrier à distribuer... La présence de Laure bouleverse le cours des choses : les langues se délient et des secrets refont surface...
http://www.evene.fr/livres/livre/venus-khoury-ghata-le-facteur-des-abruzzes-838496.php
Lyon, jour de printemps avant le printemps, avec un vent du nord froid qui traverse la ville par le Rhône. Pour moi, c'est toujours la ville qui nous introduit à l'Europe centrale et continentale, sans souci d'attirer le touriste –...
Les expos se bousculent au portillon de l’actualité et c’est tant mieux. D’autant qu’il y a une vie artistique à part les «vedettes» parisiennes (Matisse,...
Rétrospective . Durant cinq mois, le Musée d’art contemporain de Lyon présente plus de 600 œuvres mêlant arts plastiques et rock.
Françoise Chandernagor poursuit son tour de l'Antiquité avec le séjour sur le Palatin de Séléné, la fille de Cléopâtre. L'art de l'Histoire et du récit.
On a laissé Les Enfants d'Alexandrie, Alexandre-Hélios, Cléopâtre-Séléné et Ptolémée-Philadelphe, dans une ville dévastée par Octave, le nouveau maître de Rome. Leur mère, la reine d'Egypte Cléopâtre, et leur père, l'empereur d'Orient Marc Antoine, ont été contraints au suicide. Malheur aux vaincus ! Et à leurs rejetons. Les voici prisonniers, sur le chemin de Rome, "ville rouge qui cuit à l'étouffée dans ses vieilles murailles", où ils vont être exhibés à la populace lors du Triomphe d'Octave, ce défilé où l'"imperator" assoit son pouvoir et écrit sa légende.
Le Palais de l’Ogre suivi de Histoire d’une Reine Morte, 1955
ROGER NIMIER COLLECTION LA PETITE VERMILLON
Parution 7 JUIN 2012
108 X 178 – 200 pages – 8,50 €
Né le 31 octobre 1925 à Paris, Roger Nimier, romancier, journaliste et scénariste, est considéré comme le chef de file des « Hussards ». Il est mort prématurément dans un accident de voiture le 28 septembre 1962. Le Grand d’Espagne a été publié à La Table Ronde en 1950.
«D’aucune façon, Versailles ne se laisse toucher. Cependant, il est permis de regarder» écrit Roger Nimier dans le Palais de l’ogre, un texte publié par les éditions Sun en 1958 dans un livre illustré intitulé Versailles que j’aime… Cette célébration de la splendeur artistique du siècle de Louis XIV donne envie de redécouvrir le plus beau château du monde et de se perdre dans ses jardins. Elle nous éclaire par ailleurs de façon singulière sur le « royalisme » de Roger Nimier. Chez le français Nimier, comme chez le portugais Pessoa, le roi n’est pas une figure politique, mais un songe poétique. Avec les fées, les reines, les princes charmants, les baguettes magiques, les bottes de sept lieu et les robes couleurs du Temps, il participe d’une grande rêverie française qui a le bon goût de s’obstiner dans les temps rationnels et marchands. Rêveur incorrigible, Nimier aurait aimé avoir l’honneur d’une reine à défendre comme les personnages des Trois mousquetaires. Ce qu’il fait dans Histoire d’une Reine Morte, autre texte méconnu publié dans le Nouveau Femina en 1955 à l’occasion du bicentenaire de Marie-Antoinette.
Ni vrac ni vroum, voilà le vrouz qui arrive, déboule et roule comme un dé sur la table, avec sa couverture bleue sage pas ciel plutôt bleu gris froid, peut-être un peu terne mais quelle vie ne l’est pas ? Vrouz donc, et une note finale nous informe qu’il s’agit d’un bon mot forgé par Jacques Bonnaffé, titre préféré à celui initialement prévu, « autoportraits sonnés avec ou sans moi ».
J’aime bien que l’auteure joue discrètement sur les notes en fin de livre et refuse une quatrième de couverture, le plus souvent inutile. Mais revenons à ce titre initial : « autoportraits avec ou sans moi ». Donc lyriques ou objectifs mais toujours autoportraits, autrement dit une vie en mots, « a set of snapshots ». Intime, mais pas forcément, cela dépend des jours. Et si moi sans moi, que reste-t-il sinon de l’écriture ? « Bonne qu’à ça ou rien » est le premier vers du premier poème. Ceci posé, j’entends aussi dans ce « avec ou sans moi » quelque chose comme une vie à la peine, des moments où l’on ne se retrouve plus, où l’on ne s’y retrouve plus, une vie sans soi, une vie de rien, ou peu. Cependant, « autoportraits » tout de même, mine de rien. Parce que si être ou ne pas être, c’est difficile, être sans être reste encore moins simple ; et pourtant on continue, on persiste, en bordure de mort, à côté, pas finis.
Jean-Claude Pirotte possède plusieurs cordes à son arc ou plutôt à sa lyre. Il est peintre, auteur de romans, de poèmes, de chroniques, ne dédaignant pas des horizons d'écriture fort différents comme le récit, le conte ou l'essai. Si les éditions Le temps qu'il fait et La table ronde se partagent une grande partie de son œuvre, encore faut-il y ajouter d'autres noms emblématiques : Le Castor Astral, Le Taillis Pré, Stock, L'Escampette, Le Cherche Midi etc. Cette reconnaissance éditoriale s'accompagne de prix prestigieux couronnant autant la prose que la poésie (Apollinaire, Kowalski, des Deux Magots, Valery Larbaud, Marguerite Duras).
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Collection Poésie/Gallimard William Cliff (né à Gembloux en 1940) est l'un des poètes les plus singuliers de l'actuel champ poétique belge. Usant d'une forme ostensiblement classique, il réussit, par les situations et les thèmes abordés, à créer de parfaits objets de scandale. Il a le verbe violent et voyou, l'inspiration à l'affût des désirs quotidiens, en tous lieux et en tous pays. |
http://www.gallimard.fr/catalog/html/actu/index/index_poetes.html
Une nouvelle édition des « Œuvres complètes » permet de redécouvrir le Suisse Charles-Albert Cingria, écrivain majeur du XXe siècle.
ŒUVRES COMPLÈTES
de Charles-Albert Cingria
sous la direction de Alain Corbellari, Maryke de Courten, Pierre-Marie Joris, Marie-Thérèse Lathion et Daniel Maggetti.
Éditions L'Âge d'homme. Tomes 1 et 2 : Récits 1 148 p., et 1 118 p., 74 € chacun.
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Lucien Jerphagnon a publié tout au long de sa carrière nombre de textes enlevés : des articles grand public ou savants, légers et polémiques, drôles et inattendus. Ce livre se veut un choix des meilleurs inédits du Maître sur l'Antiquité, relus et retravaillés par ses soins. Lucien Jerphagnon nous entraîne de page en page à voir avec leurs yeux ce que voyaient les Anciens. Quoi qu'il traite, il nous entretient avec bonheur de la sagesse et de la mystique chez les Grecs et les premiers chrétiens. Car, pour Lucien Jerphagnon, il en va toujours de la recherche du Bien suprême - un Bien suprême qui n'exclut ni le rire ni l'humour. 'Connais-toi toi-même '- phrase reprise de la devise qui ornait le fronton du temple de Delphes, et dont Socrate a fait son leitmotiv, est le vade-mecum parfait de ceux pour lesquels l'esprit n'a pas d'âge et appartient à tous les siècles, à aujourd'hui comme à demain.
Considérations buissonnières sur le français et les Lettres
Dans la foulée de L'Étrangleur de perroquets, de Baraliptons (en 2007), puis de L'Olifant, Philippe Barthelet, qui ne fait rien comme les autres, poursuit cahin-caha son « Roman de la langue». Familier de Joseph de Maistre, de Dominique de Roux, exégète d'Ernst Jünger, il nous livre aujourd'hui de nouvelles considérations buissonnières, tout en mordant les nouveaux « miliciens de la langue ». Dieu merci, Barthelet n'est pas seul. Richard Millet, Andreï Makine, François Taillandier, Benoît Duteurtre, Jean Clair et le regretté Jean Dutourd, parmi d'autres, sont bien là, à ses côtés. il met les pieds dans le plat (et on l'accompagne) du « politiquement correct », fondé sur cette « hypocrisie imparable : le respect des minorités», d'où une «langue entortillée de niais euphémismes, de plates périphrases et d'ineptes circonlocutions». En un mot : châtrée. Un peu plus loin : « "La correction politique" est faite aussi pour les chiens. » On approuve.
« L'espérance est une lacune de la fatalité »
De même pour ses attaques, toujours empreintes d'une certaine élégance, contre les gargarismes de la francophonie officielle (« La francophonie est bonne pour les goujats.») Au besoin, il appelle à la rescousse les anciens qu'il admire, comme Boileau, ou, plus près de nous, le grand Suisse Charles-Albert Cingria, qui déclarait que la langue doit être «fine, donc alexandrine, itinérante, aimable, scientifique, sensible, pleine de ménagements de la raison et du coeur... ». Mais Barthelet n'est pas que force ni que rage. Sa qualité est d'aimer d'amour et de défendre le français, à l'heure où la langue et la littérature sont menacées par « la fatalité du commerce, toujours entre négoce et négociation ». Il rend hommage aux poètes emprisonnés (Apollinaire, Théophile de Viau...), au vin des poètes chanté par Raoul Ponchon, Rûmi, Rabelais, et nous parle de méthyologie, science mise au point par Lichtenberg, qui explique ce que l'homme peut dire ou écrire sous éthylisme.
En revanche, on a bien du mal à le suivre quand il évoque la « grâce d'un chant inimitable » des Poèmes de Fresnes de Robert Brasillach, avant, justement, le coup de grâce, épuratif, millésime 1945. Comme quoi les muses ne sont pas toujours fertiles. Y compris pour Eluard, qui avait loué le « cerveau d'amour » du camarade Staline, en 1950. On préférera Barthelet quand il réhabilite les Précieuses (qu'on écrivait Prétieuses au Grand Siècle) et leur gosier. Sans doute ce qui le pousse à aphoriser, ici ou là. Comme cette sentence que l'on retiendra, sans peine : «L'espérance est une lacune de la fatalité. »
THIERRY CLERMONT
Fou Forêt, de Philippe Barthelet (Pierre-Guillaume de Roux, 2012
Par Nathalie Gentaz, le jeudi 08 mars 2012 à 11:55:29
Ce numéro 24 est entièrement consacré au Rhône.
Le fleuve traverse et relie les huit départements de Rhône-Alpes à qui il a donné son identité. Ce numéro du journal « Rhône-Alpes » remonte aux sources du fleuve, en Suisse et le présente sous toutes ses facettes : avec ses habitants d’abord, qui du pêcheur au résident de péniche vivent avec lui, son énergie avec les barrages et centrales hydro-électriques, la navigation avec les futurs bateliers formés sur le Magellan, la voie verte, la ViaRhôna, dont le tracé, du Léman à la Méditerranée sera achevé en 2013. Le Rhône, c’est aussi le patrimoine culturel, ses ponts, ses festivals, mais c’est aussi une ressource en eau fragile, victime des PCB et dont il faut protéger la faune et la flore…