Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Catégories : La littérature
L'encre sympathique de la littérature enfantine

OLIVIER DELCROIX.
Publié le 04 octobre 2007
Actualisé le 04 octobre 2007 : 11h24
Les Héros de notre enfance de François Rivière Chêne, 176 p., 35 €.
L'écrivain et scénariste de bandes dessinées François Rivière rend hommage à trente héros de son enfance.
« PEUT-ÊTRE les livres n'ont-ils d'influence profonde sur notre vie qu'au cours de l'enfance », a un jour écrit Graham Greene. Et ce n'est certes pas François Rivière qui pourrait le contredire. Romancier, critique, scénariste de bandes dessinées, biographe d'Agatha Christie, l'auteur de Rendez-vous de Seven Oaks n'a jamais cessé de tremper sa plume inspirée dans l'encre sympathique des mythes de la littérature enfantine. Selon lui, « avant même de savoir lire, chaque enfant connaît le nom et les aventures de héros, tel que Babar, Winnie l'ourson, Mowglie, Mickey, ou Oui-Oui. La plupart ont traversé les générations : de Peter Pan, à Tintin, Astérix, en passant par l'Alice de Lewis Caroll ou la Sophie de la comtesse de Ségur ».
Avec érudition et enthousiasme, Rivière raconte l'histoire et les origines de ces « personnages de papier » qui ont bercé la jeunesse des enfants du baby-boom. Au fond, l'auteur de J.M.Barrie, l'enfant qui ne voulait pas grandir a écrit cet album richement illustré pour rendre un juste hommage à ces personnages modèles, véritables éveilleurs de conscience. N'apprend-on pas dans le chapitre consacré à Bécassine, que les textes de Maurice Languereau (alias Caumery), le créateur d'Annaïck Labornez, auront marqué d'une empreinte définitive la jeune Simone de Beauvoir ?
Avec érudition et enthousiasme, Rivière raconte l'histoire et les origines de ces « personnages de papier » qui ont bercé la jeunesse des enfants du baby-boom. Au fond, l'auteur de J.M.Barrie, l'enfant qui ne voulait pas grandir a écrit cet album richement illustré pour rendre un juste hommage à ces personnages modèles, véritables éveilleurs de conscience. N'apprend-on pas dans le chapitre consacré à Bécassine, que les textes de Maurice Languereau (alias Caumery), le créateur d'Annaïck Labornez, auront marqué d'une empreinte définitive la jeune Simone de Beauvoir ?