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Taux de chômage à 5,5%, hausse du dollar et sans doute cet été des taux d'intérêt... L'engouement des épargnants pour l’Amérique paraît logique. Mais avant de se ruer sur Wall Street, il faut se poser deux questions.
Camille Pissarro : le premier des impressionnistes : = the first among the impressionists : [exposition,Paris, Musée Marmottan Monet, 23 février 2017-2 juillet 2017] / [catalogue par Claire Durand-Ruel Snollaerts et Christophe Duvivier ; traduction vers l'anglais par Charles Penwarden]
En 697, Paolo Lucio Anafesto est élu, selon les sources, doge (du latin dux, en français «chef»). Il sera le premier d’une lignée de dirigeants qui s’identifieront à l’histoire de Venise jusqu’en 1797, car un doge incarne de manière symbolique le bon fonctionnement de l’État. Résidence officielle des doges de la République de Venise, le palais des Doges, situé entre le Rio della Paglia, la place Saint-Marc, la basilique Saint-Marc et les canaux de San Marco, sera, à partir du IXe siècle, le centre du pouvoir politique de la cité. La promiscuité de la basilique Saint-Marc (destinée à conserver les reliques de saint Marc provenant d’Alexandrie) et du palais des Doges témoigne de la volonté de Venise d’associer l’administration politique de la cité à son mythe constitutif, qui avait fait de l’évangéliste Marc le saint patron de Venise. Et désirant ainsi rivaliser avec Rome. Un premier palais des Doges (et la première basilique) fut détruit par un incendie. À partir de 1342, un nouveau palais est construit et de grands artistes tels Bellini, Carpaccio, Titien, Tintoret, Véronèse… vont participer à sa somptueuse décoration. C’est une véritable visite guidée à laquelle nous invite Alessandra Zamperini, de l’université de Vérone, et Luca Sassi, dont les photographies (avec de magnifiques gros plans) reflètent la toute puissance de Venise pendant des siècles. Le palais des Doges, mythe et pouvoir, par Alessandra Zamperini, photographies de Luca Sassi, éd. du Seuil, 256 p., 60 euros. -
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Apollinaire voyait en Venise le 'sexe femelle de l'Europe '. Bien plus qu'un décor, bien plus qu'un fantasme, elle a semé le trouble dans l'imaginaire et l'érotique des écrivains comme jamais aucune autre ville. Avec son carnaval et ses jeux de masques, avec ses palais et ses maisons closes, avec l'incarnat de ses églises et le Styx de son Grand Canal, avec les vénus profanes du Titien et les frasques concupiscentes de Casanova, elle se situe aux frontières du réel et du fictif, de l'Éros et de Thanatos. Le topos même de l'érotisme. De cette mythologie propre à la Cité des Doges, Lucien Clergue a tiré un scénario en images que Marc Lambron a traduit en mots. Ensemble, l'oeil et la voix, ils restituent la vision fugitive de deux femmes, l'une brune, l'autre blonde qui, lors d'une journée de 1979 où le soleil pénétrait brutalement par les fenêtres ouvertes, furent saisies par l'objectif dans toute leur beauté nue, magnétique. Dans ce somptueux palazzo baigné de clair-obscur, elles font fresque. ' Qui sont-elles, sur fond noir, à l'instant du cliché ? Promeneuses solitaires dans Venise, ou bien l'ombre d'une vérité, le mystère d'avoir été là ? 'Le narrateur les questionnent, elles se présentent : Amelia et Laura. Leurs corps offerts comme en un rite inconnu le renvoient à ses souvenirs de femmes rencontrées, désirées, aimées souvent, interdites parfois. Leur présence énigmatique, leurs bouches convoitées, leurs étreintes invoquées, s'adressent à son sang et à son désir. Apparues puis disparues comme un songe, elles deviennent son secret. L'écrivain signe alors la fable du monde, la ferveur d'un été, avant de s'effacer à son tour.
« Je voulais traduire une vague impression, quasi mythique, d’une Venise perverse, coquine, secrète, imaginée à partir de lectures faites ici et là… » En 1979, le photographe Lucien Clergue s’installe avec trois modèles (deux femmes, un homme) dans un palais vénitien sur le Grand Canal, à l’occasion d’une manifestation photographique organisée par Cornell Capa (le frère de Robert Capa) pour aider à la sauvegarde de la cité lacustre. À tous les étages et jusqu’à l’altana (cette petite terrasse...
Bercé par la douceur du vent et du soleil camarguais, Lucien Clergue a grandi au sein d'une famille de commerçants. Il étudie le violon avant de découvrir la photographie. A la mort de sa...
De profil littéraire, Marc Lambron étudie à Normale Sup, à l'IEP, l'ENA et passe l'agrégation de Lettres. Il devient par la suite critique littéraire au 'Point' en 1986 et à 'Madame Figaro...
Fête Ce qui devait être « l’occasion d’une fête inouïe » s’est transformé en l’espace de quelques jours, selon les mots de Claude Picasso, fils de Pablo Picasso, en « Berezina ». C’est désormais acté : le Musée Picasso, fermé pour travaux, ne rouvrira pas ses portes au mois de juin, comme prévu. Sa réouverture est reportée au mois de septembre, « for now », raille le New York Times, « pour le moment ». Difficile de blâmer le journal américain, tant il s’agit, il est vrai, d’une histoire à rebondissements digne du Père Ubu. Après des articles à charge contre la directrice du musée, Anne Baldassari, que l’on dit autoritaire, on a appris, avec stupéfaction, que le musée ne rouvrirait pas à la date annoncée faute de gardiens, le ministère de la Culture n’ayant pas assuré leur recrutement dans les temps. Que nenni ! rétorque la Rue de Valois, où l’on préfère invoquer le retard de livraison du ...
Un photographe, grand lecteur de romans (J. Wall), une œuvre de sculpteur à la croisée du biomorphisme, de l'actionnisme et du lacanisme (F. West), un festival qui mêle la voix et les technologies numériques (ActOral), un panorama de l'art dans un pays récemment libéré de la dictature (Le Myanmar, ex-Birmanie), Simone de Beauvoir, Kierkegaard et Pascal Quignard...tout cela réuni, ça ne peut être que dans artpress... > VOIR LE SOMMAIRE
grande interview Jeff Wall il n'y a pas de règle
En juin dernier, la Kunsthalle de Mannheim inaugurait ses nouveaux espaces avec Jeff Wall: Appearance. Cette exposition importante et originale est présentée au Mudam Luxembourg du 5 octobre 2018 au 6 janvier 2019. L'occasion de revenir avec Jeff Wall sur une œuvre de 40 ans, plus intuitive et diversifiée qu'il n'y paraît. Interview par Étienne Hatt.
Franz West inépuisable
Les rétrospectives consacrées à Franz West par le Centre Pompidou (jusqu'au 10 décembre 2018) et la Tate Modern (20 février - 2 juin 2019), les premières depuis la disparition de l'artiste en 2012, ont pour ambition de proposer un large panorama d'une création trop rarement montrée. Par Erik Verhagen.
actualités / spotlight
Intitulée Fracas et frêles bruits, l'édition 2018 du Printemps de septembre se déploie à Toulouse et au-delà jusqu’au 21 octobre. Par Catherine Francblin.
livres
Le dernier livre de Pascal Quignard (L'Enfant d'Ingolstadt, Dernier royaume 10, Grasset) et un essai qui lui est consacré font apparaître, non sans hiatus de l'un à l'autre, toute la singularité de l'une des entreprises littéraires les plus importantes parmi celles actuellement en cours. Par Philippe Forest.
+ 2e cahier new settings
En huit ans, New Settings est devenu un véritable carrefour de la création contemporaine, terrain de rencontre de la danse, du théâtre et des arts visuels. Ce cahier donne un aperçu de ces singularités réunies. Elles sont tour à tour émouvantes, drôles, mordantes, surprenantes. Avec un plaisir toujours renouvelé depuis cinq ans, nous les avons découvertes en avant-première pour vous les faire partager.
agenda
retrouvez ici les événements en cours et ceux à venir à Paris, en province et à l'étranger > consulter
En concevant son propre « De l’Allemagne », le Louvre s’est donné pour ambition de révéler et de faire comprendre la peinture allemande à un public français qui la méconnaît largement ou l’aborde avec réticence. L’occasion était belle de le faire en 2013, au moment où l’on célèbre le cinquantenaire de la signature du traité de l’élysée. L’amplitude de la période, qui se déploie de 1800 à 1939, de Friedrich à Beckmann, a conduit à réunir près de 200 œuvres d’une qualité exceptionnelle. Elle permet d’éclairer les enjeux, les ressorts et les développements d’un art qui a accompagné l’élaboration d’une conscience nationale, qui s’est cherché et questionné sans relâche, et qui a tracé des voies fortes, sans équivalent en Europe.
En concevant son propre « De l’Allemagne », le Louvre s’est donné pour ambition de révéler et de faire comprendre la peinture allemande à un public français qui la méconnaît largement ou l’aborde avec réticence. L’occasion était belle de le faire en 2013, au moment où l’on célèbre le cinquantenaire de la signature du traité de l’élysée. L’amplitude de la période, qui se déploie de 1800 à 1939, de Friedrich à Beckmann, a conduit à réunir près de 200 œuvres d’une qualité exceptionnelle. Elle permet d’éclairer les enjeux, les ressorts et les développements d’un art qui a accompagné l’élaboration d’une conscience nationale, qui s’est cherché et questionné sans relâche, et qui a tracé des voies fortes, sans équivalent en Europe.
Il y a 27 ans, Saint-Malo-du-Bois, en Vendée, organisait une fête de village. Aujourd'hui c'est le festival de Poupet, du nom de la vallée dans laquelle il se trouve, et sa programmation, qui s'étale durant tout le mois de juillet, a de quoi faire pâlir plus d'un programmateur.
Elton John l'an dernier pour ne citer qu'un nom. Détroit, Julien Doré, Michaël Gregorio, Vanessa Paradis,Stromae, Franz Ferdinand, Placebo, Gad El Maleh, Hollysiz, Christophe Maé, Zaz, FFF, Christophe Maé, Patrick Sébastien, sans compter les premières parties : voilà l'affiche de l'édition 2014.
Autant dire que le festival de Poupet a un pouvoir d'attraction impressionnant, et un sens de l'éclectisme complètement assumé. Il suffit de voir, dans le spectacle qui suit, les spectateurs de l'animateur de France 2 Patrick Sébastien : ils aiment son côté bateleur et chaleureux, ils aiment aussi, mais pour d'autres raisons, Stromae.
Le reportage de Eléonore Duplay, Boris Vioche, Gwenael Hamon :
Le grand final a lieu ce vendredi soir, ça s'appelle "Poupet redéraille", avec sur scène une seconde fois Patrick Sébatien, la Compagnie Créole, et Francky Vincent.
Pour la première fois, Martin de La Soudière, "ethnologue du dehors" et du temps qu'il fait, se livre à l'introspection. Essai autobiographique sur le paysage, cet ouvrage est un retour aux origines, une entrée sur le terrain pour l'ethnologue féru de géographie... Ce paysage intime a pour cadre la montagne, celle des Pyrénées. Sur le mode du récit, Martin de La Soudière dialogue avec ses pères et ses carnets de travail. Son corpus hors du commun rassemble des écrivains, géographes, paysagistes, peintres, botanistes, mais aussi grimpeurs, militaires, cartographes, taupiers, bergers et autres promeneurs. Tous écrivent leur paysage. Franz Schrader, Élisée Reclus ou Vidal de La Blache habitent l'imaginaire de l'auteur, au même titre que les manuels d'escalades du XIXe siècle ou les livres de géographie du jeune élève des années 1950/1960. Entrer en Pyrénées s'opère aussi à différentes échelles, la vue statique et graphique avec son cadre et sa lumière est indissociable de l'expérience de l'escalade, de la promenade en famille ou de l'expédition aventurière entre frères et sœurs. Comme Martin de La Soudière le dit, on entre en paysage avec le pied et avec la main (on empoigne la matière de la roche pour grimper aux sommets). Mais l'écriture du paysage, en plein vent et en cabinet, est aussi une affaire de rituels. L'auteur scrute les gestes de ses poètes de prédilection : Jean-Loup Trassard arpentant son bocage, Julien Gracq au volant de sa deux-chevaux sur les rives de la Loire, André Dhôtel se perdant dans la forêt des Ardennes, jusqu'à Fernando Pessoa le promeneur immobile de Lisbonne. À travers ses "devanciers" comme il les appelle, l'auteur revendique une intimité du paysage féconde pour l'imaginaire et le travail intellectuel. Dans cet ouvrage, Martin de La Soudière " franchit " la montagne en quelque sorte : inaugurant son récit par le souvenir de l'arrivée au seuil des Pyrénées quand il était enfant, le père de famille proclamant au volant de sa 15 chevaux "Et voici nos montagnes", il le termine de l'autre côté du sommet, en Aragon, sur un dialogue avec son frère décédé Vincent, dialogue aux accents d'énigmes sur une vue panoramique. Le récit est accompagné de photos personnelles, d'extraits des carnets de Martin, carnets de son enfance jusqu'à aujourd'hui.
Atelier, Paris du 06 septembre 2013 au 25 janvier 2014
CLASSIQUE, Coups de coeurDominique Blanc et André Marcon interprètent avec virtuosité la comédie la plus enjouée, la plus réaliste et la plus drôle de Goldoni, dans une mise en scène élégante signée Marc Paquien. C'est un des plus grands succès de la saison. Une pièce indispensable !
Après La Douleur, Dominique Blanc revient au Théâtre de l’Atelier en reprenant l’un des plus beaux rôles féminins du répertoire, dans une mise en scène de Marc Paquien.
Cette Locandiera tient une pension à Florence. Sa grâce piquante et son esprit vif gagnent tous les cœurs masculins. Des trois étrangers qu’elle loge, deux sont transis. Le troisième, un chevalier misogyne incarné par André Marcon affirme son dédain des femmes et leurs charmes. Il la traite avec le plus grand des mépris. Mirandola décide de punir ce grossier personnage en lui tendant le piège de l’amour. Grâce aux attentions de la belle femme, son cœur de glace commence à fondre…
Dès sa création, la pièce endossa la réputation de comédie la plus enjouée, la plus réaliste et la plus drôle de Goldoni.
La presse
« Dominique Blanc et André Marcon illuminent la pièce de Carlo Goldoni. » Le Monde
« On y court. A tous le bonheur de ce joli spectacle, si délicatement servi. » Le Nouvel Obs
« Marc Paquien réalise une mise en scène pertinente et élégante du chef d’œuvre de Goldoni, tendue entre comique et gravité, avec deux acteurs exceptionnels, Dominique Blanc et André Marcon. » Télérama Sortir
« Dominique Blanc irradie joie et malice sans effacer la cruauté certaine de l’héroïne… C’est d’une cocasserie formidable et l’on rit beaucoup tout en ayant le cœur serré d’émotion... » Figaroscope
« Une Locandiera élégante, spirituelle, avec une pointe de noirceur existentielle... Voilà du Goldoni bien servi. » Les Echos
« Tout cela est très drôle, rapide, d’une belle vitalité, efficacement mis en scène par Marc Paquien, servi par des acteurs épatants... » Le Canard Enchaîné
« Vu par l’excellent Marc Paquien, la pièce prend de belles couleurs où la comédie des sentiments se mélange au drame social. C’est très beau. » Pariscope
« Indiscutablement la pièce de la rentrée. » 20 Minutes
« On rit et on a le cœur serré. Et parlons de comédie, de rire : Dominique Blanc comme André Marcon sont deux grands tempéraments… ils sont épatants ! » Le Figaro
« Portée par la délicieuse mise en scène de Marc Paquien qui nous plonge sans poudre aux yeux dans un XVIIIème enchanteur, l'actrice [D. Blanc] démontre qu'elle sait aussi briller dans le registre de la comédie. Tous [les comédiens] vous feront passer la plus charmante des soirées. A ne surtout pas manquer. » Fous de théâtre
« Marc Paquien en fait un délicieux divertissement, plein de goût et d’intelligence. Deux merveilleux acteurs, Dominique Blanc et André Marcon servent ce petit chef d’œuvre. Leur duo sur des variations de séduction, de mensonge, de fuite est succulent. Tout cela fait un bonheur. » Figaro Magazine
En 1964 pour agrémenter sa demeure parisienne, Ira Kostelitz commande à Marc Chagall une mosaïque monumentale ainsi que les deux sculptures Oiseau et Poisson. Quelque quarante ans plus tard, le mari d’Ira offre ces œuvres à Annette et Léonard Gianadda qui les exposent dans le Parc de sculptures de la Fondation Pierre Gianadda. Un pavillon est reconstitué à l’identique dans les Jardins pour accueillir définitivement La Cour Chagall. Ce don exceptionnel contribue à embellir le Parc de la Fondation, véritable panorama de la sculpture du XXe siècle.
Il s‘agit de la première mosaïque de la collection de la Fondation, mais également de l’arrivée d’un nouvel artiste prestigieux, Marc Chagall, dans le Panthéon déjà renommé du Parc de sculptures. Les mosaïques sont peu nombreuses dans l’œuvre de Chagall. Celle-ci, montrée pour la première fois en public, a été inaugurée le 19 novembre 2003, jour du 25e anniversaire de la Fondation. Pouvait-on rêver d’un plus beau cadeau pour ce jubilé ?
Un musée du vaudou à Strasbourg ? L'idée, de prime abord insolite, est portée très sérieusement par l'ancien PDG des brasseries Fischer et Adelshoffen, Marc Arbogast, propriétaire d'une exceptionnelle collection d'objets vaudou africains.
Grand amateur de safaris, Marc Arbogast raconte avoir commencé à glaner fétiches et statuettes au hasard de chasses africaines, avant d'acheter en 2007 356 pièces au collectionneur et journaliste Jean-Jacques Mandel, un fonds qu'il n'a cessé d'enrichir depuis.
Né dans l'ancien royaume du Dahomey (sud de l'actuel Bénin), le culte vaudou s'est propagé avec la traite des esclaves jusqu'aux Caraïbes et en Amérique.
AFP - Un musée du vaudou à Strasbourg ? L'idée, de prime abord insolite, est portée très sérieusement par l'ancien PDG des brasseries Fischer et Adelshoffen, Marc Arbogast, propriétaire d'une exceptionnelle collection d'objets vaudou africains.
Les visiteurs de l'exposition "Les Maîtres du désordre", qui vient de s'achever au musée du Quai Branly à Paris, ont pu en apprécier un échantillon d'une quinzaine de pièces, accompagnées d'un cartouche: "Musée vaudou, Strasbourg".
Celui-ci est pourtant encore dans les limbes. Marc Arbogast entrepose pour l'instant les quelque 830 pièces de sa collection, principalement issues du Togo et du Bénin, en un lieu tenu secret dans le centre de Strasbourg.
Jamais avare d'une anecdote, le bouillonnant homme d'affaires en montre avec passion les différentes pièces: crânes de prêtres bokono, autels des ancêtres (ou asen), fétiches bocio - maléfiques ou bénéfiques - destinés à obtenir la réalisation d'un voeu, costumes Egungun dans lesquels reviennent les ancêtres, représentations des dieux du panthéon vaudou.
"Il y a quelque chose de beau dans la cruauté et la laideur de ces objets. Et puis chacun est une composition, un assemblage, dans une démarche très proche de l'art contemporain", souligne-t-il.
Ossements animaux ou humains, bois, ficelles, clous, cadenas, lames, le tout recouvert d'une couche de matières sacrificielles: de nombreuses pièces sont un "rébus" qu'il faut décoder.
"Nous sommes en train de travailler avec des prêtres pour essayer de reconstituer ces rébus. Nous aimerions aussi, dans le cadre du centre de recherche du musée, travailler sur la pharmacopée du vaudou", explique le collectionneur.
Un château d'eau néo-médiéval
Grand amateur de safaris, Marc Arbogast raconte avoir commencé à glaner fétiches et statuettes au hasard de chasses africaines, avant d'acheter en 2007 356 pièces au collectionneur et journaliste Jean-Jacques Mandel, un fonds qu'il n'a cessé d'enrichir depuis.
Le projet d'un musée est né, et Marc Arbogast a acquis pour l'accueillir un château d'eau à l'abandon, dont les cuves servaient dans le temps de réservoir pour alimenter les locomotives à vapeur. Construit en 1878, l'édifice classé monument historique dresse sa silhouette néo-médiévale près de la gare de Strasbourg.
Le collectionneur a associé à sa démarche deux spécialistes: Nanette Snoep, conservatrice au musée du Quai Branly, qui serait chargée de la sélection des oeuvres exposées, et Bernard Müller, chercheur en anthropologie à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), pour la programmation et les publics.
"La collection de Marc Arbogast est unique en Europe dans le domaine de l'art vaudou, excepté celle de Jacques Kerchache" (montrée à la Fondation Cartier en 2011), souligne ce chercheur. "Un musée permettrait d'aller au-delà des clichés et de comprendre cette religion bien vivante qu'est le vaudou", ajoute-t-il.
Mais l'ouverture au plus grand nombre n'est pas acquise. Après avoir longtemps attendu l'accord des Monuments nationaux pour les travaux de réhabilitation, Marc Arbogast peine à obtenir un soutien financier des pouvoirs publics, dont il souhaiterait qu'ils prennent en charge un tiers du coût des travaux d'aménagement (800 à 850.000 euros) et les frais de fonctionnement (150.000 euros annuels).
"Sinon, cela deviendra un musée privé", prévient-il. Les travaux devant permettre l'ouverture de ce musée privé, au moins dans un premier temps, seront lancés fin août pour une inauguration en 2013.
Né dans l'ancien royaume du Dahomey (sud de l'actuel Bénin), le culte vaudou s'est propagé avec la traite des esclaves jusqu'aux Caraïbes et en Amérique
L’ethnologue Marc Augé, lui, ne s’ennuie jamais quand il va dans les salles d’art et d’essai : « L’idée me traverse parfois, depuis quelque temps, qu’il n’y a peut-être pas plus grand bonheur que de s’asseoir en fin de journée dans un cinéma du quartier Latin pour y revoir un film américain ». Dans Casablanca, il tisse ses souvenirs de ce film, vu pour la première fois après guerre. L’exotisme stéréotypé des rues de Casablanca, la « beauté troublante » d’Ingrid Bergman, l’atmosphère des rues de la capitale à la sortie du film… Un livre qui se lit comme on écoute, sans se lasser, le fameux thème musical du chef d’œuvre de Michael Curtiz : As time Goes by… ◆ G.H. Marc Augé, Casablanca, Le Seuil, 114 p., 12 €. Source: Télérama.fr
Origine : France. (2009) 6. Scénario : Pascal Fontanille, Emmanuelle Rey-Magnan.
Réalisation : Nicolas Herdt. Distribution :Clémentine Célarié (Jeanne), Annelise Hesme (Stéphanie), Alice Pol (Inès), Lannick Gautry (Nicolas), Gabrielle Atger (Morgane), Stanley Weber (Marc), Gwendoline Hamon (Isabelle), Jean-Yves Berteloot (Bertrand), Hubert Benhamdine (Eric), Laurent Spielvogel (Jean-Alexis), Sophie Barjac (Mère de Marc).
"Juste un peu d'amour» est un état des lieux des relations amoureuses, complexes et multiples, innovantes et éternelles, décomplexées ou pudiques, universelles enfin. L'amour avant tout. Celui qui mène le monde, les hommes et les femmes, les jeunes et les moins jeunes, les désabusés et les rêveurs. Un amour qui nous fait vivre, vibrer, avancer et qui souvent nous rend plus humains. Aujourd'hui, la vision pessimiste du nouveau rapport amoureux est de mise : divorces en cascades, familles décomposées et recomposées, amours éphémères, impossible fidélité, tout est décliné, ressassé et illustré
Jeudi midi, les membres de l'organisation du festival des Escales ont pu s'essayer au backgammon, un jeu de hasard très disputé à Istanbul. | Basile ...
Radio Laser, l'information locale sur Rennes et les Vallons de Vilaine ⋅Elsa Borrel
Chaque année les Escales de Saint-Nazaire vous proposent un tour du monde en musique. Cette édition 2014 va honorer la belle ville d'Istanbul, tout ...
Lorsqu'en 2000 Paul, célèbre peintre français, débarque aux Kerkennah en Tunisie, l'archipel est un petit paradis pour qui cherche paix et beauté. L'artiste s'installe dans « la maison de la mer », noue une forte amitié avec la famille de Farhat le pêcheur, et particulièrement avec Issam et Ahlam, ses enfants incroyablement doués pour la musique et la peinture. Peut-être pourront-ils, à eux trois, réaliser le rêve de Paul : une oeuvre unique et totale où s'enlaceraient tous les arts. Mais dix ans passent et le tumulte du monde arrive jusqu'à l'île. Ben Ali est chassé. L'islamisme gagne du terrain. L'affrontement entre la beauté de l'art et le fanatisme religieux peut commencer.
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