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  • Fauves et expressionnistes de Van Dongen à Otto Dix

    puceFauves et expressionnistes de Van Dongen à Otto Dix
    Musée Marmottan Monet  (Paris)  Du 28 octobre 2009 au 20 février 2010

    Le Musée Marmottan Monet accueille une sélection d'œuvres du Musée Von der Heydt de Wuppertal, musée qui détient un ensemble exceptionnel d'oeuvres des différentes avant-gardes du début du 20ème siècle, qui sont regroupées sous le titre "Fauves et expressionnistes de Van Dongen à Otto Dix".

    Elle présente un nombre important de toiles, et quelques dessins, d'artistes allemands et autrichiens engagés dans des mouvements sécessionnistes qui ont été influencés par l'aventure de la couleur initiée par les fauves.

    A noter que cette exposition qui comporte un nombre important d'oeuvres des principaux initiateurs et représentants de ces mouvements se déroule principalement dans la salle de la rotonde et pâtit d'un accrochage "sec" sans aucun cartel explicatif. Une documentation au préalable est donc conseillée aux visiteurs qui ne sont pas des historiens d'art.

    Les avant-gardes d'outre Rhin

    A travers une sélection d'œuvres de premier plan, cette exposition dresse un panorama des avant-gardes d'outre-Rhin qui, de Van Dongen à Otto Dix, c'est-à-dire du Fauvisme à la Nouvelle Objectivité en passant par l'Expressionnisme, ont secoué l'histoire de l'art d'outre-Rhin sur une brève période, les deux premières décennies du 20ème siècle.

    Au début étaient l'aventure de la couleur et la liberté d'expression pratiquées par les fauves notamment français avec le chromatisme audacieux de Kees Van Dongen ("Nu de jeune fille"), la saturation des couleurs de Edvard Munch ("Jeune fille au chapeau rouge"), les larges aplats de Maurice de Vlaminck (" Trois maisons") et le dynamisme du geste de Raoul Dufy ("Le Port du Havre").

    Elles aiguillonnent les jeunes artistes allemands et autrichiens, qui ambitionnent non seulement de révolutionner la peinture mais également de changer le monde, pour rompre avec la peinture académique déjà battue en brèche par la Sécession berlinoise et viennoise et rejeter l'impressionnisme au profit de l'expressionnisme.

    En Allemagne, s'affranchir de l'académisme, rejeter l'industrialisation, donner libre cours à son inspiration, prôner le retour à la nature et bâtir un homme nouveau, sont les antiennes de l'expressionnisme allemand qui connaîtra deux déclinaisons au sein desquelles n'existe pas vraiment de dogme ce qui entraîne une grande diversité.

    La première en date est celle du groupe Die Brücke, fondé à Dresde en 1905 qui prône une peinture délibérement subjective pour "faire du tableau un dynamomètre sensible des émotions". Toutes les figures majeures sont présentes : l'expressionnisme simplifié de Ernst Ludwig Kirchner ("Femmes dans la rue"), le très fauve Erich Heckel ("Deux jeunes filles"), l'expressionnisme cubiste de Karl Schmidt-Rottluff ("Deux femmes"), l'expressionnisme violent de Max Pechstein ("Fils de l’artiste sur un sofa") et l'expressionnisme symbolique de Otto Müller ("Autoportrait avec pentagramme") autour desquels gravitent des électrons libres comme Edvard Munch, Emil Nolde et Christian Rohlfs.

    Le seconde apparaît à Munich en 1911 avec le groupe Der Blaue Reiter qui défend l'idée du spirituel dans l'art sous l'impulsion de Wladimir Kandinsky, Alexej von Jawlensky, et ses portraits saisissants ("Les yeux noirs" "Jeune fille aux pivoines" retenue comme visuel pour l'affiche), Franz Marc, et son symbolisme animal ("Renard d’un bleu noir") et August Macke et ses formes presque cubistes ("Jeune fille avec des poissons dans un récipient de verre").

    Par ailleurs le pendant expressionniste autrichien est représenté par Oskar Kokoschka présent avec des portraits emblématiques de son style fiévreux ("Italienne", "Katja", "Autoportrait") Max Oppenheimer au style influencé par ce dernier ("Portrait d’Anton von Webern").

    Après la Première guerre mondiale, émerge un nouveau mouvement pictural, dont Otto Dix, avec son réalisme radical, est le chef de file, qui refuse "la mystique d'enflure fausse et sentimentale des expressionnistes" et se consacre à la critique politique et sociale de la République de Weimar qui se colore de satire et d'ironie allant jusqu'à la caricature. Sont notamment présentés "Dame" de George Grosz et "A la beauté de Otto Dix.

    Ne pas rater le discret cabinet de dessins à l'étage sont exposés dessins et aquarelles dont de très beaux Otto Dix ("Léonie", "Jeune fille travaillant en usine").

     
    En savoir plus :

     

    Le site officiel du Musée Marmottan

     

    http://www.froggydelight.com/article-7803-Fauves_et_expressionnistes_de_Van_Dongen_a_Otto

  • J'ai aimé vendredi:”Chefs d'oeuvres miraculés de Wuppertal”

    fauves et expressionistes 12 février 2010 hf.jpgPEINTURE - Vert-de-gris et pas de l'oie : le national-socialisme n'aimait pas plus la couleur que la liberté. Il qualifia toutes les avant-gardes d'avant et d'après-guerre 14-18 de « dégénérées » puis se mit à en purger les collections dès qu'il mettait la main dessus. Par bonheur, non loin de Düsseldorf, à Wuppertal (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) une partie du fonds du musée local a subsisté. Prévoyant l'orage, le banquier Eduard von der Heydt avait pris soin de déposer ses toiles à l'abri, en Suisse. Soit des travaux de Die Brücke (le Pont), groupe fondé à Dresde en 1905 qui rassemblait Kirchner, Heckel ou Nolde. D'autres du Blaue Reiter (le Cavalier bleu), formation qui avait pris la relève vers 1911 de la Nouvelle association des artistes de Munich, représentée par Kandinsky, Jawlensky, Franz Marc, Macke et Münter. D'autres encore issus de la « nouvelle objectivité » de Beckmann, Dix et Grosz ; des huiles signées d'expressionnistes autrichiens tels Kokoschka ou Oppenheimer, et de fauves français tels Dufy, Braque, Vlaminck et Van Dongen. Pour compléter cette internationale de l'anti-académisme, les von der Heydt avaient aussi acheté le Norvégien Munch, le Français Delaunay ou le Russe von Bechtejeff (fortement influencé par l'Art déco). Présentée à Marmottan en échange des trésors impressionnistes, la cinquantaine de pièces de cette collection révèle une véritable Europe de la création. Saturés d'outre-mer, de vert pétaradant, d'orange vif, de jaune soleil, de violet criard et de rouge pivoine, ou au contraire, dans des gammes si sombres et oppressantes qu'ils en deviennent prophétiques, ces tableaux témoignent d'une époque où des univers nouveaux surgissaient en rafales de tous les grands centres urbains, des deux côtés du Rhin. Leur lien ? Der Sturm, un magazine berlinois fondé par Herwarth Walden, lequel était marié à une poétesse de… Wuppertal. 

     

     

    fauves et expressionnistes.jpgCritique

     

    Cette collection d'œuvres de fauves et d'expressionnistes, aujourd'hui considérée comme parmi les meilleures d'Allemagne, possède toujours sa charge d'audace. Elle ne vaut donc pas seulement parce qu'elle a échappé à l'autodafé, mais surtout par ses qualités intrinsèques : âpreté de la touche, violence du trait, sens de la caricature mordante. Et, bien sûr, palettes aux couleurs exacerbées, cadrages novateurs et thèmes touchants comme ceux de la femme, de la nature paisible ou au contraire de la ville dangereusement moderne.

    Fauves et expressionnistes, de Van Dongen à Otto Dix , Musée Marmottan , 2, rue Louis-Boilly (XVIe). Tél. : 01 42 24 07 02. Horaires : tlj. de 11 heures à 18 heures, nocturne le mardi jusqu'à 21 heures. Jusqu'au 20 février. Cat. : Hazan, 29 €.

    http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2009/12/16/03015-20091216ARTFIG00005-chefs-d-oeuvres-miracules-de-wuppertal-.php

    Cf. aussi:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/10/29/le-crepuscule-des-peintres-maudits.html

    cf. encore:

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/12/31/agressive-ou-exaltee-la-couleur-des-peintres-allemands_1286309_3246.html#ens_id=1286364

  • C COMME CIRQUE POUR la Consigne d'écriture 2122-19 du 22 février 2022 : Rennes en fêtes de l'Atelier d'écriture de Ville

    cb9805

    Rennes en fêtes

     

    L’animateur distribue des agrandissements sur papier extraits d’un album photographique de Joe Krapov dont le titre est « Petits portraits de Rennes en fêtes ». Ces photos ont été prises en 1998 et 1999 et publiées sur le site web « Rennes-en-délires ». 

    Chaque écrivant·e en choisit trois mais n’écrira qu’à partir d’une seule de ces photos.

    Il est demandé de constituer , collectivement, un abécédaire de la fête.

    Pour cela chacun·e écrira un texte inspiré par la photo retenue et dont le titre sera sur le modèle des billets d’Adrienne sur son blog : C comme Carnaval, V comme Venise, etc.

    L’exercice peut être renouvelé avec les deux autres photos choisies si on est inspiré.

    http://aevillejean.canalblog.com/archives/2022/02/22/39358720.html

    le-cirque.jpg

    Une représentation des bohémiens qui en rejoint  ou en précède d’autres :

    Franz Hals et le sourire de sa « bohémienne,»

     Tony Gatlif vantant sa « liberté » dans la Loire.

    Les Grüss  incarnant la noblesse du cirque.

    Dans un camp de gitans, sur un air de jazz manouche.

    La « tribu prophétique aux prunelles ardentes » chère à Baudelaire.

     Toulouse-Lautrec fait tourner dans son « manège »

    Une « clownesse » au salut et une « écuyère à cru.»

    C’étaient ses nuits fatalement syphilitiques.

    Ils   peuplent l'imaginaire des arts et des lettres depuis des siècles.

    L’Esméralda  du grand Hugo sur le parvis de Notre-Dame.

    Des 1915, des camps de concentration pour Tziganes.

    Picasso peignant des « saltimbanques » pathétiques.

    Picasso-Carmen, Sol y Sombra, amour tragique.

    Il se peignait avec un nez rouge, acrobate du risque.

    André Dassary, chantant «Les yeux noirs » sur un air tzigane.

    Georges Moustaki s’identifiant à sa guitare, « jolie fille d’Espagne . »

    Cervantès et la gitanilla de ses « Nouvelles exemplaires. »

    George Borrow et les Gypsies, « maître des mots » et des rêves.

    Frantz Listz célébrant les bohémiens et leur musique,

    Notamment les chanteuses tziganes à Moscou au XIX e siècle

    Marc Chagall fait sa « Parade au cirque » en mots et en images.

    « Les Bohémiens" d'Alexandre Pouchkine.

    Georges de la Tour, Victor Schnetz, François-Joseph Navez  et leurs  diseuses de bonne  aventure :

    "Les bohémiens" d'Albert Glatigny (1839-1873) dans "Les vignes folles"

    "Salomé" de Guillaume Apollinaire

    Arthur Rimbaud et sa « Fantaisie » de Bohême »

    Le «Crépuscule" de Guillaume Apollinaire

    « Le cirque » enfin de Georges Seurat, divisionniste.

     

     

    7 octobre 2010

     

    Pour lire ce texte en entier et d'autres textes, cf mes 13 livres en vente sur ce blog

    Pour ce 9 e jeu, Ecueuil bleu nous a proposés  d'illustrer ce tableau de Georges Seurat, créateur du divisionnisme, intitulé "Le Cirque" par un texte, un poème, une photo, un dessin, un collage, ce que vous voulez...  250px-Georges_Seurat_019.jpg

    Le gagnant et toutes les participations, dont la mienne(ci-dessus) bonne dernière(je ne vous remercie pas):

    http://www.unebonnenouvelleparjour.com/article-cafe-the-jeu-n-1-60969787.html 

  • Hier soir, je suis allée chercher ma réservation à la médiathèque: Falk, Rita Bretzel Blues : Une enquête du commissair

    Bretzel Blues : Une enquête du commissaire Eberhofer | Falk, Rita

    Edité par Mirobole , 2018

    « Alors je sors mon arme et relève le thermomètre de ses fonctions. La poussière vole sous l'impact de balle. » En ce moment, ça marche impeccable pour le commissaire Franz Eberhofer : ses amours roulent, la porcherie qu'il rénove est pratiquement habitable, il tient la forme grâce aux bières régulières et aux promenades quotidiennes avec Louis II - son chien, son coach fitness, son fidèle compagnon. Mais voilà que l'ambiance tourne à l'aigre dans le village de Niederkaltenkirchen : quelqu'un a tagué en rouge sur la maison du directeur du collège M. Höpfl « Crève, sale porc ! ». Le directeur disparaît plusieurs jours, pour revenir une nuit sous une forme plutôt macabre. D'accord, il n'aurait jamais gagné un concours de popularité, mais est-ce une raison pour finir ainsi ? Franz est furieux. Comme si cet homicide stressant ne suffisait pas, on l'oblige à pouponner l'affreux bébé de son frère Léopold, libraire et lèche-bottes de première classe. Heureusement qu'il a sa Mémé déjantée et sa robuste cuisine pour se refaire une santé...

    http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/405806/bretzel-blues-une-enquete-du-commissaire-eberhofer

  • A Venise : le plus sublime feu d’artifice qui soit et la fondation Prada aussi

    A Venise : le plus sublime feu d’artifice qui soit et la fondation Prada aussi

    Par JUDITH BENHAMOU | 25/07/2014 | 11:59
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    ( Regardez la vidéo du feu d’artifice en bas du texte et les deux autres vidéos au milieu du texte)


    En savoir plus sur http://blogs.lesechos.fr/judith-benhamou-huet/a-venise-le-plus-sublime-feu-d-artifice-qui-soit-et-la-fondation-a14890.html#AofdbXpWTjxBpMtu.99

    Regardez la vidéo du feu d’artifice en bas du texte et les deux autres vidéos au milieu du texte)
    Lorsqu’on arrive à Venise d’abord on subit. On ne peut plus l’appeler la Sérénissime. Elle est envahie par ses hordes d’humains en pantacourts qui crient pour communiquer entre eux dans les ruelles infestées de verreries « made in china ». Ils se déplacent en groupes compacts et suivent les indications fléchées qui vont du Rialto à la Place Saint Marc et de la place Saint Marc au Rialto avec une petite exception : le Pont des soupirs.
    Il faut donc sortir du sentier battu par le tourisme de masse pour arriver dans un palais magnifique la Ca’ Corner della Regina. C’est une des plus belles choses à voir en ce moment à Venise.Elle est signée du commissaire d’expos Germano Celant. C’est ici que se trouve depuis 2011 la fondation Prada. Jusqu’en novembre elle organise « Art or Sound » une exposition consacrée à l’art contemporain et à la musique. Une juxtaposition d’instruments de musiques qui ressemblent à des œuvres ou des objets d’art et d’œuvres d’art principalement actuelles qui traitent ou utilisent le sujet du son. L’ensemble est une féérie totale avec beaucoup d’instruments curieux et d’objets de curiosité comme cet orgue embarqué sur une calèche du XVIIIe siècle qui vient du musée de l’Hermitage de Saint Petersbourg ou des orgues aux personnages animés (https://www.youtube.com/watch?v=Qbne9hi7MQA&feature=youtu.be) ou un bucon, sorte de cor qui se termine en forme de tête de serpent. Ordinairement ce genre de pièces est présenté dans un esprit patrimonial. Mais à la Fondation Prada la cohabitation avec des installations contemporaines leur donne un autre relief.

    Dès l’entrée Cattelan ou plutôt son « mini me » frappe du tambour dès qu’un visiteur arrive. Un autre genre d’automate. Christian Marclay est l’artiste emblématique de la relation son-art et on trouve là entre autres une de ses guitares comme ramollie par la chaleur vénitienne. « The carnivore » de l’excellent américain Edward Kienholz en 1962 est un horrible instrument à cordes qui se termine en bête dégueulasse . Il y a aussi cette pièce délirante et jamais vue de Robert Rauschenberg de 1962-65 qui appartient au Centre Pompidou et qui ressemble à une lessiveuse- locomotive- instrument à vent. On va ainsi de surprises en expérimentations jusqu’au tambour d’Anri Sala dont les baguettes s’actionnent toutes seules pour frapper délicatement la peau tendue de la percussion (http://youtu.be/V2nGQ5cwFaU).
    Et puis il y a la beauté des décors peints du XVIIIe siècle de ce palais sombre et mystérieux. Envoutant.

    Evidemment en ce moment à Venise on échappe aussi au tourisme de masse en se rendant aux Giardini et à l’Arsenale là ou se tient la Biennale d’architecture dont le commissaire est cette année l’architecte néerlandais star Rem Koolhas. On a crié au snobisme pour sa Biennale. Je dois avouer que j’ai trouvé cela vraiment intéressant. Son postulat : plutôt que de montrer de l’architecture montrons comment nos vies changent à travers certains éléments qui composent l’architecture. Examinons l’idée du balcon et la vue du balcon par exemple. La poignée de porte. Le toît…

    Evidemment certaines parties de l’exposition ressemblent à un grand magasin d’objets de constructions. La partie la plus intéressante et la plus iconoclaste est réservée aux toilettes ou comment la vision occidentale a imposé une pose peu ergonomique à ces pauvres humains au moment crucial et intime où il vont « faire leurs besoins » comme on dit. On retire de cette visite plusieurs morales. La première : pour faire vivre les idées sur l’architecture rien de mieux que le cinéma, le film. Et les équipes de Koolhaas ici s’en donnent à cœur joie. Plus profondément Koolhaas confirme ici que l’architecture est d’abord une chose technique. Il fallait le rappeler.
    Il faut souligner que cette année le pavillon français de la Biennale d’architecture, signé Jean-Louis Cohen, est brillant. Une réflexion sur progrès et architecture intitulée « La modernité promesse ou menace ». Le questionnement part de la fameuse villa inventée par Jacques Tati dans « Mon oncle » et ses complexités stylisées mais inutiles pour atterrir à Drancy en 1934 à la cité de la Muette, premier grand ensemble français construit sur le modèle américain des ateliers Ford. La fin des cités jardins. Personne ne veut y habiter. On va y caser des gendarmes. Jusqu’en 1941 où ce sont les déportés qui seront entreposés là. Du grand ensemble vers les camps d’extermination... La démonstration est troublante.

    Au musée Guggenheim de Venise est proposée une exposition privée de collectionneurs balois, les Dreyfus. Des tableaux étranges et fantastiques au sens propre qui embrassent toute l’histoire de l’art. Le plus étonnant : une toile du XVIIIe siècle du hollandais établi au brésil Franz Post. Elle ressemble à un Arcimbaldo mâtiné de Jérôme Bosch.

    Samedi dernier était célébrée à Venise la fête du Redentore qui au XVIIIe marquait la libération de la ville de la peste. Le plus beau feu d’artifice jamais vu. C’est ça la Sérenissime ! Regardez : http://youtu.be/3KrIc0R2KqU


    En savoir plus sur http://blogs.lesechos.fr/judith-benhamou-huet/a-venise-le-plus-sublime-feu-d-artifice-qui-soit-et-la-fondation-a14890.html#AofdbXpWTjxBpMtu.99
  • Sur les traces de Kafka

    Afin de vous faire voyager cet été, nous vous proposons cinq destinations littéraires pour plonger dans l'univers d’écrivains ou de sagas romanesques célèbres. Nous posons nos valises en République tchèque pour une virée dans les ruelles et les cafés de Prague, sur les pas de Franz Kafka.

    Il est sans aucun doute l’habitant le plus célèbre de Prague. Franz Kafka, auteur tchèque de langue allemande, y naît en 1883 au sein d’une famille juive. Ses œuvres, comme Le Procès, La Métamorphose ou encore Le château, portent l’empreinte de cette ville mystérieuse qui se découvre à l’ombre du grand Château, dans le dédale de ruelles pavées ou dans la chaleur d’un café au style Art Déco. Partout, le fantôme de l’auteur guette, dans les lieux où il vécut et écrivit ses œuvres. L'office de tourisme propose même un circuit guidé sur les pas de l'écrivain.
     
    1- La maison natale de Kafka, pour voir où tout a commencé
     

    Kafka vit dans la maison médiévale "U Minuty" entre 1889 et 1896. - WIKIMEDIA COMMONS

    Franz Kafka a passé une grande partie de sa vie au coeur de la Vieille Ville de Prague. C’est dans ce quartier qu’il nait, en 1883, dans la maison "U veze" ("A la tour") située au coin des rues Maiselova et Karpova, près de l’église Saint-Nicolas. La famille Kafka ayant déménagé plusieurs fois, de nombreuses maisons sont associées à l’écrivain. La plus célèbre est une demeure médiévale appelée "U Minuty" ("A la minute"). Une véritable oeuvre d’art où l’auteur vécut entre 1889 et 1896.
     
    2- Le surprenant musée Kafka
     

    Fontaine de David Cerny située dans la cour du musée Kafka. - FLICKR - CC - JIM LINWOOD

    Prague rend hommage à Kafka dans un musée qui lui est entièrement dédié. Sa vie et son oeuvre y sont présentées dans les photographies, manuscrits, lettres, journaux intimes, dessins et objets du quotidien. Dans la cour intérieure du musée, une fontaine de l’artiste David Cerny représente deux hommes en bronze urinant dans un bac en forme de République tchèque. Le filet d’eau trace à la surface du bassin des textes de la littérature tchèque.
     
    3- Deux synagogues immanquables
     
    Une grande statue en bronze à l’effigie de l’auteur trône devant la synagogue espagnole, mais c’est à la synagogue Vieille-Nouvelle que se serait déroulée la barmitsva de Franz Kafka. C’est aussi ici qu’il priait de temps en temps avec son père. Située dans l’ancien ghetto juif de Josefov, cet édifice du 13e siècle est la plus vieille synagogue d’Europe encore en activité.
     
    4- Les cafés, repères de prédilection
     

    Le café Arco en 1907. - WIKIMEDIA COMMONS

    Au tournant des 19e et 20e siècles, les intellectuels praguois aimaient se retrouver dans les très nombreux cafés de la ville. Franz Kafka fréquentait le Café Montmartre, le Café Slavia ou encore le Café Arco qui a accueilli de nombreuses lectures publiques dont celles de certaines œuvres de Kafka comme La Métamorphose. Un établissement porte d’ailleurs le nom du célèbre écrivain.
     
     
    5- Folklore au Château de Prague et dans la Ruelle d’Or
     

    Le numéro 22 de la Ruelle d'Or où vécut Kafka. - FLICKR - CC - JEAN&NATHALIE

    Située le long de la muraille du Château de Prague, la Ruelle d’Or, qui date de la fin du 15e siècle, est connue pour ses petites maisons colorées. Kafka a séjourné provisoirement au numéro 22, une maison bleue aujourd’hui transformée en librairie.
     
     
    6- Petits cailloux sur la tombe de Kafka
     

    La tombe de Franz Kafka. - WIKIMEDIA COMMONS

    Souffrant de malnutrition et de la tuberculose, Franz Kafka meurt prématurément le 3 juin 1924 à l’âge de 40 ans. Il est alors au sanatorium de Kierling, près de Vienne, aux côtés de Dora Diamant, son dernier amour. Son corps est rapatrié à Prague et enterré dans le nouveau cimetière juif du quartier de Zizkov. Conformément à la tradition juive, on ne trouve ni fleurs ni couronnes sur la tombe de Kafka, mais de nombreux cailloux, signe qu’aujourd’hui encore, on pense au défunt écrivain.
     
    Les livres pour poursuivre l’aventure :
     
    Intégrale des récits de Kafka, Volumes 1, 2 et 3 (Actes Sud, 2008). Cette nouvelle traduction met en avant l'humour féroce du célèbre Praguois. Une quinzaine de mini-récits impressionnistes précèdent trois textes plus importants. Le deuxième tome rassemble des petits récits publiés du vivant de l'auteur, de 1912 à 1924, soit par les soins de Kafka lui-même, soit sous son contrôle. Quant au troisième volume, il s’agit d’un recueil de textes publiés par Max Brod après la mort de l'auteur, classés par ordre chronologique.
     
    La Prague de Kafka, Klaus Wagenbach (Michalon, 1996). L'existence de Franz Kafka (1883-1924) s'étant déroulée dans la Vieille-Ville praguoise, l'auteur propose une visite de Prague fondée sur la biographie de l'auteur du Château. De la maison natale au lycée impérial de langue allemande du palais Kinsky, des cafés littéraires fréquentés par l'écrivain à l'université, de l'institut d'assurances où il travailla pendant 14 ans à la Ruelle d'Or.
     
    Prague au temps de Kafka, Patrizia Runfola (La Différence, 2002). Ce livre évoque la Prague magique, la Prague des écrivains du début du XXe siècle, celle de Franz Kafka et de ses amis. C'est aussi un guide imaginaire pour visiter cette vieille capitale d'où vécurent tant d'artistes et d'écrivains : Franz Kafka, Max Brod, Alfred Kubin, Gustav Meyerink, Leo Perutz, Johannes Urzidil, Jaroslav Hasek...
     
    La famille Kafka de Prague, Alena Wagnerova (Grasset, 2004). Retrace l'arbre généalogique de Franz Kafka. Remonte au début du XIXe siècle, décrit les conditions de vie de cette famille de juifs de village, la vie du grand-père Jacob Kafka, boucher de métier. Avec de nombreuses citations du Journal, de lettres de Kafka et de témoignages inédits.
     
    Franz Kafka, sous la direction de Jean-Pierre Morel (Herne, à paraître le 15 octobre 2014). Ce cahier se propose de raconter l'histoire de Kafka, en s'intéressant autant à l'homme qu'à l'écrivain. Il montre la diversité de son oeuvre et les nombreuses interprétations qu'elle suscite. Des textes autobiographiques et des extraits de sa correspondance avec de nouvelles traductions permettent la découverte de son écriture

    http://www.livreshebdo.fr/article/sur-les-traces-de-kafka

     

  • J'ai lu hier:Piranesi. The Complete Etchings

    Piranesi. The Complete Etchings (Bibliotheca Universalis)

    Découvrez les plus belles œuvres de Giovanni Battista Piranesi, graveur du XVIIIe siècle célèbre pour ses vues architecturales de Rome et ses prisons imaginaires. Dans cette édition Bibliotheca Universalis, vous explorerez les extraordinaires détails et l’imagination qui a façonné l’image que l’Europe se fait de l’Italie et légué un impressionnant héritage artistique, d’Edgar Allan Poe à Franz Kafka, de Metropolisaux escaliers mouvants de Poudlard.

    https://www.taschen.com/pages/fr/catalogue/classics/all/45515/facts.piranesi_the_complete_etchings.htm?gclid=EAIaIQobChMI_-z7kueX1wIVzhXTCh0zSA_bEAQYASABEgLKHfD_BwE

  • J'ai lu hier soir: Le point N° 2568 - 28 Octobre 2021(réservation récupérée à la médiathèque l'après-midi)

    Au sommaire de ce numéro :

    Couverture - « Le Sursaut », histoire intime de la Ve République, par Franz-Olivier Giesbert
    France - Le président que nous n’avons jamais eu par Michele Cotta, Catherine Ney et Gaspard Koenig
    Monde - Comment Donald Trump prépare sa revanche
    Société - Les deux visages du « Grêlé », flic et assassin
    Spécial Formation - Des masters pour verdir son CV
    Économie - Batailles pour l’éolien en mer
    Sciences - Un algorithme sur le banc de touche
    Culture - Livres : Un big-bang nommé « autoédition »
    Style - Spécial montres
    Le Postillon - Droite : notre questionnaire aux candidats au congrès des Républicains
     
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    Reçu aujourd'hui BAT pour:Casablanca sous la pluie(extrait) qui sera publiée en juin 2019 au sein du tome 2 de l'anthologie poétique Flammes vives 2019 49 E PUBLICATION COLLECTIVE ET 3 E DE 2019

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    23 mars: Lisez "Xénophobe" pour le Défi du samedi INEDIT

    22 mars: Lire triangle INEDIT

    21 mars:beau-pour-les-croqueurs-de-mots INEDIT

    20 MARS/ PRENOM DU MERCREDI

    19 mars: Lisez "Dans ma petite maison irlandaise"

    Rappel:"Liberté de supprimer" publié dans le tome 2 de l'anthologie poétique Flammes vives 2018 48 publications collectives

    18 mars: Lisez non-pour-les-croqueurs-de-mots INEDIT

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    des_poemes

    /lu-dans-la-presse

    livres de la médiathèque, en cours, à lire, réservé etc.

    revue de presse et à lire

    16 mars : Lisez quitterie

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    8-ans-et-2-mois-sans-fumeR

    je-suis-en-train-de-lire/

    Rappel: A la croisée des chemins(extrait) primé et publié aux Poésiades 2017

    Essai littéraire sur Paris lu(médiathèque)

    10 mars: Lisez: pile-ou-face-juste-une-anecdote  INEDIT

    9 mars: Lisez mes-paysages-de-langue-s-vernaculaires INEDIT

    48 publication collective dont 3 en 2019, 2 hier dont Casablanca sous la pluie(extrait) sera publiée en juin 2019 au sein du tome 2 de l'anthologie poétique Flammes vives 2019

    7 mars: Lisez plaisirs-minuscules INEDIT

    "La beauté ne se mange pas en salade" publié dans le livret du Printemps des poètes 2019 de la revue "Regards"

    5 mars:Lisez carnaval-et-mardi-gras INEDIT

    4 mars: Lisez "j-ai-raccroche-mon-velo"

    Dernier Polar 2019 de la médiathèque lu

    Le hamac de mon grand-père(extrait) (30 e prix)a été primé et est publié(et 45 e publication collective) dans un recueil collectif(Palmarès du prix du recueil collectif des Amis de Thalie 2017) 

    Si vous êtes à Lille, allez-y!

    Dernier film vu au Méliès(art et essai)

    3 mars: Lisez "Candy"

    Dernier magazine d'éco lu

    2  mars: Lisez  unijambiste-et-autres INEDIT

    "Vénus en son miroir"(d'après le tableau de Diego Vélasquez) primé et publié aux Poésiades 2016 de Bayonne et sera publié dans le prochain "Train de nuit"

    Le livre PAYSAGES DE CANNELLE- NOUVELLES Achetez mes livres par les bannières sur ce blog

    Mon bouquet

    Polar en cours

    Nous avons revu le-tombeau-du-facteur-cheval

    35 publications en revue dont 3 en 2018 dont "Dessine-moi un rêve" publié dans le numéro de janvier 2018, "Dessine-moi un rêve"   

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    Le livre PAYSAGES. POEMES A MON MARI

     

    28 février:les-mois-de-l-annee INEDIT

    35 publications en revue dont 3 en 2018 dont "Dessine-moi un rêve" publié

  • Hors-série : Chagall et la musique

    Hors-série : Chagall et la musique

    Publication

    Hors-série : Chagall et la musique

    La Philharmonie de Paris et la Piscine de Roubaix consacrent chacune une exposition autour de Marc Chagall et la musique.

    Ce hors-série revient sur le rôle central de la musique dans l’imaginaire et l’œuvre de Marc Chagall tout au long de sa vie.

    http://www.connaissancedesarts.com/publication/hors-serie-chagall-et-la-musique/

     

  • Devenir enseignant : le grand n'importe quoi

     

    Le Point - Publié le 21/10/2014 à 11:34

    Vincent Peillon a créé les ESPE pour superviser la formation des enseignants. Et ce qu'il s'y passe est tel qu'on en vient à regretter les IUFM !

    Un cours à l'école supérieure de l'enseignement et du professorat à Amiens.Un cours à l'école supérieure de l'enseignement et du professorat à Amiens. © Gaël Rivallain/Le Courrier Picard/Maxppp

    Par

    Était-il donc écrit qu'un jour je regretterais les défunts IUFM ? Le "pédagogiquement correct" a désormais mieux à proposer : les ESPE, Écoles supérieures du professorat et de l'éducation, dernier legs, avec les rythmes scolaires, de l'ère Peillon.

    Rappel des épisodes précédents

    Les IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres, institués par la loi Jospin après 1989) fonctionnaient au sein des universités auxquelles ils ont été rattachés en 2004. Ce fut parfois l'objet de frictions considérables, dans la mesure où ces instituts bénéficiaient de crédits (considérables) destinés à la formation des enseignants, et de créations de postes nombreuses, dans des disciplines - Sciences de l'éducation et didactique - qui permettaient de recruter nombre de bras cassés, pendant que d'autres universités, à l'écart de ces temples du pédagogisme triomphant et du Nouveau Vocabulaire orwellien ("apprenants", et non plus "élèves", "séquences" ou "séances" et non plus "cours", la "pensée Meirieu" ayant remplacé la pensée tout court) devaient déjà se débrouiller avec des budgets en peau de chagrin.

    Mais enfin, les IUFM n'arrivaient qu'en bout de course, pour faire perdre un peu de temps aux néo-profs en instance de titularisation, après des concours qui se passaient en dehors de leur sphère, même si les lubies des nouveaux pédagogues avaient puissamment contribué à modifier les épreuves. Les stagiaires allaient y perdre leur temps, ce qui n'est pas rien, mais on ne les soumettait pas au chantage immonde auquel se livrent aujourd'hui les ESPE.

    Mastérisation et abus de pouvoir

    Les nouveaux professeurs des écoles ou des collèges doivent depuis 2008 être titulaires d'un master (d'où le nom de "mastérisation" donné à la réforme). Fort bien : l'idée, admise par tous, était d'élever le niveau, les diplômes ayant subi une érosion considérable. Dans les années 1960, il fallait le bac pour être instituteur. Puis il fallut la licence. Désormais, il faut un master. Dévaluation de fait. Pratiquement, un master actuel a la valeur marchande d'un bac de 1960.

    Les étudiants, jusqu'à l'arrivée de la gauche au pouvoir, passaient donc la licence, s'inscrivaient en M1, passaient le concours et achevaient le M2 durant l'année de stage. Déjà, on avait pris quelques libertés avec la logique. Sauf en Éducation physique et sportive, où il fallait avoir suivi un cursus strictement disciplinaire (c'est-à-dire que seuls les sportifs sont reconnus comme des spécialistes), n'importe quelle licence ouvre à n'importe quel concours de recrutement : on peut se présenter au capes de lettres avec une licence de maths à condition d'être en cours de M1. Et vice versa - mais c'est plus rare...

    Arrive alors, avec les ESPE, le master MEEF - Métiers de l'enseignement et de la formation. 50 % de Sciences de l'éducation, de théories pédagogiques fumeuses, de temps perdu et de parlotes inutiles, contre 50 % de formation disciplinaire, assurée en université. Mais, et c'est là le nerf de la guerre, l'allocation versée par l'État est intégralement perçue par l'ESPE, et la fac, sommée de former des étudiants qui pour l'essentiel lui échappent, n'en voit pas la couleur.

    Le chantage des ESPE

    Ce que l'ESPE ne vous dit pas, c'est que ce master MEEF, lorsque d'aventure vous échouez au concours, ne vous donne absolument rien. Les ESPE ont déjà commencé à fabriquer - et en grand nombre - des "reçus-collés" auxquels il ne reste que leurs yeux pour pleurer. Sans doute le ministère en fera-t-il son vivier de sous-profs bouche-trous. À 9,53 euros de l'heure, comme le proposait encore récemment Pôle emploi.

    Plus fort encore. Une fois lauréat du concours, et en attente de leur titularisation l'année suivante à l'issue de leur stage, de nouveaux profs-stagiaires, qui souvent ont déjà leur master dans la discipline qui leur importe, sont pourtant sommés par les ESPE et les directives comminatoires* de Simone Bonnafous, à la tête de la direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle, de s'inscrire en master MEEF, sous peine de ne pas être titularisés : parce que la titularisation des nouveaux enseignants, autrefois assurée par les inspecteurs, a été confiée intégralement aux ayatollahs de la Nouvelle Pédagogie. Passe sous mes fourches caudines ou crève, tel est le message que postent impunément les nouvelles structures totalitaires voulues par Vincent Peillon.

    Une pratique illégale

    Cela va même au bout de l'horreur et de l'absurde. Les nouveaux agrégés, à en croire des maîtres de conférence en "sciences de l'éducation" qui seraient bien en peine de passer eux-mêmes le même concours, devraient s'astreindre à s'inscrire dans les ESPE où l'on rectifiera leurs savoirs disciplinaires avec une bonne couche de pédagogie rance.

    Alors, disons-le tout haut : c'est absolument illégal. À ce que dit le ministère lui-même, n'importe quel master peut donner accès au concours, et rien n'oblige un nouvel enseignant à se plier aux fantaisies des ESPE. Le problème, c'est que l'autonomie des universités, qui a engendré des monstres juridiques un peu partout, donne à ces gauleiters des pouvoirs exorbitants. Bertrand Gaume, directeur de cabinet du ministre, s'est fendu à la mi-septembre d'une lettre de cadrage quelque peu alambiquée d'où il ressort qu'on ne peut pas obliger le titulaire d'un M2 à repasser un master MEEF.

    Pratiquement, la titularisation d'un nouveau certifié, qui bénéficie d'un emploi du temps allégé (9 heures) durant l'année de stage pour suivre les cours indispensables de l'ESPE, dépend de l'avis conjoint du chef d'établissement et du directeur de l'ESPE, la décision finale revenant au recteur. Alors, amis néo-titulaires, en vérité je vous le dis : aucun recteur ne prendra le risque, si vous avez eu la patience d'être assidu aux cours de pédagogie, d'être traîné devant le tribunal administratif, que vous soyez ou non titulaire d'un master MEEF. Les ESPE se livrent à un bluff énorme, dont l'unique objet est l'argent - la quote-part versée par l'État pour la formation. Dans le même esprit, les ESPE proposent une foule de formations diverses et continues, tous azimuts, de façon à collecter la part la plus importante possible du magot.

    Passez donc le master que vous voulez, en n'oubliant pas qu'on fait cours et qu'on tient, face aux élèves, avec du savoir, et pas avec des pratiques pédagogiques.

    Qui est responsable ?

    Dernier point. Ce micmac n'a été possible que dans le cadre d'une atomisation régionale des responsabilités. Tout le problème vient de la discordance entre des concours régionalisés (celui des professeurs des écoles), des concours nationaux (le capes ou l'agrégation) et les instincts darwiniens de potentats locaux.

    Les adeptes de la régionalisation à outrance feraient bien d'y réfléchir : donner du pouvoir au bout de la chaîne, c'est à coup sûr promouvoir de grandes incompétences. Les ESPE utilisent des chargés de cours honorables, mais leurs titulaires se sont cooptés les uns les autres - les minables parlent aux minables. Vivement un retour à un ministère fort, qui imposera des vues uniques sur toute la France, au lieu de cet éparpillement régional qui permet à de vilains appétits d'agir en toute impunité.

    *dont l'analyse révèle l'inanité

     

    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/devenir-enseignant-le-grand-n-importe-quoi-21-10-2014-1874352_1886.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20141021

  • Demain Berlin

    demain Berlin d'Oscar Coop-Phane

    Tobias, Armand, Franz, ils sont trois. Atterris à Berlin un peu par hasard en quête d’un nouveau départ, la ville va leur offrir une nouvelle normalité, presque une nouvelle famille. La vie paraît simple, les filles fument dans les cafés, on parle pendant des heures, dans toutes les langues, on peint, on écrit un peu, on cherche un lit pour la nuit. Et quand on est seul, qu’il neige dehors, on peut toujours danser jusqu’à l’épuisement au Berghain-panoramabar. Il y fait chaud, on croise un ami, on avale quelque chose pour vivre plus fort et on oublie le passé, on s’oublie. C’est bon. On a trouvé notre nouvelle famille. Les druffis, c’est comme ça qu’on nous appelle.
    Un jour on quittera Berlin. Mais pas tout de suite, pas ce soir, demain...

    Oscar Coop-Phane, né en 1988, signe avec Demain Berlin le roman d’une génération, la sienne.

    http://www.finitude.fr/titres/demainberlin.htm

  • Bulletin Nerval nº 118 / 1er septembre 2013


     
     
    ARTICLE

    M. Brix, "Liszt, interlocuteur et confident de Gérard de Nerval", in "Franz Liszt. Lectures et écritures", sous la dir. de Florence Fix, Laurence Le Diagon-Jacquin et Georges Zaragoza, Paris, Hermann, 2013, p. 163-178.
     
     
    COMPTE RENDU

    VIOLAINE BONEU, compte rendu, Lire Nerval au 21e siècle. Invitation au monde nervalien pour les jeunes lecteurs, textes réunis par HISASHI MIZUNO. Kobe/Saint-Genouph, La Société des Études du Romantisme au Japon/Librairie Nizet, coll. « Études du Romantisme au Japon », 2007. Un vol. de 243 p
     
     
    ........................................................................................

    Ce Bulletin vous tiendra informe(e) des renseignements concernant Nerval. Si vous desirez le recevoir gratuitement et y faire paraitre des informations ou des commentaires, veuillez envoyer vos coordonnees et vos messages a Michel Brix ou Hisashi Mizuno.

    Les anciens numéros du Bulletin sont installes sur le site Amitie-Nerval et sur le site du Centre Nerval de Namur.

  • Vous aurez le dernier mot !

    1000832_1_212x212.jpgAu sommaire : Igor et Grichka Bogdanoff «Le visage de dieu» (Grasset) - Patrick Besson «Le plateau télé, Chronique du temps passé devant la télévision» (Fayard) - «Face à face» avec Alain Finkielkraut, Ecrivain, philosophe et essayiste français - Débat : Faut-il réecrire l'histoire de France. Avec Franck Ferrand ; Clémentine Portier-Kaltembach, Historienne, «Grands z'héros de l'histoire de France» (Lattès) ; Fabrice d'Almeida, «Histoire des médias en France de la Grande Guerre à nos jours» (Flammarion) ; Eric Zemmour, «Mélancolie française» (Fayard) - Sortie de scène : Shy'm, Album «Prendre l'air», single «Je sais» (Warner Music)...

    21/05/2010 à 23H15 surTous les programmes du jour de France 2
    TVMag Replay

    Durée : 15min. ( 23H15 - 00H35 )
    Diffusion : Haute définition
    Cryptage : En clair
    Genre : Divertissement - Culturel
    Origine : France
    Année de réalisation : 2010
    Télétexte : N.C.
    Réalisation : Nicolas Ferraro
    Présentateur : Franz-Olivier Giesbert.

    http://www.tvmag.com/programme-tv/fiche/france-2/magazine/33733666/vous-aurez-le-dernier-mot-.html

  • Otto Dix(Art, 3e)

    "La peinture n’est pas un soulagement. La raison pour laquelle je peins est le désir de créer. Je dois le faire ! J’ai vu ça, je peux encore m’en souvenir, je dois le peindre." Otto Dix.

    L'artiste peintre allemand Otto Dix (Wilhelm Heinrich Otto Dix), naît le 2 décembre 1891 à Untermhaus près de Gera. C’est le deuxième fils de Ernst Franz Dix, fondeur, et de Pauline Louise Dix, couturière. Il décède 25 juillet 1969 d’une congestion cérébrale à l’hôpital de Singen.

    Au cours de son enfance, Otto Dix séjourne souvent à Naumburg, chez le peintre Fritz Amann.

    De 1897 à 1906, il fréquente l’école primaire de Untermhaus, où il est encouragé par son professeur de dessin, Ernst Schunke. De 1906 à 1910, il suit un apprentissage de peintre-décorateur à Gera, chez Carl Senff et prend des leçons de dessin le soir, à l’école de Untermhaus.

  • Bernard Grasset / Gaston Gallimard, guerre dans l'édition - Duels

            

    Replay - Bernard Grasset / Gaston Gallimard, guerre dans l'édition - Duels

    19/03/2015

     
     
     

    Gaston Gallimard et Bernard Grasset, fondateurs de deux empires de l'édition au début du XXe siècle, se sont livré une bataille impitoyable tout au long de leur vie. Durant quarante ans, ils se sont disputé les plus grands écrivains. Comment ces deux hommes se sont-ils fait un nom ? Débauchages d'auteurs, mais

     

    (...)

    http://www.france5.fr/emissions/duels/videos/bernard_grasset_gaston_gallimard_guerre_dans_ledition_19-03-2015_743099

  • Château La Coste

    En 2004, naît l’idée d’un projet unique liant art, architecture et vin sur les terres du Château La Coste. Artistes et architectes ont été invités à visiter le domaine et à s’imprégner de la beauté de ses paysages avant de choisir librement l’emplacement qui accueillerait leur création. Depuis juin 2011, Château La Coste vous invite à découvrir au rythme d’une promenade à travers bois, collines, vignes et oliviers, les œuvres et installations d’artistes et architectes tels que : Tadao Ando, Louise Bourgeois, Alexander Calder, Frank O. Gehry, Liam Gillick, Andy Goldsworthy, Guggi, Paul Matisse, Tatsuo Miyajima, Larry Neufeld, Jean Nouvel, Jean-Michel Othoniel, Jean Prouvé, Sean Scully, Richard Serra, Tom Shannon, Michael Stipe, Hiroshi Sugimoto, Tunga, Franz West.

    actes-sud.fr/catalogue/architecture-et-urbanisme/chateau-la-coste

  • Le mythe Beethoven

     

     

     

     

     

    9.00 € TTC

     
    12 octobre 2016

    Le hors-série, comme l’exposition, interroge la dimension mythique de Beethoven, étudie la construction d’un génie et met en avant la fascination des plus grands artistes des XXe et XXIe siècles pour le compositeur, du portrait pop d’Andy Warhol à la reprise de la Neuvième symphonie dans Orange mécanique. De Gustav Klimt à Joseph Beuys, de Romain Rolland à Milan Kundera, de Franz Liszt à Pierre Henry, de Jean-Michel Basquiat à Stanley Kubrick, tous ont été hantés par Beethoven.


    Exposition à la Philharmonie de Paris
    du 14 octobre 2016 au 29 janvier 2017


    Informations sur le livre: 52 pages - 22 x 28,5 cm
    EAN : 9791020403032
    Reliure : Broché
    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-1241-Le-mythe-Beethoven.html
     
     Ces notes(que je n'écris pas et dont je donne toujours la source) sont des aspects de ce(ux)que j'aime qui nourrit ce que j'écris(dont  mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog).
  • Ariane Charton, parlez-moi d'amour

     

    11/04/2011 | Mise à jour : 10:43 Réagir
    Sélectionné par la rédaction
     
    Marie d'Agoult, une sublime amoureuse
    «Marie d'Agoult, une sublime amoureuse», biographie d'Ariane Charton

    Lauren Malka, invitée du Figaro.fr, est journaliste de profession. Elle anime La Bibliothèque Idéale sur Facebook, une page dédiée à la littérature et l’écriture et nous propose interviews et critiques littéraires.

    INTERVIEW - À l'occasion du bicentenaire du compositeur Franz Liszt, l'auteure Ariane Charton, spécialiste de littérature romantique, s'est penchée sur la vie de Marie d'Agoult, muse du musicien. Elle lui consacre son nouvel ouvrage : Marie d'Agoult, une sublime amoureuse (Éd. Kirographaires). Également auteure d'une biographie de Musset (Éd. Folio), Ariane Charton a répondu à nos questions et nous a livré sa bibliothèque romantique idéale.

    Lauren Malka : Marie d'Agoult et Franz Liszt ont vécu une passion unique, qui ressemble pourtant à toute autre...

    Ariane Charton : Marie d'Agoult, épouse du comte Charles Louis Constant d'Agoult, rencontre le compositeur Franz Liszt de six ans son cadet à la fin de l'année 1832, lors d'un concert privé. [...] Leur passion a un caractère mystique et s'entoure d'un cadre artistique et intellectuel. Ils veulent être des amants parfaits, élever leur amour vers le divin. En même temps, ce sont des amoureux comme les autres : ils souffrent du manque, de la jalousie, ils ne sont pas toujours sur la même longueur d'onde. Leur rapport me semble assez symbolique des complicités mais aussi des différences entre les deux sexes en amour.

    Lauren Malka : Pourquoi vous êtes-vous intéressée à cette muse romantique qu'était Marie d'Agoult ?

    Ariane Charton : Ce qui la différencie d'autres femmes, c'est son haut niveau intellectuel. Elle est même plus intellectuelle que George Sand. Dès lors, son style, ses références, sa manière d'exprimer ses sentiments tranchent avec des femmes plus modestes intellectuellement. Cependant, sans oublier son esprit et sa classe sociale, c'est aussi une personne qui a à coeur de réfléchir sur le destin des femmes, leur place dans la société en général. De même, sa façon d'aimer Liszt est complexe, comme sa personnalité. Elle est beaucoup décriée par la plupart des biographes de Liszt. J'ai voulu en savoir plus. 

     

    Lauren Malka : En tant que spécialiste de littérature romantique, pouvez-vous dire quelle est la citation d'auteur qui parle le mieux d'amour ?

    Ariane Charton : La célèbre tirade de Perdican dans On ne badine pas avec l'amour de Musset : «On est souvent trompé en amour, souvent malheureux, mais on aime et quand on se retourne sur le bord de sa tombe, on se dit j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois mais c'est moi qui ai vécu et non pas un être factice né de mon orgueil et de mon ennui.»

    Lauren Malka : Quels sont les livres de votre bibliothèque qui ont été à l'origine de votre intérêt pour les auteurs romantiques ? Et s'il ne devait en rester qu'un seul dans votre bibliothèque romantique ?

    Ariane Charton : J'ai abordé l'époque romantique par Stendhal, avec les Chroniques italiennes et la Chartreuse de Parme, puis Musset, On ne badine pas avec l'amour et les poésies de Lamartine et de Vigny. S'il ne devait en rester qu'un, je garderais On ne badine pas avec l'amour de Musset.

    Lauren Malka : Quel est le roman, la biographie, ou même le chapitre de livre que vous conseilleriez à une personne qui traverse une déception amoureuse ?

    Ariane Charton : Difficile question car tout dépend de la cause de cette déception (trahison, séparation involontaire...) et de la sensibilité de chacun. Pour une trahison : La femme abandonnée, longue nouvelle de Balzac et Indiana, premier roman de George Sand. Pour un amour tourmenté : Vingt quatre heures dans la vie d'une femme sensible de Constance de Salm (Phébus) et Les Lettres d'amour de Marie Dorval à Vigny (Mercure de France). Pour un amour impossible : Le Lys dans la vallée de Balzac et Emmeline de Musset. Je crois qu'il y a toujours un livre capable d'exprimer ce qu'on ressent et c'est une chance et une consolation quand on le trouve au bon moment. Il ne faut donc pas avoir peur de prendre un roman ou une biographie proche de l'histoire qu'on a vécu.

  • Les envolés (médiathèque de Givors)

    Les envolés par Kern

    4 février 1912. Le jour se lève à peine. Entourés d’une petite foule de badauds, deux reporters commencent à filmer. Là-haut, au premier étage de la tour Eiffel, un homme pose le pied sur la rambarde. Il veut essayer son invention, un parachute. On l’a prévenu : il n’a aucune chance. Acte d’amour ? Geste fou, désespéré ? Il a un rêve et nul ne pourra l’arrêter. Sa mort est l’une des premières qu’ait saisies une caméra.
    Hanté par les images de cette chute, Étienne Kern mêle à l’histoire vraie de Franz Reichelt, tailleur pour dames venu de Bohême, le souvenir de ses propres disparus.
    Du Paris joyeux de la Belle Époque à celui d’aujourd’hui, entre foi dans le progrès et tentation du désastre, ce premier roman au charme puissant questionne la part d’espoir que chacun porte en soi, et l’empreinte laissée par ceux qui se sont envolés.
    Traduit en italien en septembre 2022.
    Prix de l'aéro-club de France 2022

    https://www.babelio.com/livres/Kern-Les-envoles/1337134

  • L'écrivain Michel Tournier est mort

      Mort de Michel Tournier : "Ce que je veux, moi, c'est être lu"
    L'écrivain est décédé hier soir à 91 ans. "Le Point" l'avait rencontré en juin 2015, à l'occasion de la publication de "Lettres parlées à son ami allemand Hellmut Waller". Lire

      Michel Tournier : son interview en vidéo par Franz-Olivier Giesbert
    VIDÉO. Franz-Olivier Giesbert avait interviewé en 2011 l'auteur du "Roi des aulnes" et "Vendredi ou la Vie sauvage". Ce dernier insiste sur l'importance d'un bon titre. Lire
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    lundi 18 janvier
     
     
     
     

    L'auteur du Roi des Aulnes et de Vendredi ou la Vie sauvage est décédé à 91 ans à son domicile de Choisel, dans les Yvelines.... Voir

     

     

    Alerte info : 21h43

    L'écrivain Michel Tournier est mort

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    Hommages à «un grand écrivain dont l'œuvre a traversé le XXe siècle»
     

    Nombre de personnalités ont salué l'«immense talent» de Michel Tournier, décédé lundi soir chez lui, à Choisel, en région parisienne, à l'âge de 91 ans.

    Michel Tournier, un succès planétaire
     

    Michel Tournier est décédé ce lundi, à 91 ans, à son domicile de Choisel, dans les Yvelines. Il avait 43 ans, en 1967, lorsque sort son premier roman, Vendredi ou les limbes du Pacifique, vendu à 7 millions d'exemplaires.

    Michel Tournier: «Je pense que mon bilan est plutôt bon»
     
     
     
    INTERVIEW - L'auteur du Roi des Aulnes, décédé de lundi à 91 ans, avait reçu Le Figaro chez lui, au début de l'été 2015, dans son presbytère de Choisel, pour évoquer son dernier livre. Retour sur une rencontre avec un sympathique misanthrope.