Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
L'hôtel Fairmont du lac Louise, décor de carte postale au Canada
L'hôtel Fairmont du lac Louise, décor de carte postale au Canada
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L'hôtel Fairmont du lac Louise, décor de carte postale au Canada
Sans mémoire, sommes-nous morts ou vivants ?
Lorsque James Nicholson débarque des États-Unis au Chambon-sur-Lignon, il doit y rencontrer une femme jusqu'alors inconnue, Louise, sa grand-mère. Mais elle décède le jour de son arrivée... Lire la suite
En 2004, naît l’idée d’un projet unique liant art, architecture et vin sur les terres du Château La Coste. Artistes et architectes ont été invités à visiter le domaine et à s’imprégner de la beauté de ses paysages avant de choisir librement l’emplacement qui accueillerait leur création. Depuis juin 2011, Château La Coste vous invite à découvrir au rythme d’une promenade à travers bois, collines, vignes et oliviers, les œuvres et installations d’artistes et architectes tels que : Tadao Ando, Louise Bourgeois, Alexander Calder, Frank O. Gehry, Liam Gillick, Andy Goldsworthy, Guggi, Paul Matisse, Tatsuo Miyajima, Larry Neufeld, Jean Nouvel, Jean-Michel Othoniel, Jean Prouvé, Sean Scully, Richard Serra, Tom Shannon, Michael Stipe, Hiroshi Sugimoto, Tunga, Franz West.
actes-sud.fr/catalogue/architecture-et-urbanisme/chateau-la-coste
Longtemps, elles n'ont pas été reconnues à leur juste valeur. Longtemps, elles ont bataillé pour s'imposer dans le monde de l'art. Elles continuent, d'ailleurs. Peintres, photographes, sculptrices, vidéastes ou plasticiennes, elles sont nos héroïnes de l'art. Leur travail parle du monde, que ce soit la beauté sauvage et sensuelle des peintures de Georgia O'Keefe, les œuvres charnelles de Frida Kahlo, celles incarnées de Louise Bourgeois, la créativité multiple de Lee Miller, les pois de Yayoi Kusama, les performances de Marina Abramović ou les installations déjantées de Laure Prouvost… Plus de cent années pour sortir de l'ombre, avec leur temps, le devancer souvent, inventer en virtuoses, avec force, liberté, créativité, poésie… Elles sont toutes singulières et extraordinaires . Et méritaient bien ce panorama.
https://boutique.lefigaro.fr/produit/132817-les-100-heroines-de-l-art?
La part importante des artistes modernes et contemporains, plus d’un tiers du livre :
135 artistes au total dont 50 artistes du XXe siècle / 300 textes / 400 ill.
• Les grandes figures de l’art contemporain français représentées :
Pierre Soulages
Zao Wou-Ki
Sophie Calle
Christian Boltanski
• Mais aussi, siècle par siècle, tous les grands artistes qui ont marqué l’histoire de l’art depuis la Renaissance jusqu’à nos jours :
XVIe siècle
Léonard de Vinci - Michel-Ange - Dürer
XVIIe siècle
Rubens –Poussin - Le Bernin
XVIIIe siècle
Goya – Fuseli -Canova
XIXe siècle
Ingres – Géricault – Manet – Degas – Cézanne - Van Gogh
Munch
XXe siècle
Schiele –Kandinsky – Klee – Matisse – Picasso - Giacometti
Bacon –Warhol - De Staël -Ben…
• La variété des œuvres
Des peintures en majorité mais aussi
des arts graphiques
de la sculpture (Cellini, Bernin, Canova)
de la photographie (Fox Talbot, Claude Cahun)
et des installations d’art contemporain (Ben, Boltanski…)
• La variété des textes
Traités théoriques ou pratiques (Léonard de Vinci, Dürer, Vasari…)
Journal intime (Pontormo, Warhol)
Correspondance (Titien, Bronzino, Rubens, Poussin, Van Gogh, Matisse, Bonnard, De Staël…)
Interviews (Picasso, Henry Moore, Lucian Freud, Louise Bourgeois…)
Autobiographie (Chagall)
Poésies (Michel-Ange, William Blake, Egon Schiele)
Conservateur en chef du patrimoine, Yves Gagneux est depuis 1998 directeur de la Maison de Balzac, où il a assuré le commissariat de nombreuses expositions, notamment "Une passion dans le désert. De Balzac à Paul Jouve" (2007), "Louise Bourgeois. Moi, Eugénie Grandet" (2012) ainsi que "Honoré de Balzac, le Napoléon des lettres" présentée à Taïwan et à Taïpei en 2011. Docteur en histoire de l'art et archéologie, il est chargé de cours d'archéologie moderne à Paris-Sorbonne (Paris IV). Il a également publié nombre d'ouvrages sur l'anthropologie religieuse ou sociale, la restauration des œuvres d'art et le rapport entre l'image et le texte.
http://www.beauxartsmagazine.com/0125-121-Le-musee-imaginaire-de-Balzac.html
Et dire que pour son premier emploi en galerie, à 17 ans, Emmanuel Perrotin s'était plus ou moins demandé ce qu'il faisait là. Avec deux galeries à Paris, une à Miami et une réputation internationale de visionnaire, la réponse tombe sous le sens. D'abord installé rue Beaubourg en 1992, il migre en 1997 dans la rue Louise-Weiss. Moins de dix ans plus tard, il occupe l'un des plus beaux lieux de Paris, un hôtel particulier de 700 mètres carrés rue de Turenne. Cette trajectoire s'explique par la formidable notoriété qu'il a su développer dans le monde de l'art. Emmanuel Perrotin organise les premières expositions parisiennes d'artistes comme Damien Hirst, Maurizio Cattelan, Takashi Murakami, et compte aujourd' hui quelques-uns des plus grands artistes contemporains (Sophie Calle, Wim Delvoye, Bernard Frize, Jean-Michel Othoniel, Piotr Uklanski, Xavier Veilhan.. .). À son flair incomparable, s'ajoute une conception encore rare du métier de galeriste : pour lui, la production d'oeuvres est essentielle. Il a donc idéalement aménagé sa galerie parisienne avec l'aide de deux architectes, Pauline Manser et François-Xavier Bourgeois : un showroom réservé aux collectionneurs, des espaces pour la production, des espaces d'expositions revisités. L'agenda de la galerie est pour le moins chargé : plus de dix expositions et foires d'art contemporain par an, un journal trimestriel Bing et une bonne vingtaine d'assistantes, la galerie Emmanuel Perrotin est une véritable entreprise.
http://www.evene.fr/culture/lieux/galerie-emmanuel-perrotin-3412.php
Horaires
Fermé Du mardi au dimanche de 10h à 18h.Lieu
Date
Du mercredi 08 avril 2015 au dimanche 30 août 2015L’exposition part du postulat que Paris a façonné Napoléon tout autant que Napoléon a transformé Paris. La ville concentre les étapes significatives de sa carrière politique (le coup d’État du 18 Brumaire, le sacre, le mariage avec Marie-Louise, la naissance de son fils). En retour, elle est marquée de son empreinte, déposée par des monuments construits ou ébauchés : la colonne Vendôme, le palais de la Bourse, la fontaine du Châtelet, le Temple de la Gloire, les arcs de triomphe du Carrousel et de l’Étoile. Et aussi des ponts, canaux, fontaines, marchés, halles, abattoirs, cimetières. A travers des costumes, des meubles, des tableaux de Gros, Bouhot, Boilly ou Hubert Robert, des maquettes sorties des ateliers de Percier, Fontaine et Brongniart, des caricatures, cette exposition restitue le faste des années du Grand Empire.
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Pourquoi la Villa Datris a-t-elle choisi d’exposer uniquement des sculptrices ?
Tout simplement parce que cela est passionnant et nécessaire et que cela s'impose comme une évidence : la réalité montre que les artistes femmes sont moins exposées que les hommes, et la parité artistique est loin d'être habituelle dans les musées et lieux culturels...
Plus symboliquement, la Villa Datris souhaite, à travers cette exposition, rendre hommage aux sculptrices et aux femmes. Montrer leur tempérament pionnier, leur talent, leur spécificité, ce qu'elles ont apporté au monde de l'art. Leur donner une visibilité, une reconnaissance.
Pour la Villa Datris, tout cela s'intègre dans une démarche cohérente, une fidélité à certaines convictions qui sont celles de la Fondation RAJA - Danièle Marcovici que j'ai créée en 2006, dont la mission est d'apporter son soutien aux femmes à travers le monde, qui offre son parrainage à l'exposition Sculptrices.
Avec l'exposition Sculptrices, la Villa Datris souhaite "donner une visibilité et une reconnaissance" à ces artistes qui revendiquent non pas un art 'au féminin', mais la sculpture par les femmes. Sous l'égide de la 'Blue Goddess' de Niki de Saint Phalle, Thoëris divinité égyptienne baroque et mordante, protectrice de la fécondité féminine, cette "exposition-manifeste" propose une lecture éclectique et fantaisiste, jubilatoire et sans concession de la création en trois dimensions telle qu'elle est perçue et pratiquée par les femmes. Surprenante, l'exposition Sculptrices réunit une soixantaine d'artistes, avec plus de 90 œuvres, dont une vingtaine de sculptures sont à découvrir dans le jardin de la Villa Datris, avec une sélection d'œuvres d'artistes confirmées ou émergentes de la scène internationale telles Ghada Amer, Rina Banerjee, Louise Bourgeois, Martha Boto, Geneviève Claisse, Camille Claudel, Parvine Curie, Odile Decq, Nathalie Elemento, Camille Henrot, Rebecca Horn, Louise Nevelson, Meret Oppenheim, Sarah Oppenheimer, Marta Pan, Alicia Penalba, Germaine Richier, Niki de Saint Phalle, Chiharu Shiota, Kiki Smith, Jessica Stockholder, Joana Vasconcelos...
A mille lieues de la vision traditionnelle de la sculpture, les sculptrices s'approprient cet art réputé 'viril' et s'expriment librement à travers les techniques les plus variées : de l'assemblage à la taille directe sur bois, du marbre au métal, de la porcelaine au néon...
Il en résulte une approche de la sculpture sans détour, émotionnelle ou cérébrale, troublante ou rebelle, toujours engagée et profondément ancrée dans la chair et l'esprit.
Réalisant avec Sculptrices une nouvelle avancée autour de la création des femmes, la Villa Datris souhaite amorcer une réflexion sur leur démarche, leur vision du monde et de l'art, à travers cette exposition qui se veut avant tout "joyeuse" et accessible au plus grand nombre.
http://www.villadatris.com/fr/expositions/exposition-2013/sculptrices/edito.html
Shirley Jaffe, « Sans titre », vers 1963-1970 © Centre Pompidou / Dist. Rmn-Gp, © Adagp
À son décès en 2016, la peintre américaine Shirley Jaffe laisse une œuvre abstraite très riche, dont un ensemble significatif, versé par dation à l’État français, a été reçu par le Musée national d’art moderne en 2019. Cette exposition inédite montre la manière dont l’artiste a dû renoncer à la gestualité pour apporter une tension toujours plus vive à son expérience artistique. L’accrochage chronologique orchestre ponctuellement des vis-à-vis entre des œuvres d’époques différentes. De précieuses notes d’atelier relevées par l’artiste pour chacun de ses tableaux sont présentées en vitrine avec du matériel d’archive recueilli dans l’atelier.
Née en 1923 dans le New Jersey, Shirley Jaffe étudie à Cooper Union, à New York, qu’elle quitte pour Paris, où elle se fixe en 1949. Proche de Jules Olitski, Norman Bluhm, Jean-Paul Riopelle, Sam Francis, elle passe pour une peintre majeure de la nouvelle abstraction. Liée plus tard à Kimber Smith, Jack Youngerman, Al Held, elle sous-loue l’atelier de Louise Bourgeois dans la même rue que Joan Mitchell. En 1969, elle s’installe dans le 5e arrondissement, rue Saint-Victor – atelier qu’elle ne quittera plus, et où elle peindra jusqu’à la dernière minute. Dans les années 1960, elle tourne le dos à des débuts prometteurs dans l’esprit de l’Expressionnisme abstrait. Il faut attendre les années 1970 pour voir se développer son écriture personnelle aux contours ciselés qui, sans permettre de l’assimiler à la vague Hard Edge alors déclinante, la tient à égale et respectueuse distance de ses anciens pairs expressionnistes et des tenants de l’art concret. Sa géométrie est bien ordonnée, mais savamment contrariée, toujours dévoyée, aléatoire en apparence, mais scrupuleusement dictée, à l’instar de certaines compositions musicales de ses contemporains.
À son décès en 2016, la peintre américaine Shirley Jaffe laisse une œuvre abstraite très riche, dont un ensemble significatif, versé par dation à l’État français, a été reçu par le Musée national d’art moderne en 2019. Cette exposition inédite montre la manière dont l’artiste a dû renoncer à la gestualité pour apporter une tension toujours plus vive à son expérience artistique. L’accrochage chronologique orchestre ponctuellement des vis-à-vis entre des œuvres d’époques différentes. De précieuses notes d’atelier relevées par l’artiste pour chacun de ses tableaux sont présentées en vitrine avec du matériel d’archive recueilli dans l’atelier.
Née en 1923 dans le New Jersey, Shirley Jaffe étudie à Cooper Union, à New York, qu’elle quitte pour Paris, où elle se fixe en 1949. Proche de Jules Olitski, Norman Bluhm, Jean-Paul Riopelle, Sam Francis, elle passe pour une peintre majeure de la nouvelle abstraction. Liée plus tard à Kimber Smith, Jack Youngerman, Al Held, elle sous-loue l’atelier de Louise Bourgeois dans la même rue que Joan Mitchell. En 1969, elle s’installe dans le 5e arrondissement, rue Saint-Victor – atelier qu’elle ne quittera plus, et où elle peindra jusqu’à la dernière minute. Dans les années 1960, elle tourne le dos à des débuts prometteurs dans l’esprit de l’Expressionnisme abstrait. Il faut attendre les années 1970 pour voir se développer son écriture personnelle aux contours ciselés qui, sans permettre de l’assimiler à la vague Hard Edge alors déclinante, la tient à égale et respectueuse distance de ses anciens pairs expressionnistes et des tenants de l’art concret. Sa géométrie est bien ordonnée, mais savamment contrariée, toujours dévoyée, aléatoire en apparence, mais scrupuleusement dictée, à l’instar de certaines compositions musicales de ses contemporains.
Cinquante ans après la mort de Pablo Picasso, le musée qui lui est dédié lui rend hommage. Peintures, sculptures, dessins, photographies : un nouveau parcours a été pensé pour donner à voir l’incroyable richesse du fonds du musée, et, en miroir, l’ampleur de la pratique artistique de Picasso. La direction artistique a été confiée pour l’occasion au célèbre styliste britannique Paul Smith, qui, par sa patte colorée et pleine d’énergie, a signé un accrochage exceptionnel conçu sous le commissariat de l’équipe de conservation du musée. À travers son regard, c’est un Picasso inventif, drôle, en perpétuelle expérimentation que l’on redécouvre. Paul Smith propose des rapprochements inhabituels, souligne des détails inattendus. Amoureux de la couleur, fasciné par l’univers du spectacle, il souligne de nombreux échos dans la démarche de l’artiste comme dans la sienne. Car l’œuvre de Picasso demeure vivante et elle ne cesse et n’a cessé d’être regardée et stimulante pour les artistes d’hier et d’aujourd’hui. Sont ainsi disposées au fil du parcours quelques œuvres de Paul Cézanne, Emile Bernard, Louise Bourgeois, Guillermo Kuitca, Chéri Samba, Obi Okigbo ou Mickalene Thomas.
Le catalogue de l’exposition rend compte de ce nouvel accrochage à travers des analyses, mises en perspective et interviews d’artistes, et se pare des couleurs du couturier britannique.
Exposition musée national Picasso-Paris,
du 07 mars au 27 août 2023
176 pages - Paru le 1 mars 2023 - Broché - 23 × 28 cm - EAN : 9791020407962
https://www.beauxarts.com/produit/celebration-picasso-la-collection-prend-des-couleurs/
Cinquante ans après la mort de Pablo Picasso, le musée qui lui est dédié lui rend hommage. Peintures, sculptures, dessins, photographies : un nouveau parcours a été pensé pour donner à voir l’incroyable richesse du fonds du musée, et, en miroir, l’ampleur de la pratique artistique de Picasso. La direction artistique a été confiée pour l’occasion au célèbre styliste britannique Paul Smith, qui, par sa patte colorée et pleine d’énergie, a signé un accrochage exceptionnel conçu sous le commissariat de l’équipe de conservation du musée. À travers son regard, c’est un Picasso inventif, drôle, en perpétuelle expérimentation que l’on redécouvre. Paul Smith propose des rapprochements inhabituels, souligne des détails inattendus. Amoureux de la couleur, fasciné par l’univers du spectacle, il souligne de nombreux échos dans la démarche de l’artiste comme dans la sienne. Car l’œuvre de Picasso demeure vivante et elle ne cesse et n’a cessé d’être regardée et stimulante pour les artistes d’hier et d’aujourd’hui. Sont ainsi disposées au fil du parcours quelques œuvres de Paul Cézanne, Emile Bernard, Louise Bourgeois, Guillermo Kuitca, Chéri Samba, Obi Okigbo ou Mickalene Thomas.
Le catalogue de l’exposition rend compte de ce nouvel accrochage à travers des analyses, mises en perspective et interviews d’artistes, et se pare des couleurs du couturier britannique.
Exposition musée national Picasso-Paris,
du 07 mars au 27 août 2023
176 pages - À paraître le 1 mars 2023 - Broché - 23 × 28 cm - EAN : 9791020407962
https://www.beauxarts.com/produit/celebration-picasso-la-collection-prend-des-couleurs/
Les plus beaux hommages sont involontaires et celui de l'année qui s'ouvre est un de ceux-là. À Paris comme en province, les musées semblent s'être donné le mot pour parler des femmes artistes ou esthètes. Deux mots qui supportent indifféremment tous les sexes. Cela remonte à bien avant Simone de Beauvoir, dont ont fêtera le centenaire le 9 janvier (colloque international les 9, 10 et 11 au Réfectoire des Cordeliers, 15 rue de l'École de médecine, Paris 75006).
Les Galeries nationales presque royales pour l'occasion du Grand Palais évoqueront Marie-Antoinette, son goût, ses amitiés, en 300 œuvres provenant de toute l'Europe, du 15 mars au 16 juin. Autre incomprise, Camille Claudel retrouvera son mentor et amant au musée Rodin qui lui consacre une rétrospective, du 16 avril au 20 juillet. Fille de Louis-Philippe, à la fois princesse et artiste romantique, Marie d'Orléans fut un peu de ces deux femmes. À travers un ensemble de peintures, de meubles et d'objets personnels dont des prêts consentis par ses descendants , le Louvre proposera une évocation de son salon gothique et de son univers intime (à partir du 18 avril au rez-de-chaussée de l'aile Richelieu). Des dessins et sculptures, dont plusieurs sur le thème de Jeanne d'Arc, seront réunis en hommage à cette grande mécène et collectionneuse, témoin exceptionnel du goût 1830. L'événement sera complété au Musée Condé de Chantilly à partir du 9 avril par des sculptures de la princesse, conservées par son frère le duc d'Aumale et restaurées spécialement.
Autre femme d'exception, notre contemporaine Patti Smith. Du 28 mars au 8 juin, la Fondation Cartier ouvrira en grand ses portes à cette chanteuse rock, aujourd'hui assagie mais à jamais poète, auteur-compositeur souvent en tournée sur toutes les routes du monde. Elle y développera son univers iconographique, moins connu, composé de films, de dessins et de photographies. Encore plus dérangeante, Louise Bourgeois investira le Centre Pompidou à partir du 5 mars, après la Tate Gallery de Londres. La dame aux araignées géantes, de bronze ou d'acier, aujourd'hui âgée de 96 ans, devrait bénéficier là d'une rétrospective à la hauteur de sa réputation d'artiste la plus reconnue parmi les plasticiens vivants. On devrait notamment voir une large sélection de pièces conçues durant ces vingt dernières années, inédites à Paris.
Louise Bourgeois n'a jamais fait la une du Petit Écho de la Mode, ce grand ancêtre de la presse féminine auquel la Bibliothèque Forney (1, rue du Figuier, Paris 75004) consacrera une exposition à partir du 29 janvier. Pourtant, l'hebdomadaire né en 1880 ne s'est arrêté qu'en 1983 et tirait à ses plus beaux jours, dans les années 1950, jusqu'à un million d'exemplaires. Mais la vieille dame indigne a toujours cultivé la provocation.
En province, saluons le Musée de l'hospice Saint-Roch à Issoudun, qui inaugurera le 8 février le salon parisien de Leonor Fini dont on fête également le centenaire. L'espace, présenté dans une scénographie de Giovanna Piraina, rappellera autant la femme que la créatrice. L'appartement de la rue de la Vrillière, où elle se plaisait à théâtraliser sa vie, recevant de nombreux visiteurs, gens du théâtre, écrivains, artistes surréalistes, sera en effet intégralement reconstitué. Plus qu'un simple décor Art nouveau, on reverra donc une véritable œuvre que la maîtresse des lieux avait composée avec le même soin qu'elle mettait dans ses tableaux. Son mobilier, ses objets d'art et ses luminaires sont signés des grands noms de l'École de Nancy, Louis Majorelle, Émile Gallé. Quant à la moquette, elle est un modèle exclusif, signé Fini.
Dans le Nord, le musée Matisse du Cateau-Cambresis remerciera Alice Tériade, décédée le 2 février dernier. Par le métier et la passion qui l'animait avec son mari éditeur d'art, elle s'était trouvée au cœur de l'art moderne. En 2002, le musée avait reçu en donation 27 livres conçus et illustrés par Miro, Matisse et Picasso. Aujourd'hui, c'est la deuxième partie de la donation qui est léguée. Soit l'un des plus importants cadeaux jamais reçus par un musée. Il sera visible à partir du 27 janvier : il s'agit de toute la salle à manger que Matisse avait imaginée pour le couple dans sa villa de Saint-Jean-Cap-Ferrat, avec des chefs-d'œuvre peints par Picasso, Miro, Léger, Chagall, Rouault ou sculptés par Giacometti et Laurens.
Ce sont des mots que l’on n’aurait jamais voulu écrire, une nouvelle qui nous laisse, comme de nombreuses personnes du monde de l’art qui n’ont pas souhaité s’exprimer, sous le choc. Le 29 novembre, Vincent Honoré, directeur des expositions au Mo.Co de Montpellier, a été retrouvé mort chez lui, à l’âge de 48 ans. Tandis qu’une enquête de police a été ouverte, les causes du décès pointent, selon plusieurs proches, vers un suicide. Il était très aimé. Débutant sa carrière comme curateur au Palais de Tokyo de 2001 à 2004, Vincent Honoré s’installe ensuite à Londres pour travailler à la Hayward Gallery, à la David Roberts Art Foundation, puis à la Tate Modern. Il y fonde les éditions Drawing Room Confessions, série de conversations avec des artistes, et montre le travail de Carol Bove, Pierre Huyghe, Dominique Gonzalez-Foerster, Jeff Wall, Louise Bourgeois, Hans Haacke, Catherine Sullivan, Oscar Tuazon, Keren Cytter, Neil Beloufa ou encore Rosemarie Trockel. Directeur artistique de la 13e Baltic Triennial en 2017-2018 et du pavillon du Kosovo à Venise en 2019, il avait été nommé au Mo.Co par Nicolas Bourriaud en 2019. Parmi ses récentes expositions marquantes, faisant souvent la part belle à la performance, aux femmes et aux perspectives queer, citons « Drag: Self-portraits and Body Politics » en 2018 à la Hayward Gallery, et au Mo.Co « Possédé]]>e]]>s. Déviance, performance, résistance », en 2020-2021, les solo shows d’Ana Mendieta, au printemps dernier, et de Huma Bhabha, inauguré seulement la semaine dernière. Loin des prétentions, ce brillant CV s’incarnait dans une personnalité d’une grande générosité, drôle (ses stories sur Instagram en ont aidé beaucoup à passer le cap du confinement), sensible et avant tout ouverte aux autres. Proche des artistes, dont il aimait à porter les créations à même la peau, curieux des plus jeunes comme des figures oubliées, Vincent, qui disait depuis plusieurs mois souffrir de ses conditions de travail au Mo.Co, prenait la peine de discuter en profondeur avec chacun, et avec leurs proches – comme avec Raquel Cecilia Mendieta, qui lui avait fait toute confiance pour lui révéler les archives de sa tante. Pour Lili, sa fille adolescente, cet intarissable passionné composait des petites vidéos, faites de bric et de broc, présentant des artistes femmes « dont on ne lui parlera pas à l’école », comme Joyce Pensato ou Seyni Awa Camara. Vincent n’avait pas peur non plus d’aborder des sujets politiques, douloureux et complexes, comme pour l’exposition « Musées en exil », en 2022, où il évoquait notamment, sans en faire une gloriole, le futur Musée national d'art moderne et contemporain de la Palestine, donnant une voix à ceux qu’on veut taire. La sienne va terriblement manquer.
Par Alexandre Crochet
Le brillant curateur était directeur de la programmation et des expositions du MO.CO, à Montpellier, depuis 2019.
Tamara de Lempicka, Nu aux buildings, 1930, huile sur toile, 92 x 73 cm (Collection Caroline Hirsch).
Dans leur Manifeste du 11 avril 1910 à Milan, les peintres futuristes partaient en guerre « contre le Nu en peinture, aussi assommant et nauséeux que l'adultère en littérature » et exigeaient sa suppression totale pendant dix ans. Pourtant, ni l'agonie de la tradition académique, ni les coups de boutoir d'une avant-garde radicale ne parvinrent à rayer de la carte artistique un genre qui avait fait la gloire de la peinture occidentale depuis la Renaissance. Au musée Bonnard du Cannet, la figure mythique d'Ève a inspiré l'exposition conçue par Véronique Serrano. Gauguin avait cherché son ève en Bretagne, avant de la trouver à Tahiti et aux îles Marquises, incarnée par de très jeunes filles aux longs cheveux noirs.
Leur innocence se drapait de la virginité salvatrice des Tropiques, jardin d'Eden que le serpent de la civilisation n'avait pas encore profané. Pour Pierre Bonnard, Ève s'incarna en Marthe, le bel oiseau effarouché rencontré en 1893. Elle fut son modèle et sa muse. Il la peignit inlassablement et photographia son corps laiteux, éblouissant dans la pénombre du jardin. La richesse du thème se décline en une série de chefs-d'oeuvre, du Paradis terrestre imaginé par Maurice Denis comme une sombre forêt aux arbres sans feuilles, au jardin merveilleux où le Douanier Rousseau fait d'Ève l'ancêtre d'Alice au pays des merveilles. Et jusqu'aux bas-fonds où Georges Rouault pêcha sa Fille au miroir, femme déchue aux chairs ombrées de bleu. L'artiste se souvenait de Rembrandt, le premier à faire entrer la misère d'un corps imparfait dans la peinture, avec ses figures de Suzanne ou Bethsabée, aux seins pesants, au ventre flasque.
Au début du XXe siècle, exposer au public un nu féminin pouvait verser dans l'outrage aux bonnes moeurs. Souvenons-nous, devant les deux nus somptueux d'Amedeo Modigliani (1884-1920) présentés à la Fondation Pierre Gianadda, du scandale déclenché par l'exposition des nus de l'artiste à la galerie Berthe Weill en 1917. Devant l'attroupement de badauds suscité par les oeuvres en vitrine, le commissaire avait sommé la galeriste « d'enlever toutes ces ordures ». Il y avait vu « des poils » ! Or la police ne supportait en peinture que le lisse et l'épilé, façon Bouguereau. Il est vrai que Modigliani se targuait d'avoir appris davantage dans les bordels que dans n'importe quelle académie...La consécration attendue tourna à la déroute. Renouant avec l'art luxurieux des grands maîtres italiens de la Renaissance, étudiés dans les musées de Florence et Venise, mais proche de Brancusi, Modigliani donne à ces figures opulentes le visage effilé et les yeux vides des idoles africaines.
Lire la suite dans le Magazine Connaissance des Arts juillet-août 2013
Pour ce défi 248, c’est notre capitaine de quinzaine Durgalola qui prend la barre.
Voici ce qu’elle nous propose :
Chères moussaillonnes et chers moussaillons. Je vous souhaite bonne écriture.
Deuxième jeudi 1er avril :
le thème est animaux.
Le Môt de Dômi !!!
Mon premier c’est écrire
Mon deuxième c’est désir
Mon troisième c’est lire
Et mon tout c’est plaisir …
Merci Durgalola pour ce défi aux couleurs printanières.
Au plaisir de vous lire les Croqueurs de Môts !
Bises amirales
Dômi
L'araignée[1] ou la mère sculptée
Il est des œuvres qui nous parlent plus qu'on les admire. Il en est ainsi pour moi des araignées de Louise Bourgeois[2]. J'en ai vu au moins une au Château La Coste il y a un an pour nos dernier voyage d'anniversaire de mariage à Aix-en-Provence. J'ai du en voir d'autres ailleurs car nous faisions souvent ce genre de visites de parc de sculptures. Si Louise Bourgeois rend hommage à sa mère protectrice et tisserande à travers ces araignées, j'y vois pour ma part aussi un aspect menaçant, la toile pouvant nous enfermer dans un monde clos et étouffant. On fait confiance à sa mère. Si elle vous dit que vous êtes grosse, vous la croyez? Pourquoi une mère dirait-elle ça à sa fille si n'est pas vrai? Si une mère peut faire des erreurs(comme tout le monde) par ignorance, bêtise, jeunesse, une mère peut-elle faire souffrir intentionnellement ou sans s'en rendre compte(on revient à la bêtise), sa fille? Pourquoi une mère est-elle méchante avec sa fille? Parce qu'elle a été elle-même malaimée dans sa jeunesse et reproduit son schéma? Alors que d'autres choisissent de prendre le contre-pied de ce qu'elles ont vécu en donnant confiance à leur fille(parfois exagérément, je le vois chaque jour au collège) ou en ne se reproduisant pas et donc en évitant de faire souffrir son enfant en pensant qu'on n'en ait pas capable? "Le monde est un vaste théâtre où chacun joue son rôle le masque sur le nez[3]."
L'art et l'écriture peuvent servir à faire tomber le masque, à dire à l'autre, qu'il a été notre bourreau(volontairement ou involontairement, à lui de le dire ... ou pas) et qu'on a été sa victime mais qu'en le disant, le sculptant, le peignant, on veut jeter son masque de victime en faisant face au criminel. Si l'on veut guérir, il arrive que la personne face de soi(parfois victime avant d'être bourreau)ne veuille pas se reconnaître malade et donc, nul besoin de guérir!
9 juillet 2020
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Araign%C3%A9e_et_l%27Hirondelle
[2] https://www.franceinter.fr/emissions/bav-art-dages/bav-art-dages-30-juillet-2017
[3] Axel Oxenstiern -1645
Depuis plusieurs années, de nombreux vignerons ouvrent leurs portes aux artistes tant locaux qu’internationaux. Vous pouvez alors profiter de votre séjour dans la région pour rouler de domaine en domaine à la visite de ces expositions. Commencez par le château Sainte-Roseline (lire page de droite), un cru classé de Provence situé aux Arcs-sur-Argens (tél. : 04.94.99.50.30), à 27 kilomètres de Fréjus. Là, Aurélie Bertin, la maîtresse des lieux, organise depuis quatorze ans des expositions de sculptures monumentales. L’édition 2014 accueille Bernard Pagès, le célèbre sculpteur cadurcien. À deux pas de là, au château des Demoiselles, situé à La Motte (tél. : 04.94.70.28.78), l’autre propriété d’Aurélie Bertin, se tient, jusqu’au 14 septembre, une exposition du peintre avignonnais Jean Lérin (www.jeanlerin.com). À Rians, à 40 kilomètres d’Aix-en-Provence, voici le magnifique château Vignelaure (tél. : 04.94.37.21.10), propriété de Bengt et Mette Sundstrom, un couple passionné d’art et fondateur du site danois d’enchères d’art Lauritz.com. Ils possèdent dans leurs caves, ouvertes à la visite, des oeuvres magistrales d’Arman et de César, des tirages géants de Jacques-Henri Lartigue et d’Henri Cartier-Bresson. Direction ensuite Flassans-sur-Issole, au nord de Toulon, pour visiter le splendide parc de sculptures de la commanderie de Peyrassol (tél. : 04.94.69.71.02). Ici, vous vous promènerez au milieu des oeuvres de François-Xavier Lalanne, Bernar Venet, Jean Dubuffet, César, Arman, Alain Clément, Jean Tinguely, Jean Pierre Raynaud, Vladimir Skoda, Keiji Uematsu, Patrick Fleury, Federica Matta, Jaume Plensa…
Ensuite, passez au château La Coste, au Puy-Sainte-Réparade (tél. : 04.42.61.92.92), où le propriétaire irlandais, Patrick McKillen, donne, depuis 2004, carte blanche aux architectes et designers pour qu’ils puissent s’exprimer dans les lieux. Les chais ont été dessinés par Jean Nouvel et le bâtiment principal par Tadao Ando. Dans le parc, vous pourrez admirer les oeuvres de Paul Matisse, Franck Gehry, Hiroshi Sugimoto, Alexander Calder, Louise Bourgeois et bien d’autres (15 euros la visite). Puis, faites un petit détour par le domaine Dalmeran, à Saint-Étienne-du-Grès (tél. : 04.90.49.04.04), qui accueille, jusqu’au 27 août, l’exposition “Grandeur Nature” dédiée au dessinateur Michel Houssin. Le parc abrite également les sculptures végétales de Marc Nucera (Marc-nucera.fr).
Vous pourrez terminer votre périple par le château Saint-Martin (tél. : 04.94.99.76.76), à Taradeau, où Adeline du Barry, la maîtresse des lieux, accueille 6 artistes colombiens contemporains.
Après une journée de visite d’expositions, vous pourrez vous détendre dans certains domaines qui accueillent des ...LIRE LA SUITE...
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Février 2016
Du beau, du bon Ceux qui regrettent que la culture ne soit jamais conviée lors des grands rendez-vous électoraux en auront été pour leurs frais. Celle-ci s’est invitée dans les débats des élections régionales. De manière inédite, elle a même constitué dans certaines régions un enjeu électoral. Tant mieux. Sauf que la culture n’est pas arrivée exactement là où les milieux culturels l’attendaient : au Front national. À moins de quinze jours des élections, Marine Le Pen s’est en effet adressée aux artistes dans une lettre ouverte pour leur signifier combien « [ils comptaient] à [ses] yeux pour la région, l’animation de sa vie culturelle et l’effervescence créative qu’elle doit impulser ». Pour la candidate à la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, « aucune forme d’art ne doit […] être négligée. Chaque artiste doit être respecté et la création […] accompagnée autant que cela est possible », allant même jusqu’à ...
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