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Réunissant quelque 120 oeuvres, l'expositionCharles Pollock, organisée par l'Espace d'art contemporain Fernet Branca à Saint Louis/Alsace, constitue la première exposition d'envergure internationale consacrée au peintre américain Charles Pollock dans une institution publique en France et en Europe
Grâce au prêt généreux des Archives Charles Pollock, elle révèle au public une partie d’une œuvre méconnue et complexe d’un artiste discret qui a pleinement participé à l’aventure de l’art américain au vingtième siècle.
L’histoire de sa peinture rend compte de l’évolution de l’art américain : du Social Realism d’avant guerre, sous l’égide de Thomas Hart Benton, à la fabuleuse naissance de l’abstraction américaine dès les années 1950, puis du Color-Field painting dont l’artiste s’est avéré maître.
Charles Pollock est d’abord un peintre figuratif, puis devient un peintre abstrait et un coloriste raffiné, maîtrisant les nuances, les valeurs et les atmosphères tout autant que Rothko, mais à sa manière, toute en retenue. A l’instar de nombreux artistes américains, la peinture de Charles Pollock s’oriente vers l’abstraction à la fin des années 40, de manière nette, sans être totalement radicale. Il devient aussi moderne que ses contemporains Still ou Newman.
L’exposition de l’Espace d’art contemporain Fernet Branca concentre son attention sur la production des séries réalisées entre 1950 et 1964, axe chronologique qui permet de découvrirl’évolution de son oeuvre, entre une première forme d’abstraction calligraphique (1950-56) auxtableaux sombres (début des années 60), à laquelle succédera une abstraction colorée et lumineuse(à partir de 1964). Cette exposition cherche à montrer le fil invisible qui existe entre les différentesséries et époques dans l’oeuvre et la vie de l’artiste. Elle cherche aussi à affirmer l’approcheexpérimentale et raisonnée qui anime toutes les créations de Charles Pollock.
Les premières salles offrent au public ce que l’on pourra appeler «l’enfance de l’art », à travers des travaux figuratifs. Au cours des années 30, Charles Pollock peint de nombreux paysages de l’Ouest américain, ainsi que de nombreux personnages, dans le style régionaliste. Les paysages contiennent cependant les éléments, notamment les lignes de couleur, les aplats, les teintes crues, qui vont plus tard composer ses abstractions.
Pour en savoir plus, cf. mon site source pour cette note:
Situé à côté des Champs Elysées, le Musée Jacquemart-André présente la plus belle collection privée d’œuvres d’art de Paris, associée à l’atmosphère d’une grande demeure du XIXème siècle. Découvrez avec une visite audioguidée ce magnifique hôtel particulier, la passion d’Edouard André et de Nelie Jacquemart et leur éblouissante collection de peinture flamande, du XVIII siècle français, de la Renaissance Italienne, de mobilier rare… Le café Jacquemart-André offre l’un des plus beaux décors de Paris. Un moment inoubliable dans le musée préféré des Parisiens
Il ne neigeait pas (mais l'aspect est tout de même hivernal) pas mais beaucoup de vent et un léger grésil ; ambiance fantomatique qui aurait plu à Nerval, je pense, même si ce n'est pas celle de son poème dont le cadre est plutôt agréable et bucolique, on peut parler de locus amoenus.
Depuis la première publication de cette note, mes photos ont été développées et scannées.
La 2 e est imparfaite mais c'est pour donner une idée des merveilles de ce jardin.
Je parle aussi de ce jardin dans mon mémoire "Des paysages de Baudelaire et Nerval" que vous pouvez acheter en passant par la bannière en haut de ce blog.
3 petits marque-pages en souvenir et des tonnes de dépliants pour approfondir la visite.
Les grandes écuries et le musée du cheval sont fermés mais on aperçoit dans la brume le célèbre hippodrome où se court le prix de Diane.
Je suis dans le Valois de Nerval !!!!
Une belle balade dans l'histoire et l'art.... très fatigante. Des épaules aux pieds, des piques de douleur dont j'ai eu confirmation de la cause avec une radio hier : écrasement d'un disque qui pince le nerf sciatique.
J'étais contente de partir... mais aussi bien contente de rentrer chez moi à22h30 après plus de 5h de route.
Impossible de vous parler de toutes les choses vues, les impressions.
J'ai aussi plein de notes et de lectures à propos de ce voyage.
Je continue dans le boulevard Saint-Michel, Place de la Sorbonne d’où la librairie PUF ( où j’achetais des livres quand j’étais en prépa à Paris(il y a 20 ans) a disparu.
Avec l’arrivée du printemps, on vous a préparé un programme qui bourgeonne de surprises : des dédicaces et des rencontres pour nourrir votre curiosité et des ateliers jeunesse pour éveiller l’imagination des plus petits
Projets: revoir des lieux que je n'ai pas vus depuis trois ans... et en découvrir d'autres notamment :
La gare de l'est refaite : Fait
Manger indien(Fait) et de quoi cuisiner... indien à mon retour(j’avais déjà tellement de livres à ramener que je n’’ai pas voulu rajouter)
Faire une virée chez Gibert boulevard Saint-Michel... et dans quelques librairies connues et aimées/ou que j'ai envie de découvrir : des librairies connues et des découvertes.
Aller au musée du Quai Branly ouvert quand j'étais au Maroc : Fait
Une expo... de peinture sans doute : 2 musées avec leurs collections permanentes et leurs expo temporaires
Revoir ma Sorbonne et ma bibliothèque :Fait
Revoir mon ancien appart :Fait
Retourner sur les lieux baudelairiens et nervaliens : Fait
Photo: Quai de Branly par lequel nous arrivons à Paris:
Merci de ne pas mettre tous vos commentaires sous cette première note; il y en a 8 autres commentables sur ce voyage. Cela vous prendra juste un tout petit peu plus de temps; il m'en a fallu pas mal pour faire ce topo qui est mon écrit du moment. Merci de respecter ce travail en ne mettant pas de coms hors sujet: le livre d'or est là pour ça.
Enfin, en ce qui concerne les coms, j'ai reçu dernièrement des coms que je qualifierais d "insultants"... alors dans la mesure où ce blog est comme un carnet de notes d'une partie de ma vie et que le nombre de coms est minime par rapport au nombre de visites; je pense de plus en plus à fermer les coms.
Re-métro jusqu'à Saint-Mandé où j'ai vécu à la même époque pendant un an dans une chambre de bonne au 6 e sans ascenseur (escalier en colimaçon super quand on arrive ou repart avec ses valises) , WC sur le palier.
J'ai pris l'immeuble en photo et j'ai trouvé sur un petit marché chez un bouquiniste un super livre sur Nerval :
«Depuis mon balcon, je vois le ciel et les façades XVIIe siècle du coeur de Paris» (Photo: Marcel Hartmann)Crédits photo : Le Figaro Magazine
Il a vécu dans ce tout petit appartement sous les toits à plusieurs époques de sa vie. Il y revient désormais comme à un point fixe au cœur de ce Paris qu'il arpente d'un pas vif lorsqu'il ne sillonne pas la ville sur son scooter. L'acteur n'est qu'amitié et curiosité pour les autres.
Rien ne pèse en lui, rien ne pèse sur lui. Lambert Wilson est un homme libre, un artiste en éveil. Il vit comme un étudiant. Il n'est pas attaché aux biens matériels. Sa quête est spirituelle. Mais c'est en garçon qui aime les belles et bonnes choses de la vie, qui fréquente la rue Saint-Honoré et ses abords. Il vient de triompher au Châtelet dans Little Night Musicet signe la mise en scène de La Fausse Suivante, de Marivaux, aux Bouffes du Nord. Après la sortie le 5 mai d'Imogène , avec Catherine Frot, deux grands films se profilent. L'un de Bertrand Tavernier, La Princesse de Montpensier, dans lequel il est un huguenot qui ressemble à Montaigne, et l'autre, de Xavier Beauvois, intitulé Des dieux et des hommes.Cette œuvre très importante est consacrée aux moines trappistes du monastère de Tibéhirine, en Algérie. Sept d'entre eux furent enlevés et assassinés en mars 1996. Lambert Wilson est le prieur. Un rôle de méditation et d'action.
Décor idéal
Il serait dommage de vivre au cœur de Paris et de ne pas avoir sa belle brasserie à beau décor : L'Épi d'Or est idéal. C'est joli comme dans un film, la nourriture est excellente, l'accueil agréable, pas trop de bruit… On peut manger très bien sans avoir la tête cassée. Très important !
J'aime aller au cinéma le matin. Je fréquente beaucoup les salles de l'UGC des Halles car il y a des séances dès 9 h 30 le matin, ce qui est très plaisant. En allant au cinéma à cet endroit, j'ai même appris à apprivoiser le Forum et à ne m'y rendre que pour des raisons précises. Il y a un bon usage du Forum que je maîtrise désormais…
Procopio Angelo(Ph: S. Soriano)Crédits photo : Le Figaro
Cette bonne pâte d'Angelo
Pourrait-on être un honnête homme sans une bonne adresse italienne ? Ici, le patron est un merveilleux cuisinier qui travaille devant vous aux fourneaux… et lorsqu'il n'est pas l'heure de faire la pasta, il est sur le pas de sa porte, bateleur qui parle à tout le monde et à qui tout le monde parle !
Dans ma rue, il y a plusieurs fleuristes, mais ma boutique préférée est celle qui se nomme Les Fleurs de Georges Gay, un nom d'homme. Mais ici, on est fleuriste « de mère en fille ». Les fleurs sont fraîches, on voudrait tout acheter…
Les Fleurs de Georges Gay, 110, rue Saint-Honoré (Ier). Tél. : 01 42 36 28 05.
Passage des rêves
J'adore, tout près de chez moi, la galerie Vérot-Dodat. Mes amies font des folies pour les chaussures de Christian Louboutin. Il y a la fascinante boutique de maquillage By Terry. Mais la plus charmante des vitrines est celle des instruments à cordes.
Galerie Vérot-Dodat, entre les rue du Bouloi et J.-J.-Rousseau (Ier). Luthiers Rosine et François Charle, n o 17. Tél. : 01 42 33 38 93. Christian Louboutin, no 6. Tél. : 01 42 36 03 14. By Terry, no 36. Tél. : 01 44 76 00 76.
A la japonaise
J'apprécie la nourriture japonaise. Takara est mon adresse préférée dans ce domaine, car c'est le plus ancien restaurant japonais de Paris et il y règne, par le décor simple, une humeur années 1950 très séduisante. Isao Ashibe a succédé à son père, Takumi, et la cuisine demeure d'un exquis raffinement.
Celal Coiffeur (Ph: S.Soriano)Crédits photo : Le Figaro
Mon figaro personnel
Un coiffeur de quartier, mais un esthète, un esprit toujours en éveil qui tient d'ailleurs une galerie, laquelle est aussi l'une de mes adresses préférées, c'est unique. Et je suis heureux de le connaître.
Celal, mon coiffeur, a ouvert une galerie dans la rue. Il fait des choix très intéressants de jeunes artistes. J'ai découvert là des plasticiens, des photographes, américains notamment, qui ont beaucoup de personnalité.
16/04 : Ma maison de Bourgogne pour les plantations de printemps. L'hiver a été sévère : il faut surveiller la végétation et imaginer le jardin à venir.
05/05 : Sortie de Imogène McCarthery d'Alexandre Charlot et Franck Magnier, suite des aventures de cette détective, avec Catherine Frot et Michel Aumont.
Du 12 au 23/05 : Festival de Cannes. Que l'on soit ou non en compétition, c'est un passage obligé pour les cinéphiles.
15/05 : Dernière de La Fausse Suivante aux Bouffes du Nord. Je ne quitte jamais longtemps les comédiens que j'ai dirigés…
AOÛT : Festival de musique de Salon-de-Provence, un lieu enchanteur à l'écart des circuits obligés.
Septembre-octobre :Sortie en salles de deux films qui me tiennent à cœur, La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier et Des dieux et des hommes de Lucas Belvaux à propos des moines de Tibéhirine.
S’écrivait au Moyen Age AUZON ou ALZON, avec ou sans E. L’histoire de ce village est assez compliquée. Mais le mieux est d’abord de le situer géographiquement : OZON est perché sur une colline dominant le Rhône de façon abrupte. A peu prés à mi-chemin de Eclassan, Sarras et d’Arras, OZON a pris le nom de la petite rivière qui vient de Sècheras et se jette dans le fleuve à Arras. Pourquoi est le village où ne coule pas la rivière qui en a pris le nom ? Mystère…. Les vestiges du passé à Ozon sont peu nombreux : ils résident uniquement dans la chapelle de style roman au belvédère exceptionnel, édifiée aux environs de l'an 1000 par les moines de Saint-Chaffre. L'histoire d'Ozon est aussi marquée par son activité économique agricole dynamique : abricot Bergeron, vin d'appellation Saint-Joseph dont la cave coopérative de Sarras vinifie l'essentiel de la production. Ozon fait aujourd'hui partie du District Intercommunal "Les Deux Rives" dont les activités sont basées sur l'axe économique Sarras/Saint-Vallier. Ce groupement de communes accorde la priorité au développement économique sur une zone géographique districale.
Le paysage d'Ozon est très contrasté selon l'altitude puisque la commune comprend à la fois la plaine Rhodanienne à 120 m et les coteaux élevés à plus de 400 m, sur lesquels on rencontre des forêts de feuillus subissant une influence méditerranéenne : chênes verts, robiniers et figuiers. L'environnement est marqué par la présence de nombreux vergers : vignobles, framboisiers, abricotiers et cerisiers. Les bords du fleuve constituent également des aires naturelles intéressantes avec une magnifique lône alimentée par deux ruisseaux, où l'on peut observer hérons, cormorans, guêpiers et castors. C'est un lieu de prédilection pour les pêcheurs à la ligne.
L'histoire de cette distillerie ludovicienne commence à Bâle, le 22 juillet 1907, date à laquelle l'entreprise de construction Broggi et Appiani, « entrepreneurs de travaux en maçonnerie et ciment », dépose une demande d'autorisation de bâtir au maire de Saint-Louis pour le compte de la famille Branca de Milan, selon les plans de l'architecte milanais G. Merlini.
dans la catégorie "Lyon" de la partie "Ce que j'aime"
Photos perso
La décision de construire un nouvel aéroport est prise à la fin des années 1960, afin de pallier la saturation progressive de l'aéroport de Lyon-Bron. En effet, celui-ci, situé en milieu urbain, ne possédait pas de possibilité d'extension, et ses pistes trop courtes étaient inadaptées à l'accueil de vols long-courrier. Par ailleurs, la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon souhaitait de doter la région Rhône-Alpes d'un aéroport à la mesure de son développement et de ses ambitions internationales.
Après quatre ans de travaux, le nouvel aéroport est inauguré le 12avril1975 par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing, le préfet de région Pierre Doueil et le président de la CCI de Lyon, Fernand Blanc. Les activités de l'aéroport de Lyon-Bron y sont transférées dans la nuit du 19 au 20 avril et l'aéroport accueille ce même jour son premier vol commercial, un Mercure de la compagnie Air Inter en provenance de Paris.
En 1994 est inaugurée la gare TGV. Dessinée par l'architecte espagnol Santiago Calatrava, son architecture audacieuse et visible plusieurs kilomètres à la ronde évoque un oiseau prenant son envol. Vue du ciel, la nouvelle configuration de l'aéroport (terminaux, parkings et gare) fait immédiatement penser à une tête d'oiseau.
Le 29 juin 2000, l'aéroport est renommé Lyon-Saint-Exupéry, à l'occasion du centième anniversaire d'Antoine de Saint-Exupéry, né à Lyon[1].
En 2005, un rapport commandé par le gouvernement au groupe de travail des Conseillers au Commerce Extérieur (CCE) sur Saint-Exupéry critique violemment la gestion de l'aéroport, pointant du doigt son retard de développement par rapport à d'autres aéroports européens de taille comparable, le manque de compagnies régulières et low cost, l'insuffisance de la desserte ferroviaire (pas de TER allant jusqu'à l'aéroport) et de la signalisation routière, des dysfonctionnements internes (notamment la livraison des bagages au terminal 2), et un manque flagrant de cohérence de la politique commerciale de la plate-forme. Les conseillers accusent très clairement le directeur de l'aéroport d'alors, remercié quelques mois après[2].
Suite à ce rapport et au vote d'une nouvelle loi sur la gestion des aéroports français, la société Aéroports de Lyon, destinée à gérer les deux aéroports lyonnais et attirer des capitaux privés dans leur gestion est créée le 21 décembre 2006. La concession est cédée par la CCIL le 6 mars 2007, et la société est officiellement lancée le 9 mars. À cette occasion, la concession de l'aéroport est renouvelée jusqu'en 2047
Arrivé à Paris en 1811, le peintre Ary Scheffer, artiste d’origine hollandaise, s’installe avec sa famille le 17 juillet 1830 au n° 7 de la rue Chaptal (actuel n° 16), dans une propriété construite par l’entrepreneur Wormser, où courent déjà treilles et glycines sous un toit à l’italienne, typique de l’époque Restauration.
Une fièvre de construction s’est emparée de Paris, en pleine explosion démographique. Sur les premiers contreforts de la butte Montmartre, vergers et terrains maraîchers ne résistent pas longtemps à l’appétit des spéculateurs. A partir de 1820, ils cèdent la place à des lotissements où des architectes de renom, nourris de tradition antique, font surgir de belles demeures néoclassiques, immeubles de rapport et ateliers d’artistes…
En prenant ses quartiers dans cette « nouvelle république des arts et des lettres », Ary Scheffer, professeur de dessin des enfants du duc d’Orléans depuis 1822, digne représentant de l’école romantique, affirme sa réussite.
Au bout de l’allée qui mène à sa propriété, Ary Scheffer fait alors construire deux ateliers à verrière, orientés au nord, de part et d’autre de la cour pavée : un atelier de travail et un atelier de réception.
Cette demeure connut durant 30 année, une intense activité politique et littéraire. Dans l’atelier-salon, Scheffer, portraitiste renommé sous la monarchie de Juillet, recevait le Tout-Paris artistique et intellectuel. Chacun exposait ses œuvres ou donnait lecture de ses pièces. Delacroix, Géricault viennent en voisin ; ils retrouvent George Sand avec Chopin et Liszt, mais aussi Rossini, Tourgueniev, Dickens. En face, dans un délicieux fouillis de seringas et de rosiers, l’atelier de travail était utilisé par Ary Scheffer et son frère Henry, lui aussi peintre.
Il y ouvre ses portes à d’autres artistes, comme Théodore Rousseau qui acheva rue Chaptal, La Descente des vaches. Ce tableau ayant été refusé au Salon de 1835, Ary Scheffer l’exposa en même temps que des toiles de Paul Huet et Jules Dupré, instituant ainsi une sorte de Salon des Refusés. Scheffer abrita également dans cet atelier une partie des collections de la famille royale qui devait quitter la France.
Cet atelier, récemment rénové d’après le tableau de Arie Johannes Lamme, Le Grand atelier de la rue Chaptal en 1851, accueille aujourd’hui des expositions temporaires.
Agrémentée d’une serre et d’un jardin, cette propriété qu’Ary Scheffer loua pendant près de trente ans, fut achetée à sa mort en 1858 par sa fille unique Cornélia Scheffer-Marjolin.
Elle va préserver le cadre où a évolué son père, conserver son œuvre et perpétuer une tradition familiale de philanthropie. Elle organise un an plus tard une exposition rétrospective de son père, 26 boulevard des Italiens à Paris. Cornélia et son mari René Marjolin vont recevoir des personnalités telles que Henri Martin, Ivan Tourgueniev ou Charles Gounod .
Les ateliers furent délaissés quelques temps avant d’abriter un hôpital de secours en 1870 -1871, hôpital auquel les époux Marjolin se dévouèrent. Ils servirent ensuite de lieu d’exposition sommaire aux principales toiles de Scheffer.
En 1899, Cornélia Scheffer-Marjolin meurt. Elle lègue les toiles de son père au musée Ary Scheffer de Dordrecht aux Pays-Bas (ville d’origine de l’artiste), et la propriété de la rue Chaptal à Noémi Renan-Psichari (petite-nièce de Scheffer). Cette dernière installe un grand salon et une bibliothèque consacrée aux œuvres de son père Ernest Renan dans un atelier, et loue le second à des artistes.
C’est dans cet atelier-salon que Noémi Renan-Psichari, puis sa fille Corrie Psichari-Siohan continuèrent à accueillir le monde des arts et des lettres. Anatole France ou Puvis de Chavannes à la Belle Epoque, Maurice Denis dans les années vingt, ou plus récemment André Malraux prirent la suite de Chopin, de Delacroix ou de Pauline Viardot dans l’atelier de la rue Chaptal.
La maison est vendue à l’Etat pour un montant symbolique en 1956, afin qu’y soit établit une institution culturelle. Après avoir accueilli un centre universitaire d’enseignement et de recherche consacré à l’étude des sons et des couleurs, les époux Siohan entreprennent en 1980 des démarches afin de créer dans l’ancienne demeure du peintre « une institution culturelle à dominante muséographique ». L’Etat remet alors la gestion de l’immeuble à la ville de Paris en 1982 pour une durée de 18 ans.
L’annexe du musée Carnavalet, crée en 1981 prend ainsi le nom de « Musée Renan-Scheffer ». Son lancement se fait principalement grâce à une exposition organisée en 1984 par Dominique Morel. Néanmoins, sans réelles collections, le musée devait être re-pensé. Une nouvelle approche du musée est proposée en mettant en valeurs les bâtiments et la présentation des souvenirs de George Sand. Le musée prend alors l’ appellation de « Musée de la Vie Romantique ».
L'orientation muséographique du musée a permis de reconstituer , avec le concours du décorateur Jacques Garcia, un cadre historique harmonieux pour évoquer l'époque romantique: au rez-de-chaussée, les mémorabilia de la femme de lettres George Sand: portraits, meubles et bijoux des XVIIIe et XIXe siècles - légués par sa petite fille Aurore Lauth-Sand - et au premier étage, les toiles du peintre Ary Scheffer entourées d'oeuvres de ses contemporains. Le charme évocateur du musée tient aussi à la reconstitution de l'atelier-salon, avec la bibliothèque enrichie par quatre générations: Scheffer, Renan, Psichari et Siohan.
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
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