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Artistes, philosophes ou scientifiques, découvrez les lieux où toutes ces femmes marquèrent l'Histoire
Ecrivaines, philosophes, scientifiques ou artistes... nombreuses sont les femmes qui au fil des siècles marquèrent l'Histoire et firent de Paris la ville qu'elle est aujourd'hui. A travers ce parcours, découvrez le portrait de certaines des plus illustres femmes qui ont exprimé leurs talents de bien des manières et continuent aujourd'hui d'inspirer dans le monde entier.
Colette - 9 rue de Beaujolais
Dernier lieu de résidence de l'écrivaine Colette, le Palais-Royal est décrit comme une petite province dans Paris par cette femme de lettres française mais aussi actrice et journaliste. Elle se fait connaître par son roman Claudine et devient la deuxième femme élue à l'académie Goncourt en 1945. Femme libre engagée, elle œuvrera pour la liberté des femmes et écrits de nombreux ouvrages sur la bisexualité.
Anne-Sophie Pic, La Dame de Pic, 20 rue du Louvre
Fille et petite-fille de chefs triplement étoilés au Michelin, Anne-Sophie Pic tient ici son restaurant La Dame de Pic depuis 2012. En 2007, elle gagne une étoile au Michelin et est élue "cheffe de l'année" par les guides Michelin. Elle fait partie des rares cheffes à avoir reçu les 3 étoiles.
Niki de Saint Phalle - Fontaine Stravinsky, Place Igor Stravinsky
Artiste peintre, plasticienne et sculptrice franco-américaine Niki de Saint Phalle est membre du groupe des Nouveaux réalistes. Elle devient mondialement connue avec ses tableaux de la collection "Tir", série de tableaux en peinture et plâtre réalisée dans les années 60. En 1971 elle se marie avec Jean Tinguely et réalise avec lui la Fontaine Stravinsky créée dans le cadre de la construction du Centre Pompidou.
Marie Antoinette - Conciergerie, 2 Boulevard du Palais
Traitresse étrangère, martyr de la révolution française, icône de mode et désormais reine pop, la reine Marie Antoinette continue de déchainer les passions plus de 200 ans après sa mort. Considérée comme l'une des reines les plus connues au monde, elle va avec son mari le roi Louis XVI marquer l'Histoire par son destin hors du commun et sa triste fin. C'est à la Conciergerie, prison révolutionnaire que Marie-Antoinette va passer les dernières semaines de sa vie. La reine sera jugée à quelques mètres de sa cellule dans le Tribunal Révolutionnaire et y rédigera sa dernière lettre testament avant d'être finalement décapitée sur la Place de la Concorde.
Simone Signoret - 15 Place Dauphine
Auteure et actrice française Simone Signoret tourne avec les plus grands. Elle est la seconde actrice française à recevoir l’oscar de la meilleure actrice en 1960, puis le César de la meilleure actrice en 1977. Populaire auprès des français, elle tiendra de nombreux rôles tout au long de sa carrière et n’hésitera pas à affirmer ses idées politiques en signant par exemple le Manifeste des 121 en 1960, déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie. Mariée à Yves Montand ils passeront une partie de leur vie dans l’ancienne librairie « la Roulotte » au 15 place Dauphine. Tous deux reposent aujourd’hui au Père-Lachaise.
Coccinelle – 75 bis rue des Martyrs
Jacqueline, Charlotte Dufresnoy, dite Coccinelle était l’égérie du cabaret de Madame Arthur. C’est à cette adresse qu’elle a débuté sa carrière dans le monde du spectacle en 1953, avant de s’illustrer dans d’autres cabarets parisiens. Première célébrité a changé officiellement d’état civil, elle est un véritable symbole du combat pour la reconnaissance des droits des personnes trans. Une promenade à son nom a été inaugurée en mai 2017, située entre le numéro 2 et le 16 du terre-plein du boulevard de Clichy.
Sophie Germain - 13 Rue de Savoie
Passionnée par les mathématiques elle lit dès l'enfance Newton et Euler et entreprend de devenir mathématicienne. Sophie Germain s'invente alors un pseudonyme : Antoine-Auguste Le Blanc pour pouvoir accéder à l'école polytechnique de Paris, alors exclusivement réservée aux hommes. Elle travaille essentiellement sur la théorie des nombres (théorème de Fermat) et faits de très nombreuses découvertes dont le fameux théorème Sophie Germain. Elle vécue ici de longue années jusqu'à sa mort en 1831.
Sarah Bernhardt - 5 Rue de l'École de Médecine
Rendez-vous au 5 rue école de Médecine, lieu de résidence de Sarah Bernhardt. Qualifiée de « monstre sacré » par Jean Cocteau, Sarah Bernhardt aura une carrière internationale, influencera la mode, la littérature et les arts décoratifs de son époque. Elle sera directrice de théâtre à la Renaissance puis au théâtre des Nations qu'elle nomme le théâtre Sarah Bernhardt. Femme engagée elle prend le parti d'Émile Zola dans l'affaire Dreyfus et s'engage contre la peine de mort. Amputée d'une jambe en 1915, elle ne se produira plus qu'assise, très populaire, la France lui consacre des funérailles nationales lors de sa mort en 1923.
Marie Curie - Institut Curie 1 Rue Pierre et Marie Curie
Physicienne et chimiste Marie Curie mène des recherches sur un nouveau phénomène qu’elle nommera radioactivité. Ses recherches mèneront également à la découverte de deux nouveaux éléments le radium et le polonium avec son mari Pierre Curie. Après avoir reçu le prix Nobel de physique en 1903, l'Université de Paris et l'Institut Pasteur édifient un nouveau bâtiment en son nom : le Laboratoire Curie, composante de l'Université de la Sorbonne, désormais l'Institut Curie. Elle y exercera le métier de professeure de physique pendant près de 20 ans, et sera la première femme à donner des cours à des étudiants. En 1911, elle décroche le Nobel de Chimie. Elle repose aujourd’hui avec son mari au Panthéon. C'est à cet Institut que sa fille Irène Curie et Frédéric Joliot découvriront la radioactivité artificielle en 1934.
Françoise Sagan - 34 Rue Guynemer
Dans cet appartement, face au jardin du Luxembourg, Françoise Sagan détestant la solitude et grande généreuse organisait des réceptions où elle invitait ses amis Orson Welles, Ava Gardner ou encore Georges Pompidou. Devenue célèbre avec son premier roman, Bonjour tristesse en 1954 alors qu'elle n'a que 18 ans, Françoise Sagan connait un destin de grande écrivaine et dramaturge avec plus d'une cinquantaine de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre et de chansons.
Olympe de Gouges - 18 - 20 Rue Servandoni
Auteure de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791 rédigée au 18 rue Servandoni, Olympe de Gouges est féministe et réformiste. Elle milite pour l'abolition de l'esclavage et réclame des refuges pour les plus vulnérables. Véritable engagée, elle plaide notamment pour le droit au chômage des ouvriers et le droit au divorce pour les femmes. Elle sera la deuxième femme après Marie-Antoinette à être décapitée lors de la Révolution Française.
Simone de Beauvoir - Le Café de Flore
Le Café de Flore était considéré comme le quartier général de plusieurs grands esprits dont Simone de Beauvoir. Avec son mari Jean-Paul Sartre, elle fait de ce lieu leur siège social et considère le café comme chez eux. Ici, les journées de Simone de Beauvoir seront consacrées à ses écrits, devenue l'une des auteures les plus lues du monde, elle obtient le prix Goncourt pour son roman "Les Mandarins" en 1954.
Théoricienne du mouvement féministe avec son livre "Le Deuxième Sexe", Simone de Beauvoir participe dans les années 70 au mouvement de la libération de la femme.
Sonia Delaunay - 16 rue Saint Simon
Artiste peintre d’origine ukrainienne, Sonia Delaunay et son mari Robert vécurent et créèrent au 16 rue de St-Simon. Le fauvisme inspire ses premières créations avec notamment le célèbre tableau « Philomène », conservé aujourd’hui au centre Pompidou. Artiste reconnue de son vivant, Sonia Delaunay se verra offrir une rétrospective de son œuvre au musée du Louvre en 1964 et la distinction d’officier de la Légion d’honneur en 1975.
Elle laisse après sa mort en 1979, une œuvre riche comprenant aussi bien des tableaux, des tissus imprimés, des livres d'artistes, des robes de haute couture, des objets d’art… Sonia Delaunay se disait incapable de définir sa forme d’art. Discriminée par les critiques d’art de l’époque moderne, le style Delaunay est aujourd’hui mondialement reconnu.
Madame de Staël - 102 rue de Grenelle
Cette adresse est le lieu de résidence à partir de 1798 de Madame de Staël, grande romancière du mouvement romantique. Germaine de Staël joue un rôle politique avec ses livres "Delphine" en 1802 et "Corinne ou l’Italie" en 1807 qui dénoncent les conditions de la femme du 18e siècle.
Pour la plupart des hommes politiques et écrivains de l'époque, elle est décrite comme empiétant les domaines réservés aux hommes.
Romy Schneider - 11 rue Barbet-de-Jouy
Connue du grand public pour son rôle de Sissi l’impératrice, Romy Schneider tourne avec les plus grands : Visconti, Tavernier, Welles, Sautet. Engagée pour les droits de la femme, Romy Schneider milite dans les années 70 pour un avortement libre et signe le Manifeste des 343 pour l'avortement précisant avoir elle-même avorté.
Elle vit à Paris, rue Barbet-de-Jouy jusqu’à sa mort prématurée à 43ans en 1982, après avoir connu une grande carrière internationale. Romy Schneider reçoit en 2008 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
Simone Veil - 11 Place Vauban
Le 11 place Vauban était le lieu où Simone Veil vécut avec son mari Antoine et leurs enfants. Son discours pour le droit à l'IVG marquera l’histoire puisque le 17 janvier 1975, "la loi Veil" fut adoptée légalisant l'interruption volontaire de grossesse.
Femme politique émérite, Simone Veil repose aujourd’hui au
Une exposition présentée au Louvre fait dialoguer plus de soixante-dix chefs-d’œuvre du musée Capodimonte de Naples avec les collections du musée parisien, offrant ainsi un panorama complet de la peinture italienne du XVe au XVIIe siècle et quelques merveilles des arts décoratifs. Ce hors-série revient sur l’histoire de ce palais-musée italien et sur les œuvres majeures présentées dans l’exposition, de Masaccio à Titien, en passant par Caravage.
Au sommaire :
Dans une interview croisée, Sébastien Allard conservateur en chef du département des Peintures du musée du Louvre et Sylvain Bellenger, directeur du Museo e Real Bosco di Capodimonte de Naples reviennent sur la genèse de cette exposition, dans le cadre de la restauration du musée napolitain. Ils commentent le parti pris du dialogue instauré entre les deux collections, à travers un accrochage mêlé. Ce hors-série présente également l’histoire du palais de Capodimonte, ancienne résidence de chasse des Bourbons, qui abrite dès sa construction un musée privé, aujourd’hui l’un des plus grands d’Italie. Et découvrez en détail cinq œuvres majeures de cette exposition : la Crucifixion de Masaccio, Danaé de Titien, La Cassette Farnèse de Sbarri, Bernardi, del Vaga, la Flagellation de Caravage, et La Chute des Géants de Filippo Taglioni, un des plus exceptionnels exemples de la maîtrise du biscuit de porcelaine par la manufacture de Capodimonte.
Extrait :
Ce dialogue fait […] surgir toute une histoire, celle de nos musées, celle de deux pays qui se regardent depuis des siècles. Nos deux El Greco sont de la période italienne du peintre alors que ceux du Louvre sont de sa période espagnole. Ribera est placé dans la section espagnole au Louvre, là où, à Naples, il est considéré comme italien. Des classifications qui nous indiquent combien l’histoire de l’art reflète l’histoire des nations et leurs fictions favorites. Sébastien Allard, conservateur en chef du département des Peintures du musée du Louvre
Entretien, études d’œuvre, infos pratiques… Ce hors-série constitue une présentation richement illustrée de l’exposition « Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte » au musée du Louvre, en préparation ou en complément de votre visite !
Dans une tribune publiée par Le Monde (21/02/2022), Christophe Najdovski, maire-adjoint de Paris en charge de l’« Écologie pour Paris », développe pour la capitale de la France le concept de « ville-jardin ». Lequel fait logiquement suite à celui de ces « forêts urbaines » censées la composer. D’un oxymore l’autre inventé par Anne Hidalgo, maire candidate à la fonction suprême, aussi loin que les Français sont concernés, cela vaut 3%. Heureux Parisiens…
Chaque année depuis douze ans, le classement par chiffres d’affaires des agences d’architecture françaises publié par le magazine D’A. donne le pouls de la profession. Il n’y a plus qu’à écouter ce qu’il dit de la santé des agences en 2021.
Pour cette deuxième journée de reconnaissance au cœur des Alpes, un petit arrêt par Grenoble et le projet IntenCity, nouveau siège social de Schneider Electric réalisé par Groupe 6.
A Bagan, au Myanmar, l’ancienne Birmanie, la jungle est jonchée de temples détruits par les invasions, l’histoire et les séismes. Carnet de dessins de Jean-Pierre Heim.
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L’un des plus prestigieux musées d’Italie, le Capodimonte, ancienne résidence de chasse des rois Bourbon des Deux-Siciles, vient de fermer ses portes pour travaux. Le musée contient une collection exceptionnelle, couvrant toutes les grandes époques de la peinture italienne. Profitant de cette fermeture, le musée du Louvre s’est vu prêter les plus grands chefs-d’œuvre de la collection napolitaine : Titien, Caravage, Masaccio, Parmigiano, Bellini… Le musée du Louvre a décidé de confronter ces œuvres à des tableaux du Louvre de même maître et de même école. Ainsi un parcours sera dessiné pour les visiteurs, tout au long du salon Carré, de la Grande Galerie, de la salle Rosa, de la salle de la Chapelle et de la salle de l’Horloge. Beaux Arts Éditions s’attachera à présenter d’abord l’histoire du musée du Capodimonte, à en proposer une visite et narrer comment cette collection exceptionnelle a été rassemblée au fil des siècles. Une évocation aussi du royaume de Naples qui disparut en 1860. Enfin, la publication commentera les plus grands chefs-d’œuvre venant d’Italie ainsi que les objets d’art les plus éminents provenant des collections royales.
Exposition au musée du Louvre, du 07 juin 2023 au 04 janvier 2024
60 pages - Paru le 7 juin 2023 - Broché - 22 × 28.5 cm - EAN : 9791020408419
La mort de Louis XIV en 1715 marque le début de la Régence, une période qui voit le retour du pouvoir politique et culturel à Paris et inaugure son rôle de capitale de l’Europe des Lumières. Ce hors-série, qui accompagne l’exposition que lui consacre le musée Carnavalet, revient sur l’effervescence artistique de cette époque, des arts décoratifs à l’architecture mais aussi la peinture, avec l’arrivée d’une nouvelle génération d’artistes dont Antoine Watteau.
Au sommaire :
Les mythes & l’Histoire: Entretien croisé avec les deux commissaires de l’exposition, José de Los Llanos, conservateur en chef, responsable du cabinet des Arts graphiques et du département des Maquettes au musée Carnavalet- Histoire de Paris et Ulysse Jardat, conservateur du patrimoine, responsable du département des Décors, Mobilier et Arts décoratifs dans ce même musée. Qui est qui ? : Philippe d’Orléans, l’abbé Dubois, John Law, le duc de Saint-Simon, Cartouche… brève présentation des figures clés de la Régence. Scènes de la vie parisienne : Au début de la Régence, la cour et les principaux organes du pouvoir se réinstallent à Paris. Le Palais-Royal, résidence du duc d’Orléans, devient le nouveau centre de gravité. Les frères Crozat, richissimes financiers, la marquise de Lambert, qui tient salon, et le banquier John Law résident à proximité. Nombre d’hôtels particuliers s’élèvent dans les faubourgs Saint-Germain et Saint-Honoré. Portfolio. Les Arts décoratifs : Chaise à porteurs, pendule, fauteuil, tapisserie, porcelaine…le style Régence marque le triomphe des arts décoratifs. Peindre à l’aube des Lumières:Sous la Régence, ce sont avant tout les commandes privées qui influent sur la création artistique. Les peintres fréquentent le monde de l’opéra et du théâtre. La sensualité vénitienne s’immisce dans la capitale et Watteau impose ses fêtes galantes. Points de vue: Cinq points de vue sur la Régence : des témoins du temps, la Princesse Palatine et le Duc de Saint-Simon, mais aussi l’historien Jules Michelet et les écrivains Alexandre Dumas et Marcel Proust.
Entretien, études d’œuvre, infos pratiques… Ce hors-série constitue une présentation richement illustrée de l’exposition « La Régence à Paris (1715 – 1723). L’aube des Lumières » au musée Carnavalet en préparation ou en complément de votre visite !
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L’exposition évènement programmée à la porte de Versailles sur 3 000 m2 ravira les millions de fans de « l’Idole des Jeunes », mais pas que ! Laetitia Hallyday a confié aux organisateurs les trésors qu’elle conserve de Johnny Hallyday, le chanteur, le showman, l’homme plus intime aussi. Beaux Arts Éditions raconte un homme, vu par ses amis, Philippe Labro, Pierre Billion ou encore Jean Réno. Sa vie défile au gré des salles et de ce numéro spécial : ses costumes de scène, son bureau de Marnes-la-Coquette minutieusement reconstitué, ses objets fétiches comme la croix qui ne le quittait pas, mais aussi ses motos, une des grandes passions de sa vie. Son parcours au cinéma n’est pas oublié. Photos exceptionnelles, saisissantes, impressionnantes, surtout quand on voit cet homme seul traverser des foules en délire, tout comme des extraits de ses plus grands spectacles. Un numéro d’anthologie à la gloire de celui qui fut « le taulier », mais surtout un homme qui a tout donné à son public et marqué à jamais l’histoire de la musique et des générations entières.
Exposition à Paris | Porte de Versailles, du 22 décembre 2023 au 16 juin 2024
60 pages - À paraître le 3 janvier 2024 - Broché - 22 × 28.5 cm - EAN : 9791020408723
Cette exposition est l'occasion de porter un regard nouveau sur un fond d'images atypique au sein de la production visuelle des premières décennies du 20ème siècle : les autochromes, premier procédé de photographie en couleur, et les films pris à Paris par les opérateurs des Archives de la Planète.
Les Archives de la Planète, vaste entreprise imaginée par Albert Kahn, banquier, mécène utopiste et pacifiste, poursuivait l'ambition « d'établir un dossier de l'humanité prise en pleine vie », à un moment charnière de son histoire, à « l'heure critique » de changements aussi profonds qu'inéluctables pour reprendre les mots mêmes du géographe Jean Bruhnes, directeur scientifique du projet.
Avec près de 5 000 autochromes et 90 000 mètres de films, le fonds « Paris » des Archives de la Planète constitue l'un des plus importants fonds d'images photographiques, et cinématographiques du début du 20ème siècle consacré à la capitale. Resté relativement confidentiel en son temps et depuis, sa présentation dans le cadre de cette exposition n'en est que plus exceptionnelle.
L'exposition souligne les liens étroits de cette collection avec les grandes questions urbaines qui ont accompagné la mutation de la capitale en ville moderne, à la genèse du Grand Paris. À travers une déambulation poétique dans la ville, elle propose aux visiteurs un parcours immersif, au cœur de l'image, propre à montrer le glissement d'une capitale intemporelle, en cours de patrimonialisation, vers une métropole tournée vers l'avenir. À l'appui des 120 autochromes en couleurs et des films projetés sont exposés des œuvres et documents uniques provenant notamment des collections de la Cité de l'architecture & du patrimoine.
Une exposition en co-production avec le Musée départemental Albert-Kahn - Département des Hauts-de-Seine, Boulogne-Billancourt
L’Opéra national de Paris et l’Institut Culturel de Google annoncent un partenariat ambitieux pour valoriser l’histoire et le patrimoine du Palais Garnier. Une exposition en ligne des photographies des Etoiles du Ballet de l’Opéra, une visite virtuelle grâce à la technologie Street View et une photographie unique en ultra haute résolution du plafond peint par Marc Chagall permettront aux internautes de découvrir ou de re-découvrir les richesses de cet édifice parisien inauguré en 1875.
La salle de l’Opéra vue de la scène
Un partenariat riche et des contenus inédits Ce partenariat repose sur les technologies proposées par Google dans le cadre de son Institut Culturel pour emmener les internautes dans une visite virtuelle documentée et gratuite à partir du site : http://www.google.com/culturalinstitute/collection/op%C3%A9ra-national-de-paris?v.view=grid&hl=fr Ainsi, l’oeuvre monumentale de Marc Chagall installée au plafond de la salle de spectacle en 1964 est accessible en ultra haute résolution depuis la plateforme. 5 personnes se sont relayées pendant trois jours et trois nuits consécutifs pour photographier les moindres détails de cette composition picturale d’environ 240m2. Il s’agit de l’oeuvre la plus grande disponible sur le site en Gigapixel, une prouesse technique compte tenu de la hauteur à laquelle elle se trouve (18 mètres), des conditions lumineuses de la salle de spectacle, et du caractère circulaire et courbe du support.
La cage de scène
Un voyage dans l’espace et le temps Les passionnés de danse peuvent également retrouver les 83 portraits des Etoiles du corps de Ballet qui ont marqué l’histoire de l’Opéra national de Paris, depuis la création du titre d’Etoile jusqu’à aujourd’hui. Créée en 2013 à l’occasion du Tricentenaire de l’école française de danse, cette exposition en ligne offre un nouveau regard sur ces artistes d’exception. Enfin, les vues à 360° disponibles depuis Google Street View permettent de lever le voile sur certains espaces traditionnellement fermés au public, comme les toits ou le fameux lac du Palais Garnier qui a inspiré Gaston Leroux pour son personnage du Fantôme de l’Opéra. Pour proposer ces images, les équipes de l’Institut Culturel ont utilisé le chariot Street View, une technologie adaptée à la circulation dans des espaces exigus.
Le Lac sous l’Opéra, ses poissons, son eau à 12°C
Le Lac sous l’Opéra, ses poissons, son eau à 12°C
Les toits
Le plafond peint par Marc Chagall
Quelques jours avant, l’Opéra de Paris avait annoncé qu’un Drone avait filmé un superbe panorama de l’escalier et du plafond de Chagall.
Quelques images en avant-première du tournage en drone opéré par Freeway Drone pour le film de Laurence Thiriat « Le plafond Chagall, il y a 50 ans le scandale »
ANAPROD coproduit avec ARTE France et l’Opéra de Paris un documentaire retraçant l’histoire de ce célèbre plafond, objet de toutes les controverses: la polémique suscitée par la commande de Malraux dans les années 60, les secrets entourant la fabrication de l’œuvre mais aussi l’univers de Chagall, le plus français des peintres russes, qui va introduire la couleur à l’état pur et abolir les frontières entre le réel et l’imaginaire dans ce temple de la musique et de la danse.
Pour la première fois l’Opéra a accepté d’ouvrir ses portes pour des prises de vue en drone pour s’approcher au plus près de la toile et faire redécouvrir le faste et l’abondance du Palais Garnier. Pour ce tournage exceptionnel, Freeway Prod a conçu spécialement un drone proto-type afin de filmer le plafond de la salle principale et l’œuvre de Chagall en contre-plongée (Innovation technique Freeway).
Le musée Mendjisky-Écoles de Paris ouvrira officiellement ses portes le 11 avril dans un ancien atelier d’artiste, construit en 1932 par l’architecte Rob Mallet-Stevens, au 15 Square de Vergennes dans le XVe arrondissement de Paris.
Le lieu, qui fut à l'origine l'atelier du maître verrier Louis Barillet, abrita un temps l'oeuvre du designer Yonel Lebovici. Portant aujourd'hui le nom du peintre Maurice Mendjisky et de son fils Serge Mendjisky, le musée Mendjisky-Écoles de Paris est la première institution dédiée aux Écoles de Paris, deux générations successives d'artistes qui ont contribué à faire de Paris la capitale de l'art, du début du XXe siècle aux années 1960. Ce nouvel espace proposera également des expositions temporaires liées à la création contemporaine, aux métiers d'art et au design. Le musée est soutenu par le fonds de dotation du même nom, fondé en 2012 par le couple Serge et Patricia Mendjisky. À l'occasion de l'inauguration du musée, une grande rétrospective mettra en lumière le travail de Maurice Mendjisky, Polonais d'origine, arrivé à Paris en 1906, ami de Renoir et Picasso dont l'oeuvre est encore peu connue. L'exposition présentera une sélection de peintures de l'artiste, ainsi que ses dessins consacrés aux martyrs du ghetto de Varsovie. La Villa La Fleur, à Konstancin, près de Varsovie, accueillera l'exposition d'octobre à décembre 2014
Rétrospective Maurice Mendjisky
Lieu : Paris - Musée Mendjisky - Écoles de Paris Date : du 11 avril 2014 au 12 juillet 2014
À l’occasion de son inauguration, le musée Mendjisky Écoles de Paris présente une grande rétrospective de l'œuvre de Maurice Mendjisky, peintre de la première École de Paris, à travers une sélection de peintures et ses dessins consacrés aux martyrs du ghetto de Varsovie.
Informations pratiques :
Accès Métro : Ligne 12, Stations Vaugirard et Volontaires Bus : Lignes 39, 70, 80, 88
Ouverture Tous les jours, sauf le jeudi, de 11h à 18h
Tarifs Tarif plein : 7 EUR Tarif réduit : 4 EUR
Informations complémentairesMusée Mendjisky - Écoles de Paris15 Square de Vergennes75015 Paris Tel : +33 (0)1 45 32 37 70En savoir plus sur le lieu
Le Grand Palais, situé entre l'avenue Winston Churchill et avenue du Général Eisenhower en bordure de la Seine, a été construit entre 1897 et 1900 pour remplacer le palais de l'Industrie construit en 1855.
La coordination est confiée à l'architecte Girault, chargé également de construire le Petit Palais.
Un plan en H est imposé aux concurrents pour permettre une bonne intégration de l'édifice dans les jardins ainsi qu'un immense vaisseau pour accueillir les multiples manifestations, prévues ou imprévisibles.
Aucun projet ne s'étant dégagé du Concours lancé pour sa construction, le Grand Palais est une l’œuvre collective d'Henri Deglane, Albert Louvet et Albert Thomas.
Le premier réalisa ainsi que les bâtiments intermédiaires (barre horizontale du H), Thomas, le secteur en retour, sur l'avenue Franklin Roosevelt.
Comme au Petit Palais, la construction, qui fait appel au béton, est une structure métallique enrobée d'une façade de pierre. L'adoption du style néoclassique à la Française pour les façades marque la fin de l'éclectisme et annonce le début du XXe siècle.
Albert Louvet s'est occupé des structures du vaisseau transversal, dont le décor a disparu, et du grand escalier, compromis entre le classicisme et l'Art nouveau.
Cet escalier menait à l'origine à un vaste salon d'honneur, étudié pour pouvoir se transformer en salle de concert.
Le programme iconographique des façades fait largement appel à trois principaux sculpteurs : Georges Recipon pour les quadriges en cuivre martelé, Victor Peter et Falguière pour les groupes en bronze.
Les décors polychromes sont dus à Louis-Edouard Fournier pour la frise de mosaïque, et à Joseph Blanc pour la frise de grès cérame.
Entre 1900 et 1937, le Grand Palais reçoit périodiquement le Salon (exposition annuelle de tableaux contemporains), les expositions des sociétés d'artistes et diverses manifestations telles que le salon de l'auto, le salon de l'aviation, le salon des arts ménagers ainsi que des concours hippiques.
Le Palais de la découverte est installé en 1937 dans la partie ouest du bâtiment soit 25 000² sur un total de 40 000 m².
La création d'autres centres d'exposition dans Paris et à la périphérie qui délocalisent les activités, change la nature de ses activités.
Après les réfections entreprises sous le ministère de Malraux, le Grand Palais concentre ses activités sur la culture, les expositions temporaires majeures
Grâce à l’association Galeries mode d’emploi (renouvelée en janvier dernier) et au Comité des galeries d’art, Paris va enfin se doter d’un Gallery Week-End comme l’ont déjà fait Berlin ou Bruxelles. Ce premier rendez-vous aura lieu du 23 au 25 mai.
Son nom de code est « Choices ». Des choix portés par 36 galeries contemporaines du Marais, de Saint-Germain des Prés et de Belleville, qui avaient besoin d'un rendez-vous au printemps, loin des moments forts que sont la FIAC ou ParisPhoto auxquels elles participent à l'automne. D'où cette date de fin mai. Mais « Choices » sera également une exposition d'ouverture à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts où chaque galerie présentera un artiste dans un accrochage animé par le directeur de l'ENSBA, Nicolas Bourriaud, et de jeunes commissaires. Pour élargir encore l'offre, cet événement s'ouvre également à l'hébergement à l'Hôtel Meurice de collectionneurs étrangers invités par les galeristes. D'Art Concept à Jocelyn Wolff, ces 36 galeries sont aussi bien celles de marchands historiques que de nouvelles venues sur la scène contemporaine parisienne.
Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet, candidates à la mairie de paris. Crédits photo : PATRICK KOVARIKKENZO TRIBOUILLARD/AFP
Donnée battue dans les XIIe et XIVe arrondissements, Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait perdre la mairie de Paris, même si elle remportait la majorité des suffrages exprimés. Explications.
Nathalie Kosciusko-Morizet affiche une légère avance sur sa rivale de gauche, qui reste cependant favorite. Mais la candidate UMP pourrait perdre la mairie de Paris, quand bien même elle aurait obtenu la majorité des suffrages exprimés. Une spécificité due au mode de scrutin en vigueur à Paris - mais aussi à Marseille et à Lyon -, où l'élection est morcelée en deux étapes. Premièrement, on élit des conseillers dans chacun des vingt arrondissements. Puis dans un second temps, 163 élus sont désignés parmi eux pour siéger à Paris, et désigner le nouveau maire.
● Une circonscription morcelée en vingt arrondissements
La commune de Paris n'est pas une circonscription unique. Elle est morcelée en secteurs électoraux, qui correspondent aux arrondissements. Les Parisiens ne votent donc pas pour une seule liste à l'échelle de la ville, mais pour des listes propres à chaque arrondissement, selon les règles en vigueur pour les communes de plus de 1000 habitants: dans chaque mairie d'arrondissement, la liste qui obtient la majorité absolue au premier tour, ou celle qui arrive en tête au second tour remporte la moitié des sièges. Le reste est partagé à la proportionnelle entre toutes les listes qui ont obtenu 5% au moins, y compris celle arrivée en tête.
Par exemple, dans le XVIe arrondissement où Claude Goasguen a été réélu au premier tour avec 65% des voix, sa liste UMP-UDI-MoDem devrait remporter d'office 13 des 26 sièges du conseil d'arrondissement. Puis le reste des sièges se répartira de manière proportionnelle entre toutes les listes qui ont obtenu plus de 5% des voix, y compris celle de droite qui est arrivée en tête. Au final, la liste de Claude Goasguen devrait donc obtenir près de 19 sièges, quand celle du socialiste Thomas Lauret (13%), arrivé en deuxième position, n'en obtiendra pas plus de trois. Il y a donc une forte prime majoritaire qui donne une avance confortable au vainqueur.
● Le XIIe et le XIVe, des arrondissements clés acquis à la gauche
Ce mode de scrutin donne un poids important aux arrondissements les plus peuplés, comme le XVe, qui compte 36 conseillers d'arrondissement, ou le XVIIIe, qui en compte 30. Mais ces deux arrondissements sont traditionnellement acquis respectivement à la droite et à la gauche. Par contre, le XIIe et le XIVe arrondissement, qui comptent chacun 30 sièges, sont considérés comme des circonscriptions clés à gagner pour remporter la mairie de Paris. Or les listes socialistes sont données en tête dans les deux.
● Un mode de scrutin controversé
Par ce mode de scrutin, le candidat qui a remporté le plus d'arrondissements est élu maire de Paris, même s'il n'a pas obtenu le plus grand nombre de suffrages au total. Par exemple, Bertrand Delanoë a remporté la mairie en 2001 alors que la droite était majoritaire en nombre de voix. La même année, Gérard Collomb a été élu dans les mêmes conditions à Lyon. Ce mode de scrutin peut donc poser des problèmes de représentativité démocratique. Par ailleurs, les conditions dans lesquelles ces règles ont été adoptées sont régulièrement critiquées. Elles ont été mises en place en 1982 par Gaston Defferre, alors ministre de l'Intérieur… et candidat à sa propre réélection à Marseille. Ce qui pose un problème de conflit d'intérêts.
Comment Hidalgo peut gagner Paris avec moins de voix que NKM
Donnée battue dans les XIIe et XIVe arrondissements, Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait perdre la mairie de Paris, même si elle remportait la majorité des suffrages exprimés. Explications.
Exposition L’art moderne au Musée de La Cour d’Or. Un regard sur le XXe siècle. Entre 1957 et 1987, le Musée de La Cour d’Or a constitué, grâce à une politique d’acquisition ambitieuse et systématique, un ensemble remarquable d’œuvres du XXe siècle comprenant plus d’une centaine d’estampes, de dessins, de peintures, de sculptures et de tapisseries. Sans prétendre à une histoire de l’art du XXe siècle, les œuvres rassemblées mettent l’accent sur les peintres qui explorent en France des voies nouvelles de l’abstraction après la seconde guerre mondiale. Passés à la postérité sous le nom de Nouvelle École de Paris, ces artistes se détachent du monde visible, mais se souviennent du cubisme, du fauvisme en même temps qu’ils conçoivent leurs œuvres comme des actes totalement libres, un ensemble de gestes effusifs à interpréter a posteriori. Les voies empruntées abondent : Bazaine, Manessier ou Lapicque s’inspirent de la nature quand d’autres peintres abstraits, comme Debré ou Soulages, trouvent dans l’expansivité du geste le vecteur de leurs émotions. Rarement exposées, les œuvres modernes du Musée de La Cour d’Or ont été peu étudiées et publiées. Elles demeurent largement méconnues du public en dépit de leur qualité et leur variété. L’exposition est l’occasion de publier un catalogue exhaustif du fonds, abondamment illustré et rédigé par les spécialistes reconnus des artistes exposés. Une campagne de restauration permet aujourd’hui de déployer cette collection et de la redécouvrir sous un jour nouveau - See more at: