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Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

Le salon du livre de Casablanca (Maroc):13 février : ce qui m’aurait sûrement intéressé

Au pavillon France : Jean-Marie Villemot, présentation de son ouvrage « Les petits hommes d’Abidjan. »

 

 

Venu à Abidjan en pleine guerre civile visiter une mourante, le père Brigand n'a pas perdu la foi en Dieu, mais sa légendaire foi en l'être humain est mise à mal. A peine arrivé, il se retrouve face à face avec un cadavre, celui de Modeste Lefort, un blanc assassiné de façon particulièrement macabre : il a été égorgé, on lui a tranché les lèvres, et on l'a coiffé d'un grotesque bonnet violet. Des détails étranges attirent l'attention du prêtre : la présence de fourmis et de talc sur le corps ainsi qu'une forte odeur d'encens dans la pièce. Pour le commissaire Innocent Blé, il s'agit d'un crime racial. Les faits semblent lui donner raison puisque le lendemain, la mort frappe de nouveau, et dans des circonstances similaires. Pourtant, le père Abel Brigand persiste à croire que les victimes n'ont pas été choisies au hasard. Plus exotique, plus sombre aussi que les précédentes enquêtes d'Abel Brigand, les petits hommes d'Abidjan est à la fois un magistral roman d'énigme et un portrait fouillé, terrible malgré l'humour, de la Côte d'Ivoire en perdition.

 

 

 

http://www.amazon.fr/petits-hommes-dAbidjan-Jean-Marie-Villemot/dp/2743616008

 

 

Rencontre avec Abdelhak Azzouzi autour de son livre « Autoritarisme et aléas de la transition démocratique dans les pays du Maghreb. »

 

 

Les trois pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) illustrent diverses trajectoires de la démocratisation. L'objectif de cette étude est de comprendre la longévité des autoritarismes maghrébins alors que paradoxalement des politiques de "démocratisation" et de "libéralisation" ont été initiées et orientées dans les trois pays, tantôt de façon similaire, tantôt de façon contradictoire.

 

 

 

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=22624 medium_driss_benzekri.jpg

Table ronde : « Démocratie et droits de l’homme »

 

 

Avec Abdelhay El Moudden, Driss Benzekri

 

 

 

 

 

Portrait : Driss Benzekri, opposant hier, partenaire aujourd'hui

 

 

 

 Sur sa jeunesse volée, Driss Benzekri ne s'étend pas. "On sent que la blessure est toujours là, mais ce n'est pas quelque chose qui nous pourrit de l'intérieur. On tente de dépasser cela, de ne pas en rester au stade de l'amertume", dit-il simplement. "On" pour ne pas dire "je" et pour rappeler aussi qu'ils sont des milliers à avoir subi le même sort sous Hassan II, le père de l'actuel souverain marocain, Mohammed VI.

Driss Benzekri est impénétrable. S'il s'exprime volontiers, il se confie peu. Sa parfaite maîtrise de lui-même cache mal une grande sensibilité. Ce militant d'extrême gauche reconverti dans la défense des droits de l'homme avait 24 ans quand il est entré en prison, en 1974, 41 ans quand il en est sorti, en 1991. Son tort ? Avoir dirigé une organisation marxiste-léniniste, Ilal Amam.

Opposant hier, partenaire aujourd'hui... Parce qu'il a accepté, en novembre 2003, de présider l'Instance équité et réconciliation (IER), un organisme chargé par le roi de faire la lumière sur les graves violations des droits de l'homme perpétrées entre 1960 et 1999, Driss Benzekri n'en finit pas de susciter la polémique au Maroc. Pour les uns, il a été "récupéré par le "makhzen"" (pouvoir monarchique). Pour les autres, il est au contraire "un visionnaire" qui a raison de parier sur Mohammed VI et sa volonté de démocratiser le Maroc.

Après avoir instruit plus de 16 000 dossiers - dont presque 10 000 devraient aboutir à des indemnisations -, l'IER a achevé son mandat en novembre. Dans son rapport final, l'Instance recommande une révision de la Constitution, pour assurer la séparation des pouvoirs, en particulier l'indépendance de la justice. Elle demande par ailleurs à l'Etat de présenter ses excuses aux victimes des "années de plomb". Le pouvoir donnera-t-il une suite à ces recommandations ? Benzekri s'en dit persuadé. Ses détracteurs, eux, sont sceptiques.

D'origine berbère, issu d'une famille modeste, Driss Benzekri était enseignant avant d'être envoyé en prison. Là-bas, au fil des années, il a abandonné ses idées révolutionnaires pour se consacrer à la question des droits de l'homme. Après sa libération, ce spécialiste de poésie berbère s'est lancé dans des études de droit international et a obtenu un master à l'université d'Essex, en Grande-Bretagne. Il s'intéresse plus particulièrement à la naissance du Tribunal pénal international.

"Récupéré" ? Driss Benzekri conserve son air impassible. A peine note-t-on un léger haussement d'épaules. "Il faut être inconscient pour dire une chose pareille. C'est de l'ordre de l'insulte, mais j'accepte ce genre de débordements. Cela fait partie de la liberté d'expression", répond-il en souriant, d'une voix si douce et si ténue qu'elle surprend toujours ses interlocuteurs. Est-il blessé par ces attaques ? Il assure que non, sans réellement convaincre.

"Je lui dis toujours : Dieu aurait pu te créer en nuage car on te voit mais on ne te touche jamais !", raconte en riant l'un de ses amis, Salah El Ouadie, membre de l'IER, lui aussi ancien détenu politique. A l'entendre, Benzekri a toujours été discret, presque effacé, et travailleur. "Il vit de thé, café et cigarettes. Il peut rester des jours entiers sans manger ni dormir. Mais il sait saisir une chance quand elle se présente, explique-t-il. La justice transitionnelle (entre dictature et voie démocratique) au Maroc, c'est lui."

De leurs années communes de détention, Salah El Ouadie garde en mémoire une scène révélatrice "du sens de la dignité humaine" de Benzekri. Cela se passait au centre d'interrogatoires et de tortures de Derb Moulay Cherif de Casablanca, en 1975. "Un détenu a été malmené devant nous. Driss s'est interposé. Le gardien l'a jeté à terre et roué de coups en hurlant : 'Demande grâce !' Driss a refusé. Son bourreau a continué jusqu'à ce qu'il perde connaissance."

Sans l'IER, Khadija Rouissi estime qu'elle n'aurait jamais retrouvé le corps de son frère, Abdelhaq. La dépouille de ce garçon de 25 ans, arrêté en 1964, vient d'être exhumée et identifiée près de Casablanca. "Longtemps, j'ai mené un combat en solitaire, comme tant d'autres. Benzekri nous a rassemblés et donné une stratégie", explique la jeune femme, pour qui le président de l'IER a le mérite de croire que "tout est possible", à condition de s'en donner les moyens et d'accepter de négocier.

Pour d'autres, on ne négocie pas avec le makhzen. Une fois entré dans son orbite, on est inévitablement aspiré... et récupéré. Tel est l'avis d'Abdallah El Harif, ancien compagnon de route et de détention de Driss Benzekri. Pour lui, l'IER est "une officine makhzenienne", habilement brandie pour justifier la transition démocratique au Maroc. El Harif reproche à Benzekri de "cautionner la continuité" au lieu d'exiger de "vrais" changements. "Son attitude est dangereuse car le système qui a permis les exactions du passé est toujours là", estime-t-il.

Abdelhamid Amine a lui aussi été un proche de Benzekri. Sa geôle faisait face à la sienne dans les années 1980. Aujourd'hui président de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH), M. Amine se montre tout aussi critique sur le cheminement de son ami. "Les exactions continuent au Maroc et l'impunité demeure. Comment donner crédit aux recommandations de l'IER ?", s'interroge-t-il, en soulignant que le rapport final de l'Instance "se garde bien de toucher au caractère absolu de la monarchie", ce qui empêche à ses yeux de croire à l'établissement d'un Etat de droit.

Pour Abraham Serfaty, l'un des plus célèbres opposants au roi Hassan II, lui aussi membre dirigeant, autrefois, d'Ilal Amam, Benzekri est "un type bien" et ne mérite pas d'être blâmé. "Il est à la fois courageux et honnête, en aucun cas manipulable. J'estime qu'il a eu raison d'accepter de présider l'IER", dit-il. Cette opinion est partagée par son épouse, Christine Daure-Serfaty, avocate. Certes, il reste beaucoup de progrès à faire au Maroc, et se débarrasser du poids de quarante années de plomb ne sera pas chose facile, estime Mme Serfaty. Mais, pour elle, il est regrettable de voir que "tout ce qui vient du 'makhzen' est d'entrée de jeu considéré comme négatif et (que) Driss Benzekri en paie le prix".

Florence Beaugé
Source : Le Monde

 

 

 

http://www.yabiladi.com/article-politique-848.html

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Rencontre : « Les créateurs de la diaspora marocaine » avec : Issa Aït Belize, Taha Adnan, Leila Ghandi, Yasmine Kassari.

 

 

http://www.leilaghandi.com

 

Par : Frédéric Brizaud

 

Ce mois-ci nous vous proposons une rencontre étonnante avec Leïla Ghandi une jeune baroudeuse comme on n'en fait plus. Au-delà de ces talents de photographe et d'écrivain, Leila a ce rare talent de nous faire aimer le monde tel qu'il est.

 

Vous avez le voyage dans la peau puisqu'à 25 ans vous avez déjà presque fait le tour du monde. D'où vous vient ce besoin de voyager ?


J'ai toujours voyagé. Petite, avec mes parents et mon frère, on partait tous les ans quelque part, jamais dans des groupes organisés. Une carte du pays à la main de ma mère, une voiture entre les mains de mon père, et mon frère et moi, à l'arrière. J'ai été initiée très jeune au goût de l'aventure, de la découverte, et à la débrouillardise. A 15 ans, j'ai fait mon premier voyage seule, d'abord en Europe, puis l'Australie, la Thaïlande. Le voyage a toujours fait partie de ma vie. Je ne me suis jamais réveillée un matin en me disant " Ah tiens j'aimerais bien voyager ", ça a toujours fait partie de ma vie, de mes projets, de mes envies. Une graine que mes parents ont semée et que j'ai moi-même cultivée au fil des années. Souvent certains s'aventurent à me demander : " Mais qu'est-ce que tu fuis comme ça ? ! ". Je souris. Je ne fuis pas. Au contraire, je me rapproche. Je me rapproche de moi-même, de ce que je suis, de ce que serai, et de ce que je dois être. Parce que voyager, partir, c'est aller vers l'Autre, que cet Autre soit un homme, un paysage, un arbre, une pierre, une culture, une croyance... C'est découvrir l'Ailleurs, pour mieux se rendre compte, mieux comprendre de quoi nous sommes fait et qui nous sommes réellement. Voyager, ce n'est pas seulement découvrir les autres, c'est aussi, et peut-être même surtout, se découvrir soi-même. C'est donc pour moi à chaque fois une merveilleuse aventure, pleine de surprise, pleine d'émotion, et pleine de Vérité.

 

Vous allez prochainement publier votre carnet de voyage sur votre séjour en Chine dans lequel vous racontez votre expérience, avec d'ailleurs beaucoup d'humour. En quoi la Chine vous a-t-elle le plus marqué?


La Chine m'a marqué, et elle continue à me marquer. Chaque jour passé là-bas était source constante d'étonnement. Intarissable. Chaque coin de rue, chaque train, chaque repas, chaque conversation... Tout. Je pense qu'en réalité, il n'y a rien eu qui ne m'ait pas marqué. Quand on parle de dépaysement total, l'expression est à comprendre littéralement. Rien n'est pareil, et il faut savoir s'adapter. Savoir respecter, et peut-être, si on se donne le temps, essayer de comprendre. (C'est aussi une des raisons pour lesquelles je privilégie le long voyage en immersion à l'escapade de deux semaines: parce que seul celui-là nous autorise à regarder de plus près, à nous interroger, et à véritablement chercher des réponses).
Mis à part les contrastes culturels qui, quasi-systématiquement, débouchent sur des péripéties surréalistes, et que vous aurez peut-être l'occasion de lire dans mes " Chroniques de Chine ", je pense que si je ne devais retenir qu'une seule chose de la Chine, c'est ça : la Chine n'est pas un pays, c'est un continent. L'Empire du Milieu. L'intersection de cultures, de religions, de langues toutes différentes les unes des autres. Au Nord, les Chinois ressemblent à des Mongols, les portraits de Mao laissent la place à ceux de Ghenjis Khan, et les chevaux galopent librement dans Gobi ; au Sud, les Chinois ressemblent à des Vietnamiens, cuisinent différemment leur poulet, et les femmes s'affairent dans les rizières ; à l'Ouest, les Chinois ressemblent à des Afhgans, sont musulmans radicaux, et leur terre est aussi aride que les déserts Ouzbèques ; au centre, ce sont les Chinois que nous connaissons tous. De bus en bus et de train en train, on peut constater, à l’œil nu, les changements de décor. Et on sait qu'avec ce décor là, changent aussi les croyances et les modes de vie. Et ça, c'est impressionnant.

 

Qu'est-ce que la photographie vous apporte en plus de vos écrits?
Et qu'est-ce que mes écrits m'apportent plus que la photographie? ...



J'écris depuis que j'ai appris à écrire. Je photographie depuis que j'ai appris à regarder. Je pense qu'il faut plus de temps pour apprendre à regarder. Tout le monde voit, mais tout le monde ne regarde pas forcément. La photo est le support de ce qui n'a pas de mot.
La photographie est pour moi un acte d'amour. Amour pour un moment, un regard, une expression, une scène de vie, un acte impulsif, comme pour témoigner. Témoigner de l'existence, de la présence de ce qui aura suscité en moi ce sentiment. La photo témoigne de l'Autre, les écrits témoignent de soi-même. Ce sont pour moi deux choses complètement distinctes, et desquelles je ne peux me passer. L'une comme l'autre se suffit à elle-même, mais c'est en les combinant que pour moi elles prennent tout leur sens. J'ai besoin des deux.

 

Vous avez obtenu un diplôme de marketing à Sciences-Po et pourtant vous avez choisi le sac à dos plutôt que le sac Vuitton. Pourquoi ce choix?


C'est vrai qu'il aurait été sans doute plus logique que je sois aujourd'hui responsable marketing, ou que je continue à être chargée de mission en relations internationales pour la Chambre de Commerce. Mais ce que je fais aujourd'hui est le fruit de plusieurs années d'introspection, de chemin. Je connais ma voie depuis longtemps, et j'ai décidé de la prendre. Donner à mes rêves et convictions les moyens d'exister. Laisser de côté le confort et la sécurité matérielle pour m'adonner entièrement à mes passions. Je sais que mon épanouissement personnel et professionnel passe par là. Etre reporter-photographe est le point de convergence de trois choses fondamentales pour moi : le voyage, l'écriture, et la photo.
Et puis voyager sac au dos, c'est s'offrir cette liberté. Cette liberté de ne choisir sa destination que lorsque vient l'heure de prendre le train. Cette liberté de n'avoir sur soi que trois t-shirt et deux pantalons. Cette liberté de rester deux jours de moins ou deux mois dans plus dans une ville, parce que l'envie, ou notre bienveillante intuition, nous l'aura fait comprendre. Cette liberté de se savoir libre, véritablement. Se laisser aller, au gré des rencontres et des conseils de routards. Voyager sac au dos, c'est un état d'esprit. C'est cet état d'esprit que quelqu'un a quand il se donne le temps. C'est se donner les moyens d'être plus à l'écoute, d'avoir les sens plus en alerte, et d'être plus ouverts aux signes qui nous entourent, et à leur beauté.
Les rencontres, les trains surchargés, le manque de confort, le petit vieux qui s'endort sur mon épaule, le rire des enfants, les paysages, les sourires, les larmes, l'euphorie, la crainte, le risque, l'adrénaline, la découverte, l'Histoire, les expéditions, les jeeps, l'Himalaya, la cordillère des Andes, la Grande Muraille, Machu Pichu, les steppes, Iguazu, les déserts, Uyuni, Torres del Paine, le lac Baïkal, la Sibérie, Ushuaïa, le camping, les sentiers pas battus, l'altitude, le Jokhlang, Pacha Mama, les prières, les cathédrales, les temples, les monastères, les mosquées, les églises, les synagogues, les chiliens, les péruviens, les mongols, les boliviens, les chinois, les tibétains, les argentins, les russes, les polonais, les tchéks, les arbres, les pierres, les chiens, les chevaux, la communication, les altercations, l'échange, le soleil, la chaleur, les moustiques transgéniques, les nuits trop froides pour réussir à s'endormir sous la tente, les chants au coin du feu, les rires, le kung fu, les routards, le sac à dos trop lourd, les auberges de jeunesse, les vols de mes appareils photo et caméra, les écrits qui disparaissent, les souvenirs qui restent, les balades en bateau, les bus ratés, le stress, le speed, les amis que l'on croise, les autres que l'on perd, les coups de blues, la solitude, les musiciens centenaires du pont Charles, le jazz des années 20, les karaokés pékinois, les rizières, les insectes dangereux, les cybercafés qui nous rattachent au monde, les nuits sans sommeil, le ciel étoilé de Terelj, les nouilles lyophilisées, la purée en poudre, le riz aux oeufs, le Tian Cha, l'eau des rivières, le lait fermenté de jument, la vodka, le baïjo, les chapatis, la sagesse des tibétains, la lumière des temples, le respect, la tolérance, l'acceptation, la simplicité, l'apprentissage, l'épanouissement, le dépassement de soi, l'émerveillement, les yeux qui brillent, l'humilité, les au revoirs, les adieux, les aspirations, les doutes, les certitudes. Je vis ces choses là tant que je peux. Et ces choses là, je pense, ne peuvent se vivre quand on a un sac Vuitton au bout du bras.

 

 

Quel est votre prochain projet de voyage ?


J'ai beaucoup de projets, beaucoup de rêves. Et si on a des rêves, il faut leur donner les moyens d'exister... Alors j'ai des projets plein la tête, à peine revenue je pense généralement déjà à la prochaine aventure. Un tour du monde est en prévision. Une année environ. Sac au dos, appareil photo, stylo, et caméra. J'ai déjà mon itinéraire noté sur mon map monde.
Mais il est possible qu'avant cela, j'aille quelques mois en Thaïlande, le temps d'y vivre un peu, d'écrire mon roman, et réaliser un projet photographique. Pourquoi la Thaïlande ? Parce que ce pays à été mon premier coup de cœur avec l'Asie, et que j'ai envie de retomber quelques instants dans les bras de ce premier amour.

 

http://www.leilaghandi.com

 

Faîtes-nous part d'un site web ou d'un projet Internet intéressant pour une prochaine interview :

Chronique par Frédéric Brizaud
Site :
www.photophiles.com
E-mail : info@photophiles.com

http://www.photophiles.com/archive_interview/archives_interview_leila_ghandi.htm

 

Accessoirement, Leila Gandhi est la fille d’une copine marocaine.

 

 

Rencontre avec Malek Chebel autour de son livre « L’Islam et la raison »

 

 

Quand l'islam va mal, la voix de la raison peine à se faire entendre... Certaines époques ont été fastes pour la réflexion et les idées musulmanes : la dynastie abbasside à Bagdad, l'Espagne musulmane avec Grenade et Cordoue, ou encore l'Egypte des Fatimides. Des doctrines, des mouvements, des hommes ont incarné les aspirations à la liberté et au progrès inhérentes à toute société humaine. Mais ces explorations intellectuelles ont souvent tourné aux combats fratricides : déjà s'affrontaient les tenants d'une orthodoxie réactionnaire et les défenseurs de la raison, tels Averroès, Farabi, Ibn Khaldun... Dans cette flamboyante synthèse, Malek Chebel, auteur du très remarqué Dictionnaire amoureux de l'islam, retrace l'histoire de ces conflits, au cœur même du monde musulman. Depuis le prophète Mohammed et les premiers libres-penseurs - les Mu'tazilites (VIIe-VIIIe siècles) - jusqu'aux réformistes actuels tentés par la modernité face à des intégristes obtus et violents, Malek Chebel interroge en filigrane le message du Coran. Une réflexion essentielle pour comprendre les défis de l'islam en Europe aujourd'hui.

 

 

 

http://www.yabiladi.com/livre/fiche-470.html

Commentaires

  • Des gens intéressants, des rencontres qui ouvrent un peu plus les portes vers l'autre, vers les sensations, les sentiments.
    Merci pour ce partage Laura.

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