Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Marie CURIE(1867-1934)
"Dans la vie, rien n'est à craindre, tout est à apprendre"
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"Dans la vie, rien n'est à craindre, tout est à apprendre"
40 ans de mouvements de libération des femmes…
et maintenant ?
Exposition, débat, rencontre, projection
du 23 novembre au 4 décembre 2010
dans les bibliothèques de Lyon
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ar Claire Bommelaer
08/11/2010 | Mise à jour : 11:06 Réagir

Ah! ma vieille maison, il y a longtemps que je ne l'ai revue. C'était une bonne maison, simple… Figurez-vous qu'on vient seulement ces années-ci d'être forcé de déraciner ce qui restait du noyer de mon enfance. J'aurais voulu conserver ce décor.»
Ainsi parlait Colette, soixante-deux ans après avoir quitté sa maison natale de Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne). Plus qu'une habitation, elle fut une source d'inspiration pour l'écrivain. «C'est un personnage clé de ses romans»,raconte Frédéric Maget, président de la Société des amis de Colette. Vaste, un peu «revêche», selon l'expression de l'auteur, la demeure est aujourd'hui en danger.
En 2007, après être passée de main en main par le biais d'héritages, elle fut mise en vente. «Le prix affiché était de 300.000 euros. Nous avons essayé de la faire racheter par le conseil général de l'Yonne et par la commune, afin qu'elle puisse ouvrir au public», dit Frédéric Maget. Mais les charges, notamment celles liées à l'entretien, apparurent trop lourdes à la Mairie de Saint-Sauveur, qui possède déjà un musée lié à l'auteur. Depuis, la maison sèche sur pied, en indivision, tandis que ses propriétaires ne parviennent pas à s'entendre. «Un juge a été saisi et nous craignons que la maison ne soit mise aux enchères», dit Frédéric Maget.
Avec Foulques de Jouvenel, ayant droit de Colette, l'association crée un fonds de dotation, afin de pouvoir racheter Saint-Sauveur. Mardi soir, le public est convié à une soirée de fundraising avec l'objectif de recueillir 180.000 euros.
En trois mois, dix-huit artistes ont donné leur accord pour participer, à titre gracieux, à un spectacle fait de lectures, de saynètes, de chansons et de films d'archives. Le metteur en scène Robert Carsen s'est prêté au jeu de ce spectacle hors norme. «C'est aussi grâce à lui que je suis là», s'amuse Judith Magre, qui lira une lettre de Sido à Colette, demain soir. Avec elle, des personnalités comme Danièle Delorme, Guillaume Gallienne, Juliette, Micheline Presle, Arielle Dombasle, Mathieu Amalric ou encore Carole Bouquet - pour qui Colette «est une passion» - seront tour à tour sur scène. «Nous n'avons pas voulu d'un show statique, composé de seules lectures. Ce qu'il faut, c'est arriver à transmettre la vitalité de Colette», explique encore Frédéric Maget.
Symbole de la femme libre, Colette fut écrivain, journaliste, mère, artiste de music-hall, femme mariée, vivant pourtant une relation avec une femme, et revendiquait son indépendance. Demain soir, tous rendront hommage à celle qui disait: «Je veux faire ce que je veux.»
«Colette en scène», le 9 novembre, au Théâtre du Châtelet (Paris), à 20h30. Places: 15,40 ou 60 €.
Par Christine Ducros, Marie-Amélie Lombard
14/10/2010 | Mise à jour : 10:46

Crédits photo : DENIS/REA/DENIS/REALes portes de ces cénacles très masculins s'entrouvrent aux dirigeantes. Doit-on les forcer avec des quotas ? Confidences de femmes qui en ont déjà franchi le seuil.
Par Caroline De Malet
08/10/2010 | Mise à jour : 18:35
JEAN SEVILLIA
18/10/2008 | Mise à jour : :
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Le film ce soir sur Arte
Par Thierry Clermont
29/09/2010 | Mise à jour : 18:03 Réagir

Rares sont ceux qui savent son nom, et c'est à peine si on connaît son portrait par Nadar: Alexandre Manceau y apparaît figé, tourmenté, las; il a quarante-six ans et est déjà gagné par la tuberculose qui l'emportera deux ans plus tard. Il fut le dernier compagnon de George Sand ; leur liaison aura duré une quinzaine d'années. La postérité l'a oublié. «Son talent de graveur, sa fierté, son humour gouailleur, son courage, son habileté manuelle, son activité, ses emportements, son amour, son inlassable bonté et ses secrets disparurent avec lui» , souligne Évelyne Bloch-Dano, à qui l'on doit précédemment Madame Zola et Madame Proust . L'histoire n'a retenu que les noms de ses amours prestigieuses : Musset, Chopin et Mérimée. George Sand a certainement sa part de responsabilité : le fils de limonadier Alexandre Manceau n'apparaît dans aucun de ses livres, pas même dans Histoire de ma vie. Ils se rencontrent à Nohant lors de la Noël 1849; son amie Marie Dorval, la muse de Vigny, vient de disparaître et Chopin va la suivre; Sand vient d'achever un nouveau roman champêtre: La Petite Fadette. Elle a quarante-cinq ans, Manceau en a trente-deux.
Carla Bruni-Sarkozy fait partie des 45 personnalités les mieux lookés de la planète, selon le classement annuel du magazine américain Vanity Fair.
Romancière et dramaturge autrichienne d'avant-garde. Écrivaine à succès, voire à scandale, elle est considérée comme l'auteur de langue allemande le plus important de sa génération. La Pianiste, son septième roman a été traduit dans de nombreux pays et adapté au cinéma avec succès. Par sa vision critique de la société autrichienne, elle est souvent comparée à Karl Kraus, Kurt Tucholsky ou Thomas Bernhard. En octobre 2004, elle a reçu le prix Nobel de littérature et tout de suite souhaité que sa consécration ne soit pas portée au crédit de son pays.
La vidéo "Women in Art", réalisée par Philip Scott Johnson, est une hymne impressionnante consacrée à l'histoire de l'art à travers l'image de la femme. La musique est celle de Yo-Yo Ma jouant la Sarabande de la Suite pour Violoncelle n° 1 de Bach. Cette vidéo, téléchargée sur de nombreux sites vidéo collaboratifs, a créé une vraie euphorie sur le web. Rien que sur le site YouTube, elle a été visionnée par plus de 5,3 millions visiteurs et elle a suscité plus de 10.000 commentaires endéans 2 mois. Le nombre de visions atteint 10 millions en mi-2009. La vidéo est référencée sur des centaines de blogs à travers le monde.
Cette vidéo est un vrai chef d'oeuvre d'art digital sur les plans de la maîtrise technique et de la créativité artistique. Philip a créé 15 autres vidéos intéressantes, accessibles sur YouTube, moyennant le logiciel de "morphing" d'images FantaMorph d'Abrosoft. Les oeuvres d'art utilisées pour la création du film "Women in Art" ont été répertoriées par Boni, instructrice professionnelle au "Fayetteville Technical Community College" sur son site http://www.maysstuff.com/womenid.htm dédié aux novices de l'Internet.
Alice Ferney
20/08/2009 | Mise à jour : 12:39
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Cf. mes autres notes et notamment mes poèmes sur Virginia.
Déplorant que la vraie vie fût ailleurs, Rimbaud cherchait la clé du festin ancien. Judith Chavanne sait que la porte qu'il faut ouvrir pour y accéder est à l'intérieur de nous-mêmes. Au lieu de côtoyer stérilement les choses, nous serions prêts à en accueillir l'empreinte, et à empreindre à notre tour tendrement l'argile du monde; cet échange, si nous y consentons, nous laisse une marque. Les poèmes rassemblés ici la rendent lisible et la confirment contre toutes les puissances d'effacement. Recevoir "la douce aumône", c'est aussi en recevoir le sceau dans notre paume, dans notre "chair émue" - le signe attestant que nous aurons vraiment vécu.
Jean-Pierre Lemaire
Judith Chavanne est née en 1967. Elle vit et enseigne en Ile-de-France. Elle a publié un premier recueil de poèmes. Entre le silence et l'arbre, en 1997 (Gallimard) et collabore à diverses revues.
Judith Chavanne, La douce aumône, Editions Empreintes, 2001.
L’actrice oscarisée à deux reprises pourrait incarner Margaret Thatcher au cinéma.
http://www.liberation.fr/cinema/0101644789-meryl-streep-en-dame-de-fer
| 25.06.10 | 18h37 • Mis à jour le 25.06.10 | 18h37
http://www.liberation.fr/sports/0101643287-jeannie-longo-51-ans-championne-de-france-du-contre-la-montre
La cycliste décroche son 57e titre national toutes épreuves confondues.
L’évocation du rôle de Lydia Delectorskaya auprès de Matisse pendant plus de vingt ans, de 1932 à 1954, permet d’éclairer le processus de création de l’artiste et la façon rigoureuse dont était organisée sa vie au quotidien, centrée sur son travail auquel il s’adonnait avec discipline.
Lydia D. est l’axe de cette organisation, indispensable à la créativité et à l’inspiration de Matisse. Elle veille, d’un point de vue matériel, sur la vie de l’atelier de l’appartement du Régina à Nice, de la villa « le Rêve » à Vence. Elle est ainsi la muse qui réunit les conditions favorables à la création artistique.
Lydia D., muse, est aussi modèle. Son visage et sa silhouette deviennent un point de référence de l’œuvre du peintre. Elle est le modèle principal de Matisse, qu’il dessine et peint exclusivement de 1935 à 1939, puis par périodes pendant les quinze années suivantes, et se trouve ainsi à l’origine de très nombreux chefs-d’œuvre de Matisse.
Présentée au musée départemental Matisse du Cateau-Cambrésis du 27 février au 30 mai 2010, sous la forme d’un hommage à la personnalité de Lydia Delectoskaya qui a contribué à sa création, l’exposition de Nice présente Lydia, en tant qu’assistante et modèle, qui a influencé le travail du maître à Nice et à Vence, lieux de création de nombreux chefs-d’œuvre.
Le parcours de l’exposition : 105 œuvres (dont 16 peintures et 77 dessins) dont 89 prêts
- Villa, niveau 0 :
Lydia Delectorskaya - les bras croisés, une rencontre de peintre / Le Rêve et Nymphe dans la forêt – La Verdure , les nus couchés et la figure endormie / Eléments biographiques
- Espace d’exposition temporaire, niveaux -1 et -2
Lydia, le modèle / Les messages illustrés / Le travail dans l’atelier / Portrait, visages, masques / Le modèle dans l’atelier du peintre / Lydia, modèle de chefs-d’œuvre / Lydia après Matisse
Autour de l’exposition sont présentées des manifestations culturelles : lecture en musique le 25 juin à 19 h, concert de jazz le 3 juillet à 19 h 30, concert classique le 7 septembre à 18 h.
http://nice.fr/Culture/Musees-et-expositions/Musee-Matisse
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| Exposition réalisée en collaboration avec le musée départemental Matisse du Cateau-Cambrésis dans le cadre de l’année France-Russie 2010. |
Par
Marie-Noëlle Tranchant
08/06/2010 | Mise à jour : 18:42

| Choses lues, choses vues |
| Lundi, 17 Mai 2010 21:39 |
| Jacqueline Lamba et André Breton, photographie de Claude Cahun et couverture du livre. Entre 1934 et 1942, Jacqueline Lamba fut la compagne d'André Breton. Man Ray la photographia lumineuse et nue, son époque estimait qu'elle était "scandaleusement belle". Longtemps confondue avec quelques-unes des plus vives incarnations du surréalisme, son aventure la plus personnelle ne fut pas immédiatement visible. Les désirs de création et l'impétuosité qui l'habitaient la situent à présent dans la fascinante proximité de trois grandes artistes de sa génération qui furent ses fidèles amies, Frida Kahlo, Dora Maar et Claude Cahun. Georgina Colville qui publiait en 1999 chez Jean-Michel Place un ouvrage à propos de "trente-quatre femmes surréalistes" affirmait qu'elle était d'abord peintre et qu'elle fut "scandaleusement oubliée". |
Pour son ouvrage consacrée à Mme de Staël.
Le prix Goncourt de la biographie 2010 a été attribué à l’historien Michel Winock pour Madame de Staël (Fayard), a annoncé l’académie ce mercredi dans un communiqué. Professeur émérite à Sciences po, l'auteur est parti sur les traces de cette inconnue célèbre. Il brosse avec talent dans son ouvrage de près de 600 pages le portrait de cette femme de lettres (son salon du château de Coppet, en Suisse, était des plus appréciés) et évoque la vie trépidante de cette figure emblématique de l’après-Lumières.
Mariée deux fois, grande amoureuse comptant de nombreux amants, dont le plus connu fut Benjamin Constant, auteur d’Adolphe et précurseur de la pensée libérale, Germaine de Staël (1766-1817) était la fille de Jacques Necker, directeur général des finances de Louis XVI.
Romancière, elle était aussi une théoricienne en avance sur son temps, proeuropéenne et «centriste» avant l’heure, qui érigea en principe la modération politique. Et au-delà de l’évocation de la vie de Madame de Staël, Germaine de son prénom, Michel Winock observe dans ce livre tout un pan de l’histoire de France, de l’Ancien Régime à la Restauration en passant par la Révolution et l’Empire.
(Source AFP)
http://www.liberation.fr/livres/0101639082-michel-winock-decroche-le-goncourt-de-la-biographie

http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/culture/cinema/vos-10-actrices-francaises-preferees_894962.html