Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Je dois aussi à Mme BERRETTI qui vient de mourir

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Des phrases ailées
et autres essais
29 essais choisis, présentés et traduits par Cécile Wajsbrot
Format : 117 x 170
264 pages • 15 euros
ISBN : 978-2-35873-080-8
Parution le 19 mars 2015
C’est comme un tourbillon
Comme un cercle vicieux
Comme un étau d’obligations
Comme un piège odieux
Alors comme Virginia Woolf,
Remplir ses poches de cailloux
Et se laisser couler
Sans pouvoir remonter[1]
C’est comme arrêter le film des regrets
Boucler la liste des remords
Et mettre en dépôt de bilan
L’usine à rêves.
Dans un geste ultime
Etre soi-même enfin
Ne plus jouer la comédie
D’une vie sans âme.
Le 19 juillet 2006
[1] Allusion à la façon dont Virginia Woolf s’est suicidée.
Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog.
http://www.npg.org.uk/whatson/virginiawoolf/home.php


En invitant sa soeur, son beau-frère et son neveu à passer le week-end de Pâques dans sa belle demeure d'Anstey, Rose imagine qu'un peu de distraction conviendra à Walter, son mari. Le couple est uni par le respect, le confort, mais l'amour est une expression inconnue de Walter, plus attaché à son chien qu'à sa femme. Si les premières pages de ce superbe roman, écrit dans les années 30, semblent élégantes et légères, la gravité s'installe peu à peu. Derrière les apparences et la distinction de l'aristocratie anglaise, Vita Sackville-West distille savamment tous les poisons de l'égoïsme, les frustrations sexuelles et les silences infinis.
4* Traduit de l'anglais par Micha Venaille, éd. Le Livre de poche, coll. Biblio, 220 p., 6 EUR.

Woolf, Virginia, Des femmes-Antoinette Fouque, 1983 |
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Ce livre réunit une sélection d'articles et d'essais critiques publiés par Virginia Woolf entre 1904 et 1934. La première partie du recueil est consacrée à sept essais polémiques sur les femmes et l'écriture. La seconde partie, plus abondante, rassemble 18 études de romancières dans la tradition littéraire féminine (Aphra Behn, la duchesse de Newcastle, Jane Austen, Katherine Mansfield, etc.). |
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Samedi 29 septembre, Paris 14e, hôtel de Massa. Un hôtel particulier construit en 1778 pour un administrateur général des Postes à l'emplacement des nos 52 à 60 des Champs-Elysées. L'hôtel (classé) fut réédifié (traduit ?) pierre par pierre au 38, rue du Faubourg-Saint-Jacques en 1928, et est occupé depuis 1930 par la Société des gens de lettres.
Voilà pour les lieux... Il y fut question, cet après-midi-là, de Virginia Woolf, de la traduction de ses œuvres (dans la Pléiade*), tout cela à l'instigation de L'Envers de Paris, association de psychanalystes issue de l'Ecole de la cause freudienne. Textes lus en français, en anglais dans le sautillement magnifique de cette langue
Qu'est-ce donc qui intéresse des psychanalystes dans la traduction ?... Traduire, cela tient de “l'art de l'interprétation”, et comme dans une analyse, n'y vise-t-on pas aussi à “faire mouche avec les mots, mots-sons plus que mots-sens” ? (Stella Harrison, psychanalyste)
Un mot revint souvent à la tribune : “lalangue”, concept lacanien dont les animateurs de ce blog ignoraient tout jusqu'à ce samedi de septembre ; “lalangue” donc, qu'est-ce que c'est ? Eh bien, « dans ses conférences à Sainte-Anne en 1972, Lacan invente le concept de lalangue pour désigner ce qui, sous l'élucubration de savoir qu'est le langage articulé, constitue le “bouillon” de la matière sonore qui ne suit pas le découpage linguistique des mots et des lois de la syntaxe » (cueilli sur le site de l'Ecole de la cause freudienne).
Un autre mot : “parlêtre”, terme également forgé par Lacan pour désigner “l'être charnel ravagé par le verbe”...
Alors Woolf, en particulier, cet après-midi-là, Woolf recherchant “une langue intime (a little language) comme celle des amants”...


Ascot, 1912

http://www.amazon.fr/La-travers%C3%A9e-apparences-Virginia-Woolf/dp/2080704354
Deux volumes de « La Pléiade » rassemblent les œuvres romanesques complètes d’un écrivain majeur du siècle dernier.
ŒUVRES ROMANESQUES La Pléiade , 1552 pages , 60 € Son oeuvre romanesque fait de chaque pensée un événement sensuel. La grande Britannique entre dans "La Pléiade".
http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/04/12/virginia-woolf-le-souffle-vif_1684134_3260.html
Je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
Son oeuvre romanesque fait de chaque pensée un événement sensuel. La grande Britannique entre dans "La Pléiade".
Alice Ferney
20/08/2009 | Mise à jour : 12:39
Cette archive est payante.
Cf. mes autres notes et notamment mes poèmes sur Virginia.
Elle n'est pas jolie
Mais elle a un mari
Et des petites amies
Elle est libre, elle écrit
Mais elle s'ennuie
D'un monde infini
Alors elle met ainsi
Une pierre a sa vie
Et s'enfuit[1]
[1] Virginia Woolf a mis des cailloux dans ses poches et s’est enfoncé dans l’eau.
Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog.
De 1906 à 1932, la correspondance entre Virginia Woolf et Lytton Strachey retrace l’histoire du petit groupe de Bloomsbury.
Le siècle naissant vient d’enterrer Victoria. Se dépêtrer du conformisme régnant sur l’empire, les idées et les arts est une autre affaire. D. H. Lawrence, condamné pour pornographie, s’exile. Qui donc respire encore sous ce couvercle? Comment donc soupçonner qu’en 1906 un banal échange de lettres entre personnes convenables amorce dans la plus persifleuse des correspondances, aussi libre que si la bienséance eût été de longtemps jetée aux orties, une ère nouvelle? Ce qui s’y exprime sans détour n’a pas alors d’équivalent en Angleterre.