Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai lu:L'OBJET D'ART HORS SÉRIE N° 137 CHAMBORD 1519-2019. L'UTOPIE À L'ŒUVRE N° 137 - Mai 19
https://www.estampille-objetdart.com/numero-137/chambord-1519-2019-l-utopie-a-l-oeuvre.51615.php
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Dans Aurélia, deuxième partie, assimilant la fin du monde pour lui à la vision apocalyptique de l’univers où le soleil noir (l’absence de la femme) apparaît et la nuit éternelle commence, Nerval écrit: «Arrivé sur la place de la Concorde, ma pensée était de me détruire. À plusieurs reprises, je me dirigeai vers la Seine, mais quelque chose m’empêchait d’accomplir mon dessein. Les étoiles brillaient dans le firmament. Tout à coup il me sembla qu’elles venaient de s’éteindre à la fois comme les bougies que j’avais vues à l’église. Je crus que les temps étaient accomplis, et que nous touchions à la fin du monde annoncée dans l’Apocalypse de saint Jean. Je croyais voir un soleil noir dans le ciel désert et un globe rouge de sang au-dessus des Tuileries. Je me dis: La nuit éternelle commence, et elle va être terrible»
http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Dossiers/Gerard_de_Nerval
Photo perso
Le coup de maître du bûcheron-magicien
Le coup de maître n’est-il pas celui de l’artiste lui-même, bûcheron à la hache meurtrière !
Et pourtant magicien avec ses pinceaux, ses couleurs, son univers et ses images.
Comme mon cher Gérard de Nerval, il est parti pour l’Orient en voyage
Comme lui encore, on le dit fou ; pour Nerval, je n’y crois pas ; pour Dadd, mystère
6 MARS 2018
"Des paysages de Baudelaire et Nerval"
Mon mémoire de maîtrise "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" soutenue en 2001(15/20), mention bien.
Ce n'est juste un livre pour spécialistes mais un livre d'une passionnée qui a repris à 27 ans (après des études de droit) des études de lettres modernes par correspondance(Sorbonne) tout en travaillant comme bibliothécaire-documentaliste(si vous avez un poste de ce type, je prends!).
C'est le fruit de 2 années de travail...
"Paysages amoureux et érotiques"
Ce recueil est à la réponse à un défi lancé sur mon blog d'écrire des textes érotiques.
Il contient aussi des poèmes d'amour de jeunesse.
Et la première partie est dédiée à mon mari auquel j'aurais pu dédier tout le livre tellement il croit à ce que j'écris.
Vous pourrez commander ces livres en passant par les bannières en haut de ce blog et/ou laisser des commentaires pour m'encourager .
Vous pouvez aussi passer par ici:
http://www.thebookedition.com/catalogue-personnel.php
"Paysages"
Après une vingtaine de prix littéraires, des textes primés, exposés, publiés, j'ai crée ce blog du Maroc (plus 1 blog CV pour trouver du travail, 2 autres blogs poétiques et un site consacré à mes livres... dans ma colonne de droite) puis auto-édité ce recueil composé de textes primés dont le 1 er à 7 ans pour un concours scolaire dont le prix m'a été remis par le maire de ma ville.
Mon mari était donc parti le 12 à Casablanca pour le travail faire partir nos 10 m 3 de nos affaires de là-bas .
A son retour le 17, il manquait encore un papier que nous avons chargé quelqu'un d'aller chercher.
Pas de nouvelles à cette minute.
Mon mari a tout de même ramené une valise de 23 kg(le maxi autorisé en soute) de papiers pour lui, quelques vêtements etc. et le contenu d'un petit carton blanc sur lequel j'avais écrit urgent ... il y a 8 mois.
Il y avait mes CD de Daho, mes oeuvres complètes de Nerval, Baudelaire, Marceline Desbordes-Vamore, Cadou, mon dictionnaire Truffaut, les "Méditations " de Lamartine....
La valise(et toutes les autres de l'avion) n'est pas partie en même temps que son avion.
Beaucoup d'attente, de retard... pour une livraison vendredi matin chez nous.
En 3 voyages et 8 mois, c'est quand même la 2 e fois qu'on nous perd un bagage...
C'est ce qui s'appelle ne pas avoir de chance non?....
Lence Bouteille, Gilles Herbillon et tous les musiciens ont été longuement applaudis
Le concert d'été de l'Alerte, c'était ce week-end à la salle des fêtes de l'hôtel de ville de Troyes, et ce fut un formidable moment.
Familiale, laborieuse, l'Alerte avance depuis plus d'un siècle sur un solide chemin de tradition, d'amitié, de générosité, et d'attention pour les plus jeunes considérés ici comme les futurs piliers de la maison. Même si d'année en année la géométrie varie en fonction des impératifs des tranches d'âge. On ne quitte jamais l'Alerte, on y revient toujours…
Les jeunes, dirigés par Pascal Bénard, y sont allés de tout leur talent dans sept partitions intéressantes, entre Strauss et rock, avant de laisser la place à leurs aînés pour des œuvres plus difficiles d'interprétation, sous la direction de Gilles Herbillon. D'Acclamation de James Curnow à L'Aile ou la cuisse de Vladimir Cosma, n'étaient proposées que des pièces séduisantes, toniques et pleines de charme, qu'est venue embellir une chanteuse actuellement élève en classe de chant au Conservatoire de Troyes, originaire de Macédoine, Lence Bouteille. Une mezzo-soprano à la voix généreuse, qui a montré là ses capacités d'adaptation, notamment - même amplifiée - au volume
sonore qu'impose un orchestre à vent, et à faire passer l'émotion. Remarquable en tous points, elle interprétait joliment Nerval's Poems, une suite originale en cinq mouvements écrite par Jacob de Haan à partir de poèmes de Gérard de Nerval. On l'entendait également dans Hijo de la Luna, une œuvre émouvante de Cano Andres et José Maria.
L'orchestre quant à lui offrant une promenade bien sympathique dans des musiques de film que les connaisseurs n'oublieront pas. Un excellent moment.
http://www.lest-eclair.fr/index.php/cms/13/article/452374/Tout_en_poeme_et_musiques_de_films
Il y a quelque chose de terrible en moi ; vous m’admirez et je vous en remercie mais je ne peux m’empêcher de penser que c’est immérité. C’est mon côté gentil, modeste, bon ami qui a nuit à mes amours et à ma notoriété.Vous me dites que je suis un des plus grands écrivains français mais même l’hommage de Baudelaire (et sa célébrité sulfureuse puis académique) a jeté une ombre sur mon œuvre.Comme le « soleil noir » d’ « Aurélia » qui a éclipsé mes « Odelettes » et mes « Chimères. »Tout cela a donné de moi une image de « poète maudit » et mineur, un peu « fol », mort vierge et suicidé.En fait, je charmais les jeunes et jolies femmes (comme vous) par ma culture livresque et artistique. Seules les sottes n’ont pas vu l’amant derrière ma timidité.Je ne leur en veux pas puisque vous parlez encore aujourd’hui de mon œuvre grâce à leurs prénoms.Il y a quelque chose de terrible en moi ; je trouve des excuses à tout le monde, même mon fidèle ami Dumas qui me traita publiquement de dément.Il y a quelque chose de terrible en vous puisque vous me lisez et vous retrouvez en moi.Faites attention à « l’épanchement du songe dans la vie réelle » d’ «Aurélia .»Récitez plutôt « Fantaisie » dans « Une allée du Luxembourg. »Je vous remercie encore pour votre travail sur mon œuvre poétique qui révèle votre nature passionnée.Gérard de NervalSemaine du 28 janvier au 3 février 2008Le lundi 28 janvier 2008 à 00:00 :: Lancement des thèmes Nous avons, tout au long de la semaine, voyagé dans le subtile de nos mots et de nos odorats respectifs.Nous vous proposons de changer de registre avec un thème teinté de gravité dans l'introspection de soi :TerribleLa contrainte qui vous est imposée est de démarrer obligatoirement votre texte par une phrase de l'auteur portugais Antonio Lobo Antunes "Il y a quelque chose de terrible en moi".Bien évidemment rien ne vous oblige à parler de vous, c'est là tout l'intérêt de l'écriture. Et ne prenez malgré tout pas les choses au tragique !Vos textes doivent nous parvenir en fichier joint avant le dimanche 3 février minuit.Bonne semaine à tous !http://www.impromptus.fr/dotclear/index.php?2008/01/28/3279-semaine-du-28-janvier-au-3-fevrier-2008#co
Charles Baudelaire:"Bohémiens en voyage" dans "Les Fleurs du Mal."
Un seul mot pour consigne aujourd'hui :
Le METRONOME
Soyez dans le rythme à
samedidefi@gmail.com
A tout bientôt !
http://samedidefi.canalblog.com/
METRO (N) (H) OM(M)E
Marcheuse des villes, je suis leur rythme
Mon GR à moi, c'est la géographie des rues
Mon GPS, c'est à Paris, mon vieux guide rouge
Et partout ailleurs dans le monde, des plans des rues
Monter et descendre des trottoirs, c'est ma randonnée
Une randonnée urbaine et du vrai sport
Marche nocturne au calme ou plus bruyante la journée
Je parcours les gares et les ports
Je pars de chez moi, enfin, un lieu où se poser
Vers ailleurs à pied, en tram ou en bus ou train ou métro
Toujours, je rame mais aussi et surtout avec curiosité
Métro sexuelle, je visite les métropoles, parfois à vélo
Comme Nerval, je cherche en marchant
Mes chimères, mes châteaux en Espagne
Mes pays de papier, je vais vers le vrai Orient
Laissant derrière moi la trop gâtée France
Ou la parcourant comme les deux enfants
Du livre à couverture marron: elle m'agace
Comme des parents ou un vieil amant
Impossible à quitter mais quand même impossible
Sous la pluie ou au soleil cru de Midi
Du Nord méconnu mais si vivant
Au Sud si couru des vacances des fourmis
Cigale, je suis d'hiver au printemps
Je suis amoureuse des voies sous berge ou terre
Ca me vient de lui mais aussi d'avant
J'admire les locomotives et les caténaires
Je guette les nouveautés et le matériel d'antan
Je l'écoute m'expliquer les métros, les nouvelles lignes
Les correspondances et parfois les liaisons directes
J'y écris et j'y lis, c'est mon deuxième domicile
Des transports en commun en duo ou solitaire
27 FEVRIER 2016
Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog
J'ai toujours cherché à comprendre le monde qui m'entourait et celui plus lointain dans le temps et/ou l'espace.
C'est pourquoi, en DEA, j'ai travaillé sur le "Voyage en Orient" de Gérard de Nerval.
Je cherche d'autant plus à comprendre "l'Orient" depuis que je suis au Maroc.
Je vous livre les quelques éléments de réflexion que j'ai glanés dans "Le monde dossiers et documents littéraires de juillet 2006, "Désirs d'Orient."
http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/expos-temporaires/microbiote/
Vu aussi:
espace-science-actualites-le-magazine-multimedia-
/le-planetarium-a-l-affiche-mission-apollo-
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2019/07/28/e-lab-espace-jeu-video-6164543.html
Rappelez-vous que ce lieu, ces expos, ce voyage nourrissent mes livres à acheter ici:://www.thebookedition.com/fr/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-p-8154.html
Mon recueil de poèmes et prose " Paysages"
Mon recueil de textes-"Paysages" amoureux et érotiques
Mon recueil de textes érotiques "Paysages de Cannelle"
Mon recueil de textes-paysages dédiés à mes auteurs préférés: Nerval et Baudelaire
Mon recueil de textes-paysages dédiés à mon mari défunt
avant le nouveau
2 FÉVRIER 2020
J'organise chaque semaine un défi
Vous avez le choix dans la liste ci-dessous et la semaine pour le faire
D'écriture, Poésie, Acrostiches, Citations, texte d'Auteurs, Haïku, prose etc...
De créa d'image, Gif, de photo, peinture, dessin, Vidéo, musique Reportage etc...
Ayant pour règle un thème imposé
Où 10 mots
Ouvert du Dimanche au Dimanche
Vous faites comme ça vous arrange
Même si vous dépassez la semaine
Un grand bravo aux participants
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Cette semaine le thème du 26/01/20 au 02/02/20
C'est " Le Café "
Terrasse de café le soir [1]
Sur les quinze lieux d’habitation que j’ai connus, j’ai trouvé un point commun : le paysage. C’est pourquoi, j’ai choisi ce sujet pour mon mémoire de maîtrise de lettres. Il s’agissait d’étudier la représentation de ce paysage dans les œuvres poétiques de Baudelaire et Nerval. Je l’ai fait aussi pour Lamartine et René-Guy Cadou. Parallèlement, j’ai découvert les correspondances et à la littérature s’est ajouté les arts et notamment la peinture. J’ai travaillé sur Kandinsky, la représentation de l’Orient et des bohémiens dans les arts et les lettres aux XIXe et XX e siècles. Ma curiosité s’est élargie à la représentation du paysage en général et l’art a envahi ma vie. Pour mon mémoire, j’ai suivi les traces de Baudelaire et Nerval à Paris et en Ile de France confrontant la réalité d’aujourd’hui à leurs textes du XIXe siècle. Pour Nerval, les cafés et cabarets sont aussi des lieux privilégiés dans ses errances. Baudelaire affectionnait les cafés du Quartier latin. Je me suis appuyé sur l’expérience des bars de mon amie Cannelle et sur la mienne : un paysage tout à la fois solitaire et sociable. J’ai marché notamment les pas de Cézanne à Aix, des impressionnistes en Ile de France et de Van Gogh à Saint Rémy à Arles. J’ai confronté leurs tableaux à des séjours dans les paysages qu’ils ont peints. Avec mon mari, je me suis assise à la « Terrasse de café le soir : » j’étais dans le tableau avant de le voir à Otterlo un jour. J’ai imaginé les personnages des lettres de Van Gogh à son frère et de ses toiles, assis autour de nous. Puis nous avons marché sous « La nuit étoilée » vers le Rhône. Le paysage….
4 mars 2019
[1] Van Gogh, 1888 au Musée Musée Kröller-Müller, Otterlo.
pour le Café Thé n° 107 - Café de nuit...
à Varennes-Vauzelles(Nièvre) pour une semaine de la paix depuis dimanche et pour une dizaine de jours.
C'est pour l'association Regards:
http://www.regards.asso.fr/Manifs/sempaix.htm
comme "Le printemps des poètes" dont j'ai déjà parlé:
Ce poème est aussi sur le site:http://sitakati.free.fr/ecrits_voir.php?id=1209
Si cette note ne vous intéresse pas, vous pouvez aller voir :
Du nouveau dans ma bibliothèque Babelio(en haut de la colonne de droite) :
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/01/07/un-nouveau-livre-lu-sur-babelio.html#comments
Mes derniers textes publiés :
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/01/09/mes-derniers-textes-publies-ici.html#comments
Dernier récapitulatif de mon avant-dernier voyage :
Mes dernières notes publiées(hors photos et textes) :
1. Peter Robinson, « Froid comme la tombe »(notes de lecture)
2. 33. Voyage à Paris 33. Vendredi 6 mars 2009. Exposition Utrillo-Valadon à la Pinacothèque(Place de la Madeleine).
3. Préface du 1 er tome des Oeuvres complètes de Nerval(notes d'une lecture ancienne)
4. Clôture des appels à textes
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/04/01/cloture-des-appels-a-textes.html
Mes photos :
1. Mon vélo (avec un texte) :
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/07/15/mon-texte-inedit-sur-ce-blog-le-velo-c-est.html
2. Marseille :
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/03/29/marseille-decembre-2009.html
Enfin, pour commander mes livres publiés et comprendre ce blog, allez voir le haut de ce blog et sa colonne de droite.
Né le 18 juillet 1923 à Mont-Cauvaire (Seine-Maritime) d'une mère espagnole et d'un père d'origine polonaise (traducteur de Gongora dans une version que Picasso devait illustrer), il était le neveu du peintre Marcoussis. Sa famille échappe à la déportation dont sont victimes les juifs dans la France occupée. L'expérience de ses 20 ans pousse Max Milner à entreprendre la grande enquête publiée en 1960 et récemment rééditée : Le Diable dans la littérature française, de Cazotte à Baudelaire. Le diable a certes à voir avec l'imaginaire et le fantastique. Mais il revêt une tout autre dimension chez Balzac, Hugo et Baudelaire. Avec Les Fleurs du mal, l'individu est à jamais déchiré par sa double postulation vers Satan et vers l'infini. Max Milner participe d'un mouvement qui est celui d'Yves Bonnefoy en poésie, de Claude Pichois dans la critique. Il allait présider pendant un quart de siècle (de 1970 à 1996) aux destinées de la jeune Société des études romantiques.
Max Milner a relu des écrivains réputés catholiques, Huysmans et Bernanos en particulier. Il s'est intéressé aux enjeux du voir : les miroirs, lunettes et autres instruments d'optique augmentent l'acuité du regard pour mieux piéger le désir (La Fantasmagorie, 1982), tandis que les psychotropes n'égalent pas l'art, le plus radical modificateur de conscience. Seul l'art, constatent L'Imaginaire des drogues et Rembrandt à Emmaüs, est susceptible de lever le voile de l'invisible. Max Milner laisse un ouvrage en chantier, L'Inaperçu.
Une des entrées du jardin le 17 septembre 2009
Et je pense à Nerval :
Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau :
A la main une fleur qui brille,
A la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être la seule au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D'un seul regard l'éclaircirait !
Mais non, ma jeunesse est finie...
Adieu, doux rayon qui m'as lui,
Parfum, jeune fille, harmonie...
Le bonheur passait, il a fui !
Gérard de Nerval (Odelettes)
Photos perso du 10 février 2009
Une allée du Luxembourg expliqué sur le net :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Une_all%C3%A9e_du_Luxembourg
http://www.telemaque.net/telemaque/nerval2.htm
Autres notes de ce blog ayant un rapport avec ce coin de Paris :
http://www.lauravanel-coytte.com/search/luxembourg
Le jardin du Luxembourg sur Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_du_Luxembourg
Il ne neigeait pas (mais l'aspect est tout de même hivernal) pas mais beaucoup de vent et un léger grésil ; ambiance fantomatique qui aurait plu à Nerval, je pense, même si ce n'est pas celle de son poème dont le cadre est plutôt agréable et bucolique, on peut parler de locus amoenus.
Depuis la première publication de cette note, mes photos ont été développées et scannées.
La 2 e est imparfaite mais c'est pour donner une idée des merveilles de ce jardin.
Récapitulatif complet du voyage:
Je parle aussi de ce jardin dans mon mémoire "Des paysages de Baudelaire et Nerval" que vous pouvez acheter en passant par la bannière en haut de ce blog.
https://www.decitre.fr/livres/les-ateliers-de-la-modernite-9782900923368.html
p.23:
MARC CHAGALL, "JE SUIS SÛR QUE REMBRANDT M'AIME" Kunstsammlung Jena, Markt 7, 07743 Jena
p.30:
http://classiques.uqac.ca/classiques/Valery_paul/conquete_ubiguite/conquete_ubiquite.html
p.124:
http://www.ader-paris.fr/html/fiche.jsp?id=8615223&np=9&lng=fr&npp=20&ordre=&aff=1&r=
p.229:
Grâce à une muséographie très subtile, une exposition strasbourgeoise parvient à parcourir quatre mille ans de confluences entre occultisme, art, littérature et science, de l’Égypte an
Nous ne savons jamais si nous ne sommes pas en train de manquer notre vie.
Marcel Proust Jean Santeuil
Grâce à une muséographie très subtile, une exposition strasbourgeoise parvient à parcourir quatre mille ans de confluences entre occultisme, art, littérature et science, de l’Égypte antique au surréalisme.
Ce n’est pas le moindre des paradoxes de cette exposition que de nous donner à voir, à travers 500 oeuvres de l’Europe spirituelle, la représentation de ce qui ne se voit pas : l’histoire de l’art et de la littérature y est revisitée à travers le filtre de l’occulte. Une entreprise prométhéenne, toutes les civilisations depuis l’Antiquité ayant interrogé leur rapport à l’au-delà. Aussi l’éclairage du premier volet a-t-il été porté sur les années 1750-1950. Comme pour matérialiser l’intuition d’Édouard Schuré, qui, dans Les Grands Initiés, en 1889, démontrait la continuité de l’inspiration par-delà les âges, la deuxième partie couvre quarante siècles d’histoire : papyrus, manuscrits, incunables et gravures illustrent dans leur continuité et leur rupture les interrogations auxquelles ont tenté de répondre les mythologies de l’obscur.
Protéiforme et transversal, le parcours se fait à sauts et à gambades. Platon côtoie le comte de Cagliostro, thaumaturge du XVIIIe qui prétendait détenir l’élixir d’immortalité ; Dürer caresse la joue de Swedenborg, théoricien du spiritisme. Tandis que Le Cimetière sous la lune de Friedrich brame non loin du baquet de Mesmer, inventeur du magnétisme animal, les sorcières de Goya entrent en incantation devant la chimère de Victor Brauner. On se promène dans une galerie intérieure, une fantaisie littéraire qui esquisse une intersémiotique des arts : chaque oeuvre en appelle une autre, se situant dans une continuité cubiste. Les peintres se saisissent de personnages dramatiques : Shakespeare inspire les romantiques (Fuseli, Chassériau, Gustave Doré) ; Blake, qui se faisait dicter ses dessins par les esprits, illustre Le Paradis perdu de Milton et La Divine Comédie. Le mythe de Faust s’incarne chez Goethe, dont on admire les dessins. Hugo interroge les esprits, et le spiritisme devient un ingrédient textuel : le roman gothique projette sur l’Angleterre son ombre horrifique quand, en Allemagne, Novalis en appelle à une synthèse littéraire du monde. Précurseur de l’inconscient, Hoffmann trousse des contes envoûtés qui inspireront Nerval. La déambulation tisse des ramifications, fait deviner des influences, reprises et variations, rejoignant la théorie baudelairienne des correspondances.
Scission de l’être, fantômes, médiums, transmigration des âmes : le rapport à l’invisible se décline à l’envi, mettant au jour la diversité des foyers de création et de traitement formel. Photos spirites, tentatives, comme le montre la troisième partie, de mesurer les esprits grâce aux instruments scientifiques... Miraculeusement, une consonance émerge, tant le rapport de l’homme à sa finitude ressort dans sa rémanence. Même cette partie, plus scientifique, est aspirée par un traitement littéraire. Et si c’était la fraternité des esprits écrivants qui mesurait, de toute sa démesure, la science ? Vision de l’art total, le symbolisme est né : Huysmans, Villiers de L’Isle-Adam, Gautier s’ensorcellent de messes noires et de métempsycose. Du galvanisme et de la chimie naît Frankenstein. Contrepoint des Lumières, les ténèbres paraissent constitutives de l’histoire de la modernité - c’est ce que suggère cette muséographie de libre inspiration, vorace et maïeutique, qui nous fait comprendre sa démarche au fur et à mesure. L’art surréaliste se nourrit de rêve et d’écriture automatique (théories du hasard objectif et des grands transparents, fluides qui nous relient) ; Artaud écrit Vie et mort de Satan le Feu, Kandinsky Du spirituel dans l’art, Arp des poèmes naturosophes. À l’impromptu se dessine un lien entre les utopies modernistes et l’ésotérisme, qui apparaît peu à peu comme un enjeu esthétique et métaphysique. La démarche jaillit alors dans son audace transgressive : dégager une convergence d’inspiration de la création moderne qui trouverait sa source non dans la raison mais dans les pulsions et forces psychiques les plus obscures. L’ésotérisme donne à l’homme, d’après Breton, «les rapports susceptibles de relier les objets en apparence les plus éloignés». À l’issue de cette exposition subversive, subjective et symboliste, se dégage une interprétation inédite de l’occulte en tant que catégorie critique et grille de lecture qui donne à méditer - cette «quatrième dimension spirituelle » rêvée par Maeterlinck, qui fait fleurir la « merveilleuse plante qu’est l’âme».
Juliette Einhorn
http://www.magazine-litteraire.com/content/agenda-exposition/article?id=20632
p.9:"S'il n'est pas sûr qu'il ait crée le mot de "modernité", il s'en faut de peu. Il est du moins le premier à l'avoir défini dans ses rapports avec l'art."
Pour voir d'autres notes sur Baudelaire, cf. la catégorie à ce nom ou passez par la recherche ou le plan.
Pour que cette note reste ce qu'elle est: une note de lecture incluse dans un contexte ...et non une citation sans sens pour tout autre que moi!!!!....
Enfin, n'oubliez pas mon travail sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire(et Nerval)" que vous pouvez acheter en passant par la bannière en haut de ce blog.
Voir des extraits sur Googlebooks
Mes 4 livres à propos de mes recherches universitaires sur le paysage:
Paysages chez Lamartine, de bohémiens
Paysages de Kandinsky, Sand et Cadou
Mes 7 recueils de prose et poésie:
Mon recueil de poèmes et prose " Paysages"
Mon recueil de textes-"Paysages" amoureux et érotiques
Mon recueil de textes érotiques "Paysages de Cannelle"
Mon recueil de textes-paysages dédiés à mes auteurs préférés: Nerval et Baudelaire
Mon recueil de textes-paysages dédiés à mon mari
Mon recueil de poèmes-paysages en bouts-rimés
Mes 3 carnets de voyage:
Voir des extraits sur Googlebooks
Mes 4 livres à propos de mes recherches universitaires sur le paysage:
Paysages chez Lamartine, de bohémiens
Paysages de Kandinsky, Sand et Cadou
Mes 7 recueils de prose et poésie:
Mon recueil de poèmes et prose " Paysages"
Mon recueil de textes-"Paysages" amoureux et érotiques
Mon recueil de textes érotiques "Paysages de Cannelle"
Mon recueil de textes-paysages dédiés à mes auteurs préférés: Nerval et Baudelaire
Mon recueil de textes-paysages dédiés à mon mari
Mon recueil de poèmes-paysages en bouts-rimés
Mes 3 carnets de voyage:
source image : clic
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Le mot à insérer facultativement est : OPÉRA
Les textes, avec titre et signature et de préférence au format Word,
sont à envoyer à notre adresse
les40voleurs(at)laposte.net
Mode de fonctionnement de l'atelier : clic
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Bon début de vacances,
Mil et une
http://miletune.over-blog.com/2021/07/sujet-21/2021-du-03-au-10/07.html#anchorComment
Vol au-dessus de la rue de la Vieille-Lanterne
J'ai entendu il ya peu dans "Les grosses têtes"(mon émission de radio préférée) parler de la rue de la Vieille-Lanterne(qui n'existe plus et qui se situait, vers le théâtre du Châtelet) et de Gérard de Nerval, son suicidé célèbre, immortalisé par la gravure de Gustave Doré[1].
4 juillet 2021
[1] http://expositions.bnf.fr/orsay-gustavedore/grand/dor_326.htm
[2] https://www.poetica.fr/poeme-399/gerard-de-nerval-dans-les-bois/