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Des anniversaires - Page 14

  • Catégories : Des anniversaires

    9 janvier : Centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir

    A l'occasion du centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir, l'université Paris Diderot, le Centre Roland-Barthes (Institut de la Pensée contemporaine), en partenariat avec la Simone de Beauvoir Society et sous la direction scientifique de Julia Kristeva, proposent de rendre un hommage national à cette personnalité phare de l'histoire intellectuelle du XXe siècle occidental.

    Mercredi 9 janvier

    Simone de Beauvoir romancière

    matinée : Les écrits personnels : autobiographie, correspondance, etc.

    après-midi : Les oeuvres fictionnelles

    Jeudi 10 janvier

    Simone de Beauvoir essayiste

    matinée : Simone de Beauvoir philosophe ?

    après-midi : De 'L'Amérique au jour le jour' à 'La vieillesse' en passant par 'Le deuxième sexe' : l'écriture des essais

    Vendredi 11 janvier

    Simone de Beauvoir militante

    matinée : Les militantismes (politique, fémini...

     Voir le programme complet

    http://www.evene.fr/culture/agenda/centenaire-de-simone-de-beauvoir-19576.php

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    La vie d'un livre: Bergson 100 ans après

    L'évolution créatrice de Bergson a paru il y a maintenant 100 ans. Deux événements pour réouvrir le dossier décidément infini du bergsonisme: un colloque à l'ENS et au Collège de France explore les enjeux épistémologiques et métaphysiques de l'ouvrage de 1907, et un numéro spécial de la revue SubStance en célèbre la fertilité et les suites philosophiques, de William James au pragmatisme américain, du néant sartrien à la différenciation deleuzienne, d'Einstein à Ricoeur. Un volume collectif vient également revisiter la postérité du philosophe sous le titre Bergson, la vie, l'action. Rappelons la parution en mai dernier de l'essai de F. Azouvi, Bergson. Un magistère philosophique, et les articles présentés dans l'Atelier de Fabula: "Ce que Bergson nous apprend de l'humour", par J. Moreau, et "Bergson et la réforme de 1923", par M. Jarrety. Signalons que les PUF rééditent (enfin) à cette occasion les titres majeurs du philosophe dans la très abordable coll. "Quadrige".

    http://www.fabula.org/

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    30 e anniversaire du Musée national de la Renaissance

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    L’Art des frères d’Amboise :
    les chapelles de l’hôtel de Cluny et du château de Gaillon

    du 3 octobre 2007 au 15 janvier 2008
    Exposition en deux volets présentés simultanément
    au musée national du Moyen-Age et au musée national de la Renaissance

    A l’aube de la Renaissance, la chapelle du château de Gaillon reçut un remarquable décor, de peintures, vitraux, sculptures en marbre et en terre cuite et un décor de boiseries richement ciselées, commandé aux meilleurs artistes français et italiens.

    Mécèné par le cardinal Georges d’Amboise, conseiller-ministre du roi Louis XII et de la Reine Anne de Bretagne, le style employé témoigne du goût particulièrement sûr et avéré de cet homme issu d’une famille riche, nombreuse et proche du pouvoir royal.

    L’exposition propose de restituer l'exceptionnel décor de cette chapelle détruite à la Révolution en le comparant au mécénat de cette prestigieuse fratrie : Jacques d’Amboise, abbé de Cluny pour son hôtel particulier parisien ; Louis, évêque d’Albi pour son château de Combefa ou Pierre, évêque de Poitiers pour le château de Dissay.





    A partir de ces exemples réalisés à une période charnière, l'exposition permet d'envisager les liens de rupture et de continuité entre ces deux périodes culturelles. Elle est réalisée conjointement avec le musée national du Moyen-Age, qui en propose le premier volet à travers la chapelle encore conservée de l’hôtel de Cluny.


    http://www.musee-renaissance.fr/homes/home_id20729_u1l2.htm

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    Les 80 ans du soutien-gorge

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    En 1907, on l’appelait pudiquement brassière, avant qu’il ne porte le nom de sa fonction : soutien-gorge. Depuis, objet de fantasme pour les hommes, il est symbole d’émancipation pour les femmes jusqu’à ce que, dans les années 60, elles le jettent aux orties. Dans ce bout d’étoffe, que de revendications ! Le soutien-gorge devient accessoire de mode avec Madonna, très légèrement vêtue sur scène. Grâce au révolutionnaire Wonderbra, la sublissime Adriana exhibe des attributs à faire se damner un saint ! (Selva/Leemage ; Rue des Archives/PVDE ; Rue des Archives/Collection BCA ; Rue des Archives/Agip ; Picture Alliance/DPA ; Abaca ; Imageforum)


    En 1907, on l’appelait pudiquement brassière, avant qu’il ne porte le nom de sa fonction : soutien-gorge. Depuis, objet de fantasme pour les hommes, il est symbole d’émancipation pour les femmes jusqu’à ce que, dans les années 60, elles le jettent aux orties. Dans ce bout d’étoffe, que de revendications ! Le soutien-gorge devient accessoire de mode avec Madonna, très légèrement vêtue sur scène. Grâce au révolutionnaire Wonderbra, la sublissime Adriana exhibe des attributs à faire se damner un saint ! (Selva/Leemage ; Rue des Archives/PVDE ; Rue des Archives/Collection BCA ; Rue des Archives/Agip ; Picture Alliance/DPA ; Abaca ; Imageforum)

    Source: Le figaro.fr

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    Centenaire de Blanchot

    Faut-il blanchir Blanchot ?

    FABRICE HADJADJ.
     Publié le 25 octobre 2007
    Actualisé le 25 octobre 2007 : 11h09

    On commémore cette année son centenaire. Les hommages se multiplient, de revues en colloques. Célèbre pour son refus des photographies, éloquent par son rejet des interviews, cet homme de l'effacement fut violemment engagé à la fin des années 1930.

    Michel Foucault avouait dans un entretien : « Je rêvais d'être Blanchot. » Richard Millet le représente comme un « veilleur définitif, exemplaire ». Il ne s'agit donc pas ici d'exhumer un texte à scandale pour remettre en cause une vénération légitime. Il s'agit plutôt de se laisser interroger plus avant par le parcours d'un homme que ses épigones ont trop vite fait de ramener à quelque grand prêtre du livre à venir.
    Le parcours de Blanchot a été l'objet des interprétations les plus variées. Certains spécialistes ont voulu le ramener à l'unité en affirmant que Blanchot resta toujours idéologiquement terroriste. Son oeuvre obscure serait la continuation de la terreur par d'autres moyens : une impatience de l'absolu, incapable de suivre les discontinuités et les nuances du réel. Mais n'est-ce pas une divinisation à l'envers que d'octroyer à l'homme cette cohérence complète ? D'autres séparent radicalement l'oeuvre et l'engagement, affirmant que la première est essentielle, et le second négligeable. Mais l'existence a-t-elle moins de poids que les livres ? Et l'écrivain s'absente-t-il entièrement de son texte ? D'autres encore voudraient le blanchir à travers sa conversion de l'extrême droite à l'extrême gauche, comme si celle-ci n'était que bonnes intentions, et celle-là tout entière exécrable. Or, la rhétorique déballée en 1936 contre Blum, l'écrivain soi-disant « voué au silence de la littérature » la déploie à neuf après 1958, non moins haineuse, contre de Gaulle. En mai 1968, Blanchot se veut de toutes les manifestations et participe à des comités d'actions regroupant étudiants et écrivains, comités qu'il conçoit alors comme une forme de communauté supérieure, s'opposant à toute organisation. À la fin de l'année, cependant, il rompt avec ses amis révolutionnaires. Le sort des Juifs est une fois de plus ce qui le rappelle à la mesure. Dans une lettre à Lévinas, il parle de ceux qui ont « joué l'irréflexion, l'usage de concepts vides (impérialisme, colonisation) et aussi le sentiment que ce sont les Palestiniens qui sont les plus faibles et qu'il faut être du côté des faibles (comme si Israël n'était pas extrêmement, effroyablement vulnérable) ».

    Dans la presse maréchaliste
    Les admirables chroniques des années 1941-1944 témoignent de son premier retournement. Elles parurent dans Le Journal des débats, alors maréchaliste et de plus en plus hitlérien. Blanchot y dépose chaque semaine des recensions d'une grande acuité littéraire sur Michaux, Jarry, Bloy, Dhôtel... Son écriture y résiste d'une résistance si essentielle, celle de la poésie même, qu'elle échappe à la censure. C'est sa profondeur la plus indéniable et, il faut l'avouer, sa faiblesse politique. La radicalité impossible dans la cité semble ne plus pouvoir s'accomplir que dans le livre. Mais elle en redébordera bientôt. Après celle du nationalisme, Blanchot croira à la « coïncidence remarquable » du communisme avec la littérature.
    Si la discussion sur les engagements du critique est si difficile, c'est qu'elle brise un mythe tenace, celui de l'écrivain oracle, toujours dissident, qui résisterait naturellement à toutes les errances du monde. Mais une telle confusion du politique et du littéraire ne peut conduire qu'à l'aveuglement. On peut être un écrivain immense, comme Céline, et s'égarer de manière inexcusable (mais pas impardonnable) ; on peut être un homme juste quoiqu'écrivain médiocre. Le génie littéraire ne fait pas de nous des saints. Et la force poétique n'a rien à voir avec cette prudence politique qui exige le sens aigu des médiations historiques et institutionnelles. C'est d'ailleurs la tentation totalitaire de reconstruire la société comme on écrit sur une page blanche. Si la littérature offre une résistance, ce n'est jamais directement dans le champ politique, mais indirectement, en s'élevant au-dessus de lui. Les errances de Blanchot nous en avertissent et lui confèrent une nouvelle grandeur, celle de rassembler en lui toutes les contradictions des lettres françaises au XXe siècle, d'un extrême à l'autre, et de l'engagement le plus féroce au plus extrême détachement.
    Chroniques littéraires du Journal Des Débats, avril 1941-août 1944 de Maurice Blanchot Gallimard, 667 p., 30 € .

    http://www.lefigaro.fr/litteraire/20071025.WWW000000577_faut_il_blanchir_blanchot_.html
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    150 e anniversaire du Borsalino

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    A l’occasion du 150ème anniversaire de la naissance de la maison Borsalino, l’Atelier-Musée du chapeau consacre sa nouvelle exposition au célèbre couvre-chef italien avec la présentation d’une sélection de chapeaux anciens et contemporains, objets et documents de cette marque immortalisée par les films « Borsalino » et « Borsalino and co » avec Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, dans les années 1970.


    http://www.museeduchapeau.com/Borsalino.htm

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    Sacha Guitry occupe toujours le devant de la scène

    Anonyme, Sacha Guitry lisant. Nice, 1929.
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    MARION THÉBAUD.
     Publié le 05 octobre 2007
    Actualisé le 05 octobre 2007 : 08h03

    Cinquante ans après sa mort, ses pièces sont jouées par des vedettes - Claude Brasseur et Martin Lamotte actuellement à Édouard-VII - ou des jeunes troupes. Preuve que son oeuvre n'a pas pris une ride.

    SACHA GUITRY prenait la plume comme d'autres respirent fenêtre grande ouverte le matin, avec facilité. Il a écrit cent vingt-cinq pièces. Des grandes, qui sont devenues des classiques, comme Mon père avait raison, des courtes, qui filent comme le vent, Une paire de gifles par exemple, toutes nées de la plume d'un auteur vif et malin. Il évite le solennel et donne l'impression d'aisance, de bonheur.
    « On se demande quelquefois ce qu'est le talent. C'est pourtant bien simple. C'est la chose la plus facile au monde », écrivait Paul Léautaud en parlant de cette facilité chère à Guitry. Pour ses détracteurs, cependant, nul doute que son théâtre disparaîtrait avec l'acteur Guitry, tant l'un n'allait pas sans l'autre. On l'a longtemps cru. C'était faux. De Claude Rich (Faisons un rêve, en 1986) à Pierre Arditi (Le Mari, la Femme et l'Amant, en 1998), de Jean-Pierre Marielle (Le Nouveau Testament, en 2000) à Michel Piccoli (La Jalousie, en 2002), chacun, avec son allure, sa sensibilité si différentes, a donné à entendre le rythme, la clarté, l'esprit d'un auteur qui écrit en se jouant et donne à chaque acteur de quoi s'amuser.
    Regardons Claude Brasseur, par exemple. A priori, avec son physique râblé, solide, terrien, l'interprète à l'écran de flics corrompus ou d'indics mal dans leur peau est très éloigné de l'univers policé, un brin mondain, cher à Guitry. Qu'importe. Il impose son style et prouve qu'en modernisant le phrasé, en s'emparant du personnage comme s'il était sur un plateau de cinéma, il donne à l'auteur une rondeur, une jovialité, un rien de gouaille, autant de facettes inattendues mais qui se fondent sans mal. Écrire vite, écrire bien, écrire pour l'acteur quel qu'il soit, c'est le cadeau du ciel de Guitry au théâtre. Le public suit comme un seul homme les aventures de Brasseur père et fils dans Mon père avait raison, mis en scène par Bernard Murat.
    Cerise sur le gâteau, Chloé Lambert révolutionne la scène de Loulou, cette petite cousette qui vient en cachette de son amant, raconter toute sa vie au papa et lui conseiller en douce de courtiser sa meilleure amie... La scène pourrait être convenue. Elle est irrésistible tant Lambert, dont le charme espiègle fait merveille, et Brasseur, excellent, donnent toutes les couleurs de ce texte qui agit comme une coupe de champagne. Dieu, que ça pétille ! C'est futile, peut-être, mais ça fait du bien.
    Bernard Murat, qui aime le théâtre de Sacha Guitry, prolonge l'aventure en mettant en scène sur la même scène d'Édouard-VII (à 19 heures) quatre courtes pièces de jeunesse, Un type dans le genre de Napoléon, Une paire de gifles, L'École du mensonge, Une lettre bien tapée , avec notamment Martin Lamotte. L'acteur fait son miel de ce théâtre inspiré des meilleurs esprits de son temps, Jules Renard, Capus, Tristan Bernard... que fréquentait Lucien Guitry, amis de jeunesse de Sacha.
    L'art de la conversation
    Martin Lamotte, comédien expérimenté, orfèvre de la mauvaise foi, y excelle. « J'avais une idée assez fausse de ce théâtre, reconnaît-il. Je croyais qu'il était vieillot, fait de bons mots. C'est un théâtre jeune, actuel, universel car basé sur les situations. Je me régale. » Cette séduction qui doit beaucoup à l'art de la conversation, offre aux acteurs des moments irrésistibles. Florence Pernel, parfaite fine mouche, entortille autour de son petit doigt son benêt d'amant qui se prend pour Napoléon... Même bonheur de jeu et d'écriture avec Jean-Laurent Cochet qui joue et met en scène Aux deux colombes à la Pépinière Opéra (voir nos éditions du 1er septembre). Jean Piat de son côté sacrifie depuis longtemps au culte de Guitry. Il reprend son spectacle De Sacha à Guitry, fin octobre, à la Comédie des Champs-Élysées (19 heures). On peut y entendre des perles comme «douze heures de lit ne valeront jamais six heures de sommeil». Enfin une jeune troupe s'est installée au Théâtre de Nesle avec Sacha Guitry : l'enchanteur, spectacle réunissant Le KWTZ, des extraits de Deburau, des petits bijoux qui traitent du théâtre et de l'amour, les deux attributs princiers de Sacha le magnifique.
     Alain Decaux : "Il était un porteur de bonheur"
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    30 e anniversaire de la mort de Maria Callas

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    Zoom +
    Maria Callas en 1963.
    AP.

    Callas, toujours vivante

    Jean-Louis Validire.
     Publié le 14 septembre 2007
    Actualisé le 14 septembre 2007 : 17h42

    La commémoration du trentième anniversaire de la disparition de la grande soprano donne lieu, à travers le monde, à une série de manifestations et de publications qui montrent que le mythe est toujours vivant.

    DIFFICILE de séparer le bon grain de l’ivraie dans la pro fusion d’hommages. Les larmes de crocodile plus ou moins intéressées rejoignent la peine des admirateurs sincères, mélomanes ou non, de celle qui fut l’une des grandes chanteuses du siècle dernier, mais aussi peut-être la dernière diva, dont la vie romanesque touchait le cœur des midinettes. Demain, 16 septembre, jour anniversaire de sa mort, la Mairie de Paris diffusera, à partir de 18h30, sur écran géant, quelques-uns de ses plus beaux concerts ainsi qu’un documentaire sur la vie de la diva qui vécut plus de quinze ans dans la capitale où elle décéda, dans son appartement de l’avenue Georges-Mandel.
    Présenté par Ève Ruggieri, qui vient de publier, parmi beaucoup d’autres, une biographie de l’artiste (La Callas, Éditions Michel Lafon), cet hommage retracera les grands moments de sa carrière. Il s’ouvrira sur des airs de Carmen dans l’enregistrement du concert de 1962, à Londres, dirigé par Georges Prêtre, et s’achèvera par la projection du deuxième acte de Tosca de Puccini, dans la représentation donnée à Covent Garden, à Londres, en 1964. C’est en chantant cet opéra, le 5 juillet de l’année suivante, que Callas interpréta son dernier rôle sur scène. Elle avait dû, quelques mois plus tôt, en mai, quitter Norma au deuxième acte de la reprise à l’Opéra de Paris dans la production de Franco Zeffirelli, toujours sous la direction de Georges Prêtre.
    En 1973, le ténor Giuseppe Di Stefano, qui avait été un de ses partenaires favoris, lui proposa de faire une tournée internationale de récitals qui fut un échec sur le plan artistique. La Callas s’enferma alors dans son appartement parisien, 36, avenue Georges-Mandel, en écoutant inlassablement ses enregistrements. La mort d’Aristote Onassis, en 1975, achèvera de la murer dans sa solitude.
    La carrière artistique de la Callas, née Maria Kekilia Sofia Kalogheropoulos à New York, d’un couple grec émigré, le 2 décembre 1923, s’est doublée d’une vie sentimentale romanesque qui a beaucoup fait pour son succès auprès de l’opinion publique, plus sensible à ses peines de cœur qu’aux immenses possibilités de ses cordes vocales.
    20 opéras complets enregistrés en studio
    Découverte par le chef Tullio Serafin, aux arènes de Vérone en 1947, elle épouse peu après, en 1949, le patron d’une entreprise de briques et féru d’opéra, Giovanni Battista Meneghini. Dix ans plus tard, elle rencontre l’homme qui bouleversera toute sa vie, l’armateur milliardaire Aristote Onassis, avant qu’il ne la quitte pour Jackie Kennedy, la veuve du président des États-Unis assassiné, qui deviendra à son tour sa femme en 1968. Les amateurs de romans à l’eau de rose y trouveront leur compte d’autant plus qu’ils pourront faire aussi leurs choux gras de ses démêlés avec le directeur de la Scala et sa rivalité avec Renata Tebaldi.
    Les mélomanes n’oublieront pas cette voix au timbre si particulier que le disque et le DVD rendent toujours présente. Une somme, rééditée chez EMI sous forme d’un coffret de 70 CD (99 euros), réunit l’ensemble des enregistrements studio de la cantatrice avec 20 opéras complets dont ses plus grands succès (Norma, Tosca, Lucia di Lammermoor). Réactif, comme à son habitude, Naxos propose un autre coffret de 24 CD d’enregistrements effectués avant 1950 et donc passés dans le domaine public (39,90 euros). Warner Classics présente, de son côté, un coffret de 6 CD (42 euros). 
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    "Sur la route" a failli être écrit en français

    a839872456eb1d81943187dd7e0fd495.jpg"On the road", cinquantième anniversaire - AFP/TIMOTHY A. CLARY

    Jack Kerouac avait commencé à écrire "Sur la route" ("On the road) en français

    Se fondant sur la découverte d'écrits inédits à New York,  le quotidien québécois "Le Devoir"  a révélé que l'écrivain avait rédigé une première version d'une dizaine de pages dans sa langue maternelle, en janvier 51, plusieurs mois avant  de s'attaquer à la version anglaise.

    "Sur la route" a été publié il y a cinquante ans, en 1957.

    Kerouac  est né en 1922 à Lowell dans le Massachusetts (nord-est) dans une  famille originaire du Québec et ayant des racines en Bretagne. Parmi les textes de Kerouac  en français figurent notamment des lettres à sa  mère, des nouvelles ainsi qu'un manuscrit de 56 pages intitulé "La nuit est ma  femme", constitué de nouvelles de 5 ou 6 pages. 

    Ce texte "est entièrement écrit en français et prouve pour la première fois  que Jack Kerouac  avait eu de très sérieuses ambitions de devenir, comme il le  disait lui-même, un véritable écrivain canadien-français", estime le journal. "Tous ces documents en français jettent une lumière tout à fait nouvelle sur  l'oeuvre de Kerouac , une lumière qui laisse entrevoir un écrivain encore plus  attaché à sa langue maternelle, à son milieu franco-américain et à ses racines  québécoises qu'il était possible de le soupçonner jusqu'à présent",  ajoute-t-il. S'exprimant dans la langue colorée de son enfance, Kerouac  évoque son  rapport au français dans un manuscrit intitulé "Les travaux de Michel Bretagne",  datant de 1951.

    "Je suis Canadien Français, mis au monde à New England. Quand j'fâché  j'sacre souvent en français. Quand j'rêve j'rêve souvent en français. Quand je  braille j'braille toujours en français", écrit-il. "J'ai jamais eu une langue à moi. Le français patois jusqu'à six ans et  après ça l'anglais des gars du coin. Et après ça, les grosses formes, les  grandes expressions de poète, philosophe, prophète. Avec tout ça, aujourd'hui  j'toute mélangé dans ma gum" (tête), poursuit-il à propos de sa complexe  identité linguistique.

    Dans "La nuit est ma femme", l'écrivain raconte notamment le déménagement de  ses parents à New Haven dans une maison donnant sur l'Atlantique, et évoque de  façon touchante la nostalgie de son père pour ses origines bretonnes. "'Ti-Jean, J'ai retourné à la mer', m'a dit mon père avec des larmes dans  les yeux. J'le sava tout le temps qu'un beau jour j'vivra sur le bord de la mer  de mes ancêtes de Bretagne. C'est dans mon sang dans le tien aussi..."

    Symbole de libération et de rupture, "On The Road" ("Sur la route) qui se vend toujours à  100.000 exemplaires par an fête cette année son cinquantième anniversaire, un  événement célébré par de nouvelles éditions, des expositions et bientôt un  film.

    Près d'un million de Québécois ont émigré vers les villes textiles de la  Nouvelle-Angleterre, principalement entre 1870 et 1930, formant des enclaves  ethniques où le français a longtemps prospéré.

    Publié le 06/09 à 10:49
    Source:http://cultureetloisirs.france2.fr/livres/actu/33706879-fr.php
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    Le CD audio célèbre ses 25 ans, mais risque de s'éteindre

    MARC Cherki.
     Publié le 17 août 2007
    Actualisé le 17 août 2007 : 08h13

    Le premier Compact Disc a été produit le 17 août 1982. Plus de 200 milliards d'unités ont été vendus

    UNE petite révolution a démarré à Langenhagen, dans la banlieue de Hanovre (Allemagne), il y a vingt-cinq ans. Le 17 août 1982 a marqué le début de la fin pour le disque noir en vinyle, supplanté par un nouveau format, le Compact Disc (CD) audio. Ce jour-là, Polygram, ex-filiale du groupe néerlandais Philips, a pressé son premier CD : The Visitors du groupe Abba, qui sera le dernier album de la formation suédoise. La musique change alors de dimension. Les galettes noires sont remplacées par le premier format de musique numérique.
    Des mélomanes se penchent sur ce phénomène. Parmi eux, des détracteurs du CD sont formels : le grain de la musique n'est pas restitué aussi bien qu'à l'aide d'un disque vinyle.
    Alliance de Philips et Sony
    Mais les promoteurs du CD audio ont de solides arguments pour convaincre les consommateurs. Il n'y a plus besoin de retourner le disque vinyle après avoir écouté quatre ou cinq morceaux, car le CD audio peut contenir soixante-quatorze minutes de musique. Le nouveau support, moins encombrant qu'un 33-tours, ne peut pas être rayé - ce qui se révélera inexact. Sa durée de vie affichée est immense : une centaine d'années. Et, avec le développement de son usage, son prix va fondre, d'où une probable démocratisation de la musique. De fait, depuis son réel lancement commercial, en 1983, « plus de 200 milliards de CD ont été vendus dans le monde », rappelle Philips. Et ce marché a décollé pour atteindre un pic en 2000 (à 13,2 milliards de dollars aux États-Unis) après avoir supplanté le marché des vinyles dès la fin des années 1980.
    La raison majeure du succès du CD réside dans le fait que deux grands groupes d'électronique, le néerlandais Philips et le japonais Sony, ont enterré la hache de guerre. Ne voulant pas reproduire leur bataille dans les vidéogrammes, les deux industriels ont coopéré, depuis 1979, pour élaborer le même CD audio. Ils ont donc conçu un petit disque argenté de 11,5 centimètres de diamètre lu à l'aide d'un laser solide. Ce format a été décliné pour les micro-ordinateurs, ce qui a généré les premières copies pirates de CD à la fin des années 1990, puis pour la vidéo (DVD) et les films en haute définition (Blu-ray et HD DVD). Pionnier de la musique numérique, le CD est aujourd'hui menacé par Internet. Depuis le début des années 2000, les internautes téléchargent des fichiers MP3 et les écoutent sur leurs PC ou leurs baladeurs.
  • Catégories : Des anniversaires

    Pourquoi Elvis est toujours le King

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    Elvis Presley en 1957, quelques années avant que sa puissance ne s'effrite. Sa popularité, elle, résistera même aux Beatles.
    AP. 
    BERTRAND DICALE.
     Publié le 16 août 2007
    Actualisé le 16 août 2007 : 08h51

    Trente ans après sa mort et au-delà des nostalgies, Presley reste l'interprète souverain des musiques populaires.

    « ELVIS is still the King », disent les fidèles. Ils n'ont pas attendu le 16 août 1977 pour scander qu'Elvis est toujours le roi. Le trône était certes vacillant, le sceptre n'était plus aussi assuré mais il était toujours un roi immuable et opportuniste, légitime et contesté, tout autant fidèle aux couleurs de sa première gloire qu'avide de nouveautés. À l'époque, la question est de savoir si son embonpoint physique est de la même nature que celui de sa musique, s'il chante les Beatles ou Sinatra mieux que les Beatles ou Sinatra, si son rock'n'roll n'est pas définitivement devenu une musique d'adultes.
    En 1977, le prurit punk vient de saisir l'Europe, l'Occident s'est trouvé le prophète Bob Marley, les grands groupes rock des années 1960 balancent entre reniements et bisbilles. Qui se soucie alors d'Elvis Presley ? Les costumes semés de pierreries toc, les poses de karatéka dodu, les chansons empesées de choeurs célestes, les instrumentations de show télévisés pour personnes âgées... Ses années 1970, ce sont des reprises des Beatles (Something, Lady Madonna), de Simon & Garfunkel (Bridge Over Troubled Water), de Bob Dylan (Don't Think Twice It's Allright), de Creedence Clearwater Revival (Proud Mary), de Frank Sinatra (My Way) et même de notre Gilbert Bécaud (Let It Be Me, adaptation de Je t'appartiens)... Certes, il garde les yeux sur le grand songbook de l'Amérique, celle du blues (Got My Mojo Working) et de la country originelle (It's Over de Jimmie Rodgers, I'm So Lonesome I Could Cry d'Hank Williams), mais souvent les fans de la première heure sursautent en entendant sa voix empruntée sur de piteux titres de variétés. Il ne s'est pourtant pas passé beaucoup plus de vingt ans, même si ce sont les vingt années les plus denses de la culture occidentale...
    Les premiers disques, les premiers effarements, les premiers scandales sont un raz de marée. En 1954, la musique n'est pas censée être si fervente et écervelée à la fois, si vive et si sensuelle. Il y a bien Bill Haley et le trio des premières stars qui vivront trop vite, Buddy Holly, Eddie Cochran et Gene Vincent, mais la révolution, c'est Elvis. Elvis qui tourne les têtes, Elvis qui donne à rêver, Elvis qui décide des vies à venir. Le chanteur belge Arno nous a raconté combien One Night With You (« l'accord de guitare, le « niii-iight », ah le salaud ! ») a changé sa vie. Il avait cinq ans. Commencement chez Bruce Springsteen aussi : « Mon premier disque, sur mon électrophone de gosse, je l'ai acheté chez un soldeur. Un EP d'un type qui s'appelait Dusty Rhodes qui faisait des reprises de chansons d'Elvis. C'était moins cher, 39 cents au lieu de 99 cents pour un vrai EP d'Elvis. » Le film Loving You arrive en France en 1957 ? En le voyant à Paris, Jean-Philippe Smet décide de devenir chanteur de rock. Il sera Johnny Hallyday. En sortant de la séance à Nice, Hervé Forneri a trouvé son pseudonyme : il s'appellera Dick Rivers.
    Le choc fondateur pour Michel Polnareff ? Don't Be Cruel. Pour Scott Walker ? Why Fools Fall in Love. Pour Kurt Wagner de Lambchop ? Hound Dog... Pierre Bachelet écoute des 45 tours d'Elvis avec sa mère, Martin Gore de Depeche Mode pique à la sienne le 33 tours Elvis Golden Record vol. 1, la nourrice de Wild Oldham (alias Bonnie Prince Billy) lui chante ses slows pour l'endormir, le père de Garou reprend ses chansons pour le réveillon du jour de l'An...
    Le génie, l'invention, l'audace
    Elvis a incarné la révolution la plus spectaculaire et la plus profonde qu'a connue la culture populaire américaine au XXe siècle et, en quelques années, il est sorti de la course. Quand, en 1965, des Beatles surexcités viennent lui rendre visite, la symbolique est parlante : le génie, l'invention, l'audace et même le scandale ont traversé l'Atlantique, ont changé de camp. Peu importe, il va rester le King. Un roi incertain, velléitaire, divisé, sur le visage duquel les affres du règne laissent de lisibles traces. Il enregistre à tour de bras, s'interrompt, revient. La puissance s'effrite : vingt-cinq chansons classées n° 1 des charts américains entre 1956 et 1965, de Heartbreak Hotel à Crying in the Chapel. Puis cinq seulement d'In the Ghetto en 1969 à Way Down en 1977 le 45 tours sorti quelques semaines avant sa mort et que tout le monde acheta à partir du 16 août. Trente n° 1, donc. Record royal.
    La souveraineté ? Quand Elvis enregistre Always on my Mind en 1973, Brenda Lee l'a créé l'année précédente. Dans l'immédiat, le 45 tours de Presley est un quasi-bide. Dans les années 1980 sa version, à la fois ample et intime, massive et fluide, remontera dans l'estime générale. C'est cela qui fait de tant de ses chansons des versions de référence : son timbre mat, chaleureux, à la fois désinvolte et engagé, parvient à occuper tout l'espace, à saturer de signification chaque note. Qu'il chante Amazing Grace, le cantique préféré de l'Amérique chrétienne, ou In the Ghetto, sa seule véritable prise de position sur la question raciale aux Etats-Unis, qu'il reprenne Blowin' in the Wind de Bob Dylan ou le traditionnel See See Rider, c'est un chant chargé, puissant, qui confère à la forme populaire une solennité de culte. Et c'est ce qui s'entend toujours, trente ans après sa mort. De même que les Argentins ont longtemps dit, année après année, que Carlos Gardel chantait de mieux en mieux depuis sa mort en 1935, il y a un sortilège voisin chez Elvis Presley. Jusqu'à l'injustice : son Johnny B. Goode, son My Way prennent une valeur inattendue ces dernières années. Génération après génération, l'apprentissage en elvisologie se fait avec les mêmes compilations alignant les mêmes n° 1, avant d'ouvrir le coffre aux merveilles et aux monstres, le livre pompeux et sublime de l'immense répertoire d'Elvis. Alors, sa souveraineté éclate toujours. Malgré tout, il reste évidemment le King. Si tant est que le rock ait besoin d'un roi.
  • Frida Kahlo de A à Z, expo-évènement à Mexico pour son 100e anniversaire

    15 juin 12:14 - MEXICO (AFP) - Frida Kahlo aurait eu 100 ans cette année: au lieu de cent bougies, le palais des beaux arts de Mexico lui rend hommage avec une exposition extraordinairement complète qui rassemble toutes ses oeuvres majeures et des peintures habituellement éparpillées aux quatre coins du monde.

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    Auto-portrait de Frida Kahlo exposé au musée del Barrio en décembre 2004

    AFP/Archives -

     

     

     

     

     

     

     

    Les deux Fridas", "La colonne brisée" plongent instantanément le visiteur dans l'univers dramatique de Frida Kahlo et la souffrance qui a été la sienne du fait de son handicap après un accident de tramway et 33 opérations chirurgicales.

    Les 354 oeuvres, dessins, gravures, lettres de Frida et des photos de l'artiste, de ses proches sont distribuées dans huit salles du vieil édifice art-déco. C'est la première fois qu'on parvient à rassembler le patrimoine des musées mexicains et étrangers et celui des collectionneurs privés.

    Le parquet grince sous les pas des milliers de fanatiques ou d'écoliers en uniforme. D'habitude bruyants, les Mexicains observent un silence admiratif quand il s'agit de Frida Kahlo, fierté d'un pays.

    "Ce sont les gens qui l'ont rendue célèbre, comme (Pablo) Picasso. Elle appartient au peuple. C'est une icône universelle", commente Juan Coronel, un des organisateurs de l'exposition.

    L'exposition visible jusqu'au 19 août, retrace les grandes étapes de sa vie, ce qu'elle qualifie comme ses deux accidents --celui du tramway et sa rencontre avec le peintre muraliste Diego Rivera qui lui sera infidèle--, ses séjours aux Etats-Unis et son engagement politique du côté des communistes.

    Une série de dessins "Frida et la fausse-couche" la représentent nue, en larmes, un foetus à côté d'elle, et rappellent ses fausse-couche et son chagrin de ne pas pouvoir avoir d'enfant en raison des séquelles de son accident.

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    Léon Trotsky (g), accompagné de sa femme Natalia Sedova, est accueilli par Frida Kahlo (3e g) et Diego Rivera lors de son arrivée à Mexico, le 24 janvier 1937

    AFP/Archives -

     

     

     

     

     

     

    Dans un texte écrit en hommage au peintre, l'écrivain mexicain Carlos Fuentes voit en elle une "Cléopâtre brisée", "Frida est cassée, déchirée à l'intérieur de son corps", ajoute-t-il en soulignant qu'elle était pourtant gaie et enjouée.

    Après les autoportraits, une salle est dédiée aux natures mortes, avec une touche de surréalisme, une autre aux photographies, de nombreux clichés sont de son père, Guillermo Kahlo, immigré allemand.

    On la voit aussi avec Léon Trotski, qui fut son amant.

    Une cinquantaine de lettres écrites à la main ou à la machine à écrire sont suspendues au plafond par des fils. La plupart sont adressées à son médecin et confident Léo Eloesser et commencent par "mon très cher petit docteur" ou "joli petit docteur de mon coeur".

    André Breton, qu'elle a accueilli à Mexico, disait d'elle qu'elle était "une bombe avec un ruban autour".

    Riche en oeuvres, dont certaines sont présentées pour la première fois, mais du fait d'un montage classique, l'exposition n'a pas le cachet de celle de 2004, pour le cinquantenaire de la mort de Frida.

    Lors de l'inauguration de l'exposition mercredi, la politique s'est invitée à la fête. Le président Felipe Calderon a été conspué par des manifestants de gauche qui lui lançaient "Frida était communiste", "si elle était vivante, elle serait avec nous".

    Tout au long de l'année 2007, un hommage national est rendue au Mexique à Frida Kahlo (1907-1954), à l'occasion du centenaire de sa naissance, et à son époux Diego Rivera (1886-1957) pour le 50e anniversaire de sa mort.

    Le 5 juillet, le Musée Frida Kahlo a présenté quelques uns des "Trésors de la Maison bleue", 22.000 documents inédits (photos, dessins) découverts il y a trois ans, dans la maison de la famille des Kahlo-Rivera.

    © 2007 AFP
    AFP
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