Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Diaporama : Le tramway transporté par le design
ill. : Vue de l’exposition « Tramway, une école française » au Lieu du Design (©Benoît Lafay).
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
ill. : Vue de l’exposition « Tramway, une école française » au Lieu du Design (©Benoît Lafay).
À Istanbul, il y a un vieux tramway rouge. Sa cloche résonne entre les façades de l'avenue piétonne qui traverse le quartier Beyoglu. Où reste-t-il encore des tramways comme ça, à part Lisbonne ou San Francisco? C'est comme si les transports en commun avaient gardé une âme, une dose de poésie. Istanbul ressemble à ces albums pour enfants dont les pages se déplient quand on les ouvre, présentant mille surprises. En trois secondes, on s'imagine dans un James Bond. Les taxis sont jaunes, comme à New York. Ils klaxonnent sans arrêt. Les embouteillages font presque partie du charme. Entre les voitures qui avancent au ralenti, des vendeurs à la sauvette brandissent des bouteilles d'eau minérale, des jouets gonflables en forme d'avions. Les panneaux publicitaires sont les mêmes que partout ailleurs. Cela nuit à la couleur locale. On joue la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Les kiosques à journaux débordent de quotidiens. Spectacle rassurant. Des librairies surgissent à chaque carrefour. Dans les vitrines se récapitulent des ouvrages sur la ville, des essais de philosophes aussi morts que sérieux, des policiers aux couvertures multicolores. Pas un seul auteur français. Que fabrique Mme Filippetti? Le musée de l'Innocence est peint en rouge. Les visiteurs y arrivent avec le roman d'Orhan Pamuk sous le bras. Cela leur permet d'entrer gratuitement. Les rues sont tellement en pente qu'on est sûr de ne jamais y croiser de Vélib'. Ils ont refait le Pera Palace
Fine-art and commercial photographer David LaChapelle has captured everything from Paris Hilton to Jesus as a “homeboy” in his brilliant, candy-colored images. His latest body of work, “Land Scape,” shifts into a new focus for him: peak oil and culture’s excessive waste of its by-products. Creating elaborate sets from cardboard and recycled materials, such as hair curlers and egg cartons, LaChapelle transported the scale models to Maui and the coastlines of California to create and photograph dazzling scenes of man-made structures tarnishing their surroundings. The collection of photographs, made up of two series called Refineries and Gas Stations, is currently on display at the Paul Kasmin Gallery.
24 janvier - 18 mai 2014
Pourquoi des artistes russes, comme Rodtchenko, Klucis, Stepanova, s’intéressent-ils à la représentation du sport, au point de l’intégrer dans leurs recherches artistiques ? C’est, en toile de fond, la problématique de cette exposition qui aborde l’image du sport dans l’Union soviétique des années 1920-1930 à travers les travaux des avant-gardes.
Par David Reyrat, 16-03-2014
Gaël Fickou repris par l’Irlandais Jonathan Sexton. - Panoramic<:section id=corps class=texte_1>
Malgré une prestation plus aboutie, les Bleus ont été battus par l’Irlande (20-22). Il leur reste beaucoup de lacunes à combler pour prétendre au titre mondial dans dix-huit mois.
Tapisettapisseriesd'artistes
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris met l’art textile en lumière avec l'exposition Decorum qui présente plus d’une centaine de tapis et de tapisseries signés par des artistes modernes (Fernand Léger, Pablo Picasso) et contemporains (Dewar & Gicquel, Vidya Gastaldon). Decorum permet de découvrir les œuvres tissées, souvent insoupçonnées, d’artistes majeurs et le travail d’artistes injustement méconnus (Guidette Carbonell). Des pièces anonymes de différentes époques et régions sont également exposées afin de déceler des influences et d’engager des confrontations.
Objets à la fois visuels et tactiles, esthétiques et fonctionnels, facilement transportables (Le Corbusier qualifiait ses tapisseries de « Muralnomad »), tapis et tapisseries transcendent les habituelles frontières des arts décoratifs et du design
Tapisettapisseriesd'artistes
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris met l’art textile en lumière avec l'exposition Decorum qui présente plus d’une centaine de tapis et de tapisseries signés par des artistes modernes (Fernand Léger, Pablo Picasso) et contemporains (Dewar & Gicquel, Vidya Gastaldon). Decorum permet de découvrir les œuvres tissées, souvent insoupçonnées, d’artistes majeurs et le travail d’artistes injustement méconnus (Guidette Carbonell). Des pièces anonymes de différentes époques et régions sont également exposées afin de déceler des influences et d’engager des confrontations.
Objets à la fois visuels et tactiles, esthétiques et fonctionnels, facilement transportables (Le Corbusier qualifiait ses tapisseries de « Muralnomad »), tapis et tapisseries transcendent les habituelles frontières des arts décoratifs et du design
Picasso estimait qu’elle était meilleure portraitiste que lui. André Breton, fasciné par son originalité, parlait de son art comme d’« un ruban autour d’une bombe ». Plongée dans la vie artistique et politique mouvementée de la première moitié du XXe siècle, Frida Kahlo (1907-1954), célèbre peintre mexicaine, est une femme hors du commun. Elle a puisé ses sources d’inspiration en grande partie dans ses douleurs physiques, conséquences d’un terrible accident de la circulation à l’âge de dix-huit ans. Sa passion amoureuse et tumultueuse avec le peintre Diego Rivera retrace l’histoire fascinante d’un couple d’artistes d’exception. Engagée auprès des Indiens et des plus démunis de son pays, aimant les hommes comme les femmes, maîtresse de Léon Trotski et du photographe Nicolas Murray, Frida Kahlo était drôle, généreuse, intelligente, libre, emportée… et un brin manipulatrice. Elle a bâti une oeuvre artistique unique.
http://www.editionslibretto.fr/frida-kahlo-bernadette-costa-prades-9782369140269
Déjà double champion olympique, le Pyrénéen peut compter sur ses qualités physiques, techniques et mentales exceptionnelles pour tenter d'accrocher un troisième titre dimanche.
PORTRAIT - Armé d'une inébranlable foi en lui, le perchiste français, au physique pas forcément propice au saut à la perche, a gravi patiemment les marches vers le sommet d'où il toise désormais la légende Sergeï Bubka.
Renaud Lavillenie, très haut perché
PORTRAIT - Armé d'une inébranlable foi en lui, le perchiste français, au physique pas forcément propice au saut à la perche, a gravi patiemment les marches vers le sommet d'où il toise désormais la légende Sergeï Bubka.
PORTRAIT - Armé d'une inébranlable foi en lui, le perchiste français, au physique pas forcément propice au saut à la perche, a gravi patiemment les marches vers le sommet d'où il toise désormais la légende Sergeï Bubka.
Renaud Lavillenie, très haut perché
PORTRAIT - Armé d'une inébranlable foi en lui, le perchiste français, au physique pas forcément propice au saut à la perche, a gravi patiemment les marches vers le sommet d'où il toise désormais la légende Sergeï Bubka.
13/2/14 - 00 H 00
À ses lecteurs internationaux, il rappellera volontiers Proust, et plus encore Virginia Woolf, même si l'effondrement de l'Empire austro-hongrois incita ses premiers critiques à valoriser des spécificités magyares. L'histoire tient en deux mots : un homme célèbre revient sur les terres de son enfance ; il y retrouve son amour de jeunesse escortée d'un fils qu'il ne connaît pas. Le fait est que l'intrigue n'a pas grande importance ; frappe en revanche la force d'évocation, traduisant la campagne hongroise en mille métaphores oniriques. Ici, les hommes parlent aux cigales, les vagabonds racontent leurs aventures contre une bouchée de pain, et l'on change de saison comme on change de mystère. N.N. - nomen nescio, « sans nom » - est un roman autobiographique dont le narrateur s'oublie, faisant la part belle à la nature et aux personnages secondaires. C'est cette femme que trois générations courtisent simultanément ; ces deux vieilles filles de la bonne société, friandes de ragots sur l'aristocratie viennoise ; ou encore le père de l'auteur, petit noble qui finit par quitter sa femme pour sa servante, embrassant la roture, son blason sous le bras. Lorsque ses parents se sont enfin mariés, Gyula Krúdy avait 17 ans et une horde de frères et soeurs après lui. Cette enfance de bâtard et d'héritier est un perpétuel déchirement. En souliers vernis, le jeune narrateur arpente la maison paternelle, qu'il déteste : sa mère portait des briques sur le chantier lorsqu'elle était enceinte de lui. Pour oublier sa famille de notables, il court la campagne et s'y perd, puis, enfin rassasié, part tenter sa chance à la ville. N.N. est un roman d'une poésie remarquable qui nous transporte aux confins de l'empire des Habsbourg, où les hommes sont las de vivre mais n'en finissent pas de rêver
http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/540/rhapsodie-hongroise-23-01-2014-119679
À ses lecteurs internationaux, il rappellera volontiers Proust, et plus encore Virginia Woolf, même si l'effondrement de l'Empire austro-hongrois incita ses premiers critiques à valoriser des spécificités magyares. L'histoire tient en deux mots : un homme célèbre revient sur les terres de son enfance ; il y retrouve son amour de jeunesse escortée d'un fils qu'il ne connaît pas. Le fait est que l'intrigue n'a pas grande importance ; frappe en revanche la force d'évocation, traduisant la campagne hongroise en mille métaphores oniriques. Ici, les hommes parlent aux cigales, les vagabonds racontent leurs aventures contre une bouchée de pain, et l'on change de saison comme on change de mystère. N.N. - nomen nescio, « sans nom » - est un roman autobiographique dont le narrateur s'oublie, faisant la part belle à la nature et aux personnages secondaires. C'est cette femme que trois générations courtisent simultanément ; ces deux vieilles filles de la bonne société, friandes de ragots sur l'aristocratie viennoise ; ou encore le père de l'auteur, petit noble qui finit par quitter sa femme pour sa servante, embrassant la roture, son blason sous le bras. Lorsque ses parents se sont enfin mariés, Gyula Krúdy avait 17 ans et une horde de frères et soeurs après lui. Cette enfance de bâtard et d'héritier est un perpétuel déchirement. En souliers vernis, le jeune narrateur arpente la maison paternelle, qu'il déteste : sa mère portait des briques sur le chantier lorsqu'elle était enceinte de lui. Pour oublier sa famille de notables, il court la campagne et s'y perd, puis, enfin rassasié, part tenter sa chance à la ville. N.N. est un roman d'une poésie remarquable qui nous transporte aux confins de l'empire des Habsbourg, où les hommes sont las de vivre mais n'en finissent pas de rêver
http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/540/rhapsodie-hongroise-23-01-2014-119679
À ses lecteurs internationaux, il rappellera volontiers Proust, et plus encore Virginia Woolf, même si l'effondrement de l'Empire austro-hongrois incita ses premiers critiques à valoriser des spécificités magyares. L'histoire tient en deux mots : un homme célèbre revient sur les terres de son enfance ; il y retrouve son amour de jeunesse escortée d'un fils qu'il ne connaît pas. Le fait est que l'intrigue n'a pas grande importance ; frappe en revanche la force d'évocation, traduisant la campagne hongroise en mille métaphores oniriques. Ici, les hommes parlent aux cigales, les vagabonds racontent leurs aventures contre une bouchée de pain, et l'on change de saison comme on change de mystère. N.N. - nomen nescio, « sans nom » - est un roman autobiographique dont le narrateur s'oublie, faisant la part belle à la nature et aux personnages secondaires. C'est cette femme que trois générations courtisent simultanément ; ces deux vieilles filles de la bonne société, friandes de ragots sur l'aristocratie viennoise ; ou encore le père de l'auteur, petit noble qui finit par quitter sa femme pour sa servante, embrassant la roture, son blason sous le bras. Lorsque ses parents se sont enfin mariés, Gyula Krúdy avait 17 ans et une horde de frères et soeurs après lui. Cette enfance de bâtard et d'héritier est un perpétuel déchirement. En souliers vernis, le jeune narrateur arpente la maison paternelle, qu'il déteste : sa mère portait des briques sur le chantier lorsqu'elle était enceinte de lui. Pour oublier sa famille de notables, il court la campagne et s'y perd, puis, enfin rassasié, part tenter sa chance à la ville. N.N. est un roman d'une poésie remarquable qui nous transporte aux confins de l'empire des Habsbourg, où les hommes sont las de vivre mais n'en finissent pas de rêver
http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/540/rhapsodie-hongroise-23-01-2014-119679
EN IMAGES - Après l'économie, la diplomatie, le sport et la communication, le Qatar joue une carte inattendue, celle du tourisme. Une destination testée en avant-première.
Après des émissions de téléréalité sportives, amoureuses, dans un loft, une émission de téléréalité littéraire[...]A priori, les concepts de littérature et de téléréalité
Après des émissions de téléréalité sportives, amoureuses, dans un loft, une émission de téléréalité littéraire[...]A priori, les concepts de littérature et de téléréalité