Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Catégories : Paysages de Cannelle. Nouvelles

Cannelle et Carine 2. Attention, certains détails peuvent peut-être choquer certains.

Carine n’était pas exactement le genre de femmes avec laquelle beaucoup d’hommes aimeraient voir leur femme… et plus si affinités.
Si Cannelle n’était pas féminine au sens coquetterie, maquillage, elle aimait plaire, séduire et même allumer.
C’est ce qu’elle avait fait avec Carine qui n’avait pas pu résister.
Dans l’entourage de Cannelle, on disait que quand elle avait décidé d’avoir un homme (ou une femme), elle l’avait.
Carine était hommasse, avait des épaules de déménageur et si Cannelle s’amusait en privé avec son amour, en public, elle avait un peu honte d’elle.
Carine, en plus de boire beaucoup (plus que Cannelle), fumait du shit qui combiné aux alcools forts qu’elle affectionnait, l’a faisait délirer et Cannelle se disait parfois qu’elle allait trop loin et elle avait peur.
Elle ne retrouvait pas la douce sensualité des femmes qu’elle avait connues et qui pratiquaient le lesbianisme par jeu.
Carine était lesbienne et entendait bien vivre une histoire d’amour avec Cannelle.
Dans leur entourage, tout le monde voyait que ce n’était pas réciproque mais…
Carine y croyait-elle vraiment ou voulait-elle y croire ?
Cannelle avait-elle été franche sur ses intentions ou pas?
Au niveau culturel et littéraire, Carine a fait découvrir beaucoup de femmes lesbiennes et/ou appréciées par les lesbiennes comme Barbara ou Renée Vivien.
Il y en a d’autres mais beaucoup de détails de cette période riche en émotions et embrumée par l’alcool lui échappent.
Cannelle a encore une cassette de Barbara que Carine lui avait enregistrée.
Carine habitait une petite maison isolée en pleine campagne et des chansons comme « L’aigle noir » (une très belle chanson par ailleurs) ne contribuait pas à instaurer une ambiance joyeuse.
Leurs ébats relevaient eux un peu du tragi-comique.
Cannelle se laissaient lécher le clitoris mais fermaient les yeux pour ne pas voir la tête de Carine entre ses cuisses.
A t’elle joui sous ses coups de langue et ses assauts de doigts qui auraient dû être experts ?
Cannelle a en tout cas découvert que Carine (et les lesbiennes en général) aimait pénétrer et se pénétrer parce quelque moyen que ce soit, même si Carine avait en horreur l’idée d’un pénis la pénétrant.
Carine avait eu une aventure avec un homme et en avait gardé un souvenir horrifié.
Elle n’avait pas envie de toucher encore moins d’embrasser le sexe de Carine dans lequel elle avait peur d’être aspirée sans parler du cordon du tampax qui l’avait franchement dégoûté un jour.
Elle se forçait à caresser son corps massif, ses seins alors que Carine aurait peut-être voulu du pétrissage, des griffures etc.
Avec Carine, elle avait plus l’impression d’être avec un homme maladroit et un peu violent qu’avec une femme.
Cannelle avait d’autres aventures avec des hommes notamment une suivie avec R. et d’autres avec des amants de passage.
Il n’en fallait pas autant pour provoquer la jalousie maladive de Carine.
Cannelle eut-elle un jour peur des yeux hallucinés par la colère, la drogue et l’alcool de Carine ou bien le jeu cessa t-il de l’amuser ?
Lors d’une discussion houleuse, elle rompit.
Elle en garde cependant le souvenir excitant d’un jeu pervers et malsain.

Commentaires

  • ça me rappelle les livres de Colette. Quelle histoire sulfureuse... ;-)

  • Je prends ça comme un compliment?...

Les commentaires sont fermés.