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Nous avons visité samedi au musée de Gray

Robert Fernier,
peintre et ami de Courbet
du 25 mai au 13 octobre 2013


Intérieur de la fromagerie à Gauffre (détail), 1949

Abreuvoir aux Cordiers, Bénédiction de la charrue en Franche-Comté, Portage du lait dans le Haut-Doubs, Vieille cuisine du Haut-Doubs, Intérieur de la fromagerie à Gauffre, L’Hiver aux Arces, L’Heure des vêpres à Sombacour, Mon jardin sous la neige, La Maison de l’ébéniste , Les Prés Vuillins, Fin d’hiver en montagne, Fruits tahitiens de Hamuta, La Charrette de Paddy, Les Petites Malabars, Nativité tahitienne…

Pour Robert Fernier (1895-1977) la Franche Comté est une matrice, le lieu d’une vocation et plus qu’un espace géographique, un territoire mental. Cet artiste a puisé son inspiration aux forces élémentaires, aux effets atmosphériques, à la saisonnalité, à la singularité des êtres d’une région de monts, de vaux, de plateaux, de cluses et de combes où tout semble résonner avec l’infini et avec une harmonie envoûtante faite de secrets perdus et d’attentes énigmatiques.

Au seuil de sa carrière, en 1913, c’est d’abord le Paris capitale des arts qui a attracté le jeune homme à l’Ecole des Beaux-Arts. Après l’épreuve de la guerre de 14/18, il fit précocement le choix artistique de construire une attention nouvelle à sa région d’origine en étreignant son pays – la Comté – ses beautés fugaces et intemporelles, ses paysages recueillis et sa spiritualité intérieure, tout en se donnant parallèlement à l’écriture comme autant de couleurs de rencontres.
L’aura de consécration ne se fit pas attendre : médaille d’argent au salon de 1928, puis médaille d’or en 1932, prix John Hemming Fry, prix Robert de Rougé, médaille d’or à l’exposition internationale…

Après la guerre de 39/45 Robert Fernier découvre la part de l’autre géographique à travers de nombreux voyages extra-européens – Maroc, Algérie, Réunion, Madagascar, Tahiti… – qui lui recréent des capacités et renouvellent sa liberté. En défendant l’idée que la création artistique était à l’est contre toute une tradition qui la voulait au nord, Robert Fernier fut l’un des acteurs essentiels du paysage artistique et littéraire de la Franche-Comté. Il est aussi à l’origine de plusieurs musées – Musée de Pontarlier et Musée Courbet d’Ornans – d’association d’amis de musée et d’artistes ainsi que de la première étude scientifique raisonnée de l’œuvre de Gustave Courbet à laquelle il contribua plus que tout autre à redonner du champ.

Autour de l’exposition, visites guidées, conférences, ateliers adultes et jeune public.
Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h,
y compris le 14/07 et le 15/08.

 
Télécharger la plaquette de l'exposition (PDF, 2,1 Mo)




L’heure des vêpres à Sombacour, 1958

http://www.musees-franchecomte.com/index.php?p=613

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