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Mon texte inédit sur ce blog:Chère

Proposition page 94

 

Certaines images se proposent pour nos mots sur notre page google, 
celle-ci m'avait déjà fait un clin d'œil
elle a récidivé ce soir.
Alors...
 


©Jamadrou

https://imagesreves.blogspot.fr/2017/12/proposition-page 94

Proposition page 94

 

Certaines images se proposent pour nos mots sur notre page google, 

celle-ci m'avait déjà fait un clin d'œil

elle a récidivé ce soir.

Alors...

 

 

 

©Jamadrou

https://imagesreves.blogspot.fr/2017/12/proposition-page-94.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+ImagesEtRves+(Images+et+r%C3%AAves)

Chère petite sœur,

Je viens te souhaiter  par écrit un  JOYEUX ANNIVERSAIRE  car je suis plus à l’aise par écrit que par SMS ou téléphone. Je ne vais pas  te souhaiter  la réalisation de ton projet comme je ne suis pas allée à ton mariage ; ça aurait été hypocrite et ça le serait toujours.

Comme tu m’as envoyé une vieille photo de toi avec toute la famille devant la cathédrale, je te souhaiterais de rester  cette petite fille dans ton cœur : souriante comme tu l’es toujours (c’est de famille), curieuse de tout.

Oui, toi, ma famille, ma ville de naissance et les arbres plantés par Papa sont mes racines.

Comme toi, j’ai une autre famille qui m’accueille dans sa maison depuis plus de  vingt ans et comme je peux y rester plus longtemps que dans une chambre d’hôtel dans ma ville de naissance, j’y ai des racines aussi : je connais mieux maintenant cette ville picarde que la champenoise où je ne passe guère qu’une nuit et où je marche et circule peu.

Mes nombreux déménagements ont aussi établi des racines un peu partout en France et même au Maroc où  mes arbres sont des palmiers.

J’ai trouvé un port d’attache, c’est le premier que j’ai choisi parce que j’y avais été heureuse déjà. Mes racines, mon tronc et mes branches s’y sont implantés.

Je t’y avais reçu à ce moment là (comme je t’avais accueilli petite fille dans une autre ville) et tu m’avais fait des confidences sur ce garçon qui n’était pas encore ton mari et qui m’avait inquiété en tant que grande sœur. La suite m’a donné raison. Je sentais que la fibre romantique que tu tiens de la famille t’attachait à lui, le premier. Je l’avais rencontré de bonne heure, sympathique mais dangereux.

J’ai fait cette fois les 1000 kilomètres pour assister à votre mariage religieux. Je le regrette.

Pourquoi me dire alors que j’oublie mes racines ?

Je vous ai accueillis, logés, notre frère, mes parents et toi dans nos différents chez nous. Je me suis occupés de vous, vous ai écoutés.

Qu’ai-je eu en échange ?

Je suis venue longtemps plusieurs fois par an même quand j’habitais au Maroc ; on ne m’a logé qu’une fois  bref.

Qu’on ne puisse pas, je le conçois fort bien mais on ne s’est pas préoccupées non, plus de où je logeais, de quand j’arrivais, de mes repas  etc. Des rencontres à la sauvette entre deux copines, des récits de  vie de prof que j’entends chaque jour etc.

Peu de questions sur notre vie, où je travaille, comment je vis etc.

Alors excuse-moi si j’ai planté mes racines et des arbres ailleurs et si les nôtres sont en train de sortir de terre. Je travaille sur les paysages (14 livres à ce sujet) mais les paysages champenois appartiennent au passé, je les vis peu au présent. Ont-ils un avenir ? Pour l’instant, je n’ai pas envie d’arroser mes racines, j’ai envie de vivre en paix dans mon paysage gagné et d’aller en Alsace voir mon autre famille (qui m’a acheté du Kriter pour NOEL) et visité des musées en Suisse, l’art étant un des paysages que j’ai choisis.

Je ne te dis pas je t’aime ni  que je t’embrasse et je te redis « Bon anniversaire »

 Quand tu m’auras lu et comprise… Ne me relance pas avant, ça me fait mal et j’ai déjà assez mal comme ça.

Alors j’aurais peut-être à nouveau envie de retrouver mes racines et de planter un arbre avec toi.

 

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