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J'ai lu:La mort de Fernand Ochsé(médiathèque)

La mort de Fernand Ochsé | Duteurtre, Benoît (1960-....)p.7-31

Paroles de J'ai deux amants

Les Voix D'or: Yvonne Printemps
ALBUM
 

Résultat de recherche d'images pour "le parc, mélodies de fernand ochsé"Edité par Fayard. , 2018

On a oublié combien Paris fut une ville heureuse : capitale des plaisirs où les plus grands artistes adoraient le café-concert, le music-hall et l'opérette aux mille succès repris dans le monde entier. De 1900 à 1940, Fernand Ochsé fut un personnage central de cette fabrique d'enchantements. Dandy proustien de la Belle Epoque, tour à tour dessinateur, compositeur et décorateur, il allait contribuer à d'importantes créations théâtrales, mettre le pied à l'étrier du jeune Arthur Honegger, collectionner les tableaux rares et les objets étranges. Son goût de la douceur de vivre ne l'empêchera pas de se voir rattrapé par la brutalité de l'histoire et d'embarquer, comme juif, dans le dernier convoi pour Auschwitz. A travers son destin, c'est au basculement d'un monde que nous assistons. Basculement d'autant plus tragique que presque rien n'a subsisté de cette école de la légèreté souvent dédaignée dans la seconde moitié du XXe siècle. Artiste plein de charme dans l'ombre d'amis plus illustres, Fernand Ochsé est un guide idéal pour redécouvrir ces années modernes et joyeuses qui ont tant contribué au mythe parisien.

http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/405831/la-mort-de-fernand-ochse

p.63:"En 1911, Julien, l'aîné, a publié au Mercure de France un recueil de poèmes, Profils d'or et de cendre, qui témoigne de sa veine mélancolique : « J'aime ce qui faiblittout ce qui s'atténue Le bruit léger du vent sur les arbres et sur l'eau, Le crépuscule ouvrant sur le jour son manteau, Et le désir qui suit une femme inconnue."

p.64:Puis il se fait poète et publie une série de Sonnets à Euterpe, dans lesquels il rend hommage auxMusiques démodées : « Valseslustresil n'est resté de vos lumières Que ce qu'en toute joie ilsubsiste de deuil... Un rayon de soleil quelquefois vient encor, À vos rythmes éteints tendre un bal de poussière. »

 

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