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J'ai lu hier:Retour à Birkenau / Ginette Kolinka, Marion Ruggieri(best-seller)UN RECIT TERRIBLE ET UNE FEMME FORMIDABLE

Retour à Birkenau par KolinkaRegardez la 2 e partie de note pour

mes notes de lecture

Retour à Birkenau par KolinkaGinette Kolinka, Marion Ruggieri

Edité par Grasset , 2019

" Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu... " Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit frère er son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi se trouvent deux jeunes filles dont elle deviendra l'amie, Simone Jacob et Marceline Rosenberg, plus tard Simone Veil et Marceline Loridan-Ivens. Ginette Kolinka raconte ce qu'elle a vu et connu dans les camps d'extermination. Les coups, la faim, le froid. La haine. Le corps et la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Aujourd'hui, à 94 ans, dans routes les classes de France, et à Birkenau, où elle retourne plusieurs fois par an avec des élèves, Ginette Kolinka se souvient en fermant les yeux et se demande encore comment elle a pu survivre à " ça ".

http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/432881/retour-a-birkenau-ginette-kolinka-marion-ruggieri

 

«  Jusqu'ici nous étions encore des êtres humains .
Nous ne sommes plus rien. »

p.10:

Il ne faut pas retourner à Birkenau au printemps»

p.12:

Mais on nous pousse à nouveau vers les wagons : Schnell ! C'est le premier mot que j'apprends en allemand.

p.14:

C'est toujours ça qu'ils n'auront pas à faire à pied. Je ne les embrasse pas. Ils disparaissent. Ils disparaissent

Les juives n'ont pas droit aux robes rayées, c'est trop beau pour elles, les robes rayées sont pour les prisonnières politiques, et lorsque je nous vois, encore aujourd'hui, représentées ainsi, ça me rend malade. Peu importe que l'on soit mince, grosse, petite ou grande, nous attrapons ce qu'on veut bien nous jeter. (p. 20)

À cette époque, je n'éprouve pas le besoin de parler, ni à ma famille, ni aux amis. Et quand on me demande comment ça s'est passé là-bas, je réponds : "Si un jour, j'ai un enfant et que ça recommence, je l'étrangle de mes propres mains." Et je le pense. (p. 79)

p.84:

J'ai eu cette chance de revenir et de reprendre vite une vie normale, et d'être très heureuse. Il ne faut pas être trop intelligent dans la vie. Si vous êtes trop intelligent, si vous réfléchissez trop...Moi, je ne réfléchis pas, les choses arrivent, ce n'est pas moi qui décide.

p.90:

« Birkenau, maintenant, c'est un décor. Quelqu'un qui n'en connaît pas l'histoire peut ne rien voir. D'ailleurs quand j'y retourne, je dis toujours aux élèves : surtout, fermez les yeux, ne regardez pas ! . Et je leur répète : Sous chacun de vos pas, il y a un mort... »

p.95:

Aux élèves, je le répète : c'est la haine qui a fait ça, la haine à l'état pur. Les nazis ont exterminé six millions de Juifs. Souvenez-vous de ce que vous avez trouvé impensable. Si vous entendez vos parents, des proches, des amis, tenir des propos racistes, antisémites, demandez-leur pourquoi. Vous avez le droit de discuter, de les faire changer d'avis, de leur dire qu'ils ont tort.

 

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