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POP GALERIE

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Collectionneur compulsif, musicien intermittent, dee jay hawaiian, selekta aka Diaboloman et galeriste nomade de profession, je porte un intérêt certain et depuis fort longtemps sur l’Art Populaire Contemporain en général et sur les créations marginales fort lointaines en particulier C’est l’envie de partager mes découvertes avec le plus grand nombre qui m’a donné envie de créer La Pop Galerie dans les années 2000. Rendre compte de cette formidable richesse à la marge de l’art officiel qui trouve rarement sa place dans les lieux consacrés.
Car il existe depuis toujours une création underground qui alimente la passion d’une micro société d’amateurs éclairés qui sort aujourd’hui de l’ombre et vient enrichir notre définition de l’œuvre d’Art .
“ C’est cette face cachée de l’Art contemporain qu’il faut réintroduire dans l’histoire si l’on veut comprendre le vrai sens de l’Art d’aujourd’hui ” - Laurent Danchin.
Et que l’on parle d’Art Brut, Outsider, Singulier, Visionnaire ou tout simplement d’Art Populaire Contemporain, il suscite l’engouement d’un nouveau public séduit par le caractère intuitif des œuvres et la personnalité haute en couleur de ces génies ordinaires.
Des Ex Voto Mexicains, ces petites peintures émouvantes réalisées sur des tôles où le bon peuple remercie Dieu et ses Saints des miracles survenus dans leur vie, aux artistes réunis pour Rock’n’Folk Art, originaires du  Deep South, entre Memphis et le Delta du Mississippi berceau du Blues primitif à Holywoodoo, les Incredible Movie Posters du Ghana, ces affiches de cinéma réalisées par une poignée de peintres d’enseigne d’Afrique de l’Ouest sur des sacs de farine de 50 kg, une vision eXtrème du 7ème Art, pratique originale qui disparaît sous nos yeux, en passant par Elvis, Glorious Elvis, où l’artiste le plus célèbre du 20ème siècle – symbole des Etats Unis d’Amérique au même titre que le Coca Cola ou la bannière étoilée – se dévoile sous toutes les coutures de préférence pailletées au Paradirama, tikis, surfeurs et vahinés qui présentait entre autre Aloha He, installation terminale de Kevin Ancell, parrain des Beautiful Losers, pilier de Dogtown, de « Kitsch Catch » ou « Sur Le Fil » et ses déviances textiles, aux Panosl’Arte carcéral griffé par les prisonniers Chicanos sur les mouchoirs de la pénitentiaire, à Manila Vice, la découverte de pépites dans les dédales arty de cette ville-monde extra-ordinaire et dernièrement Fan Club, consacré à l’univers tonitruant des musiques rythmées …
C’est en s’appropriant telles des icônes Pop les signes puissants du quotidien, que ces artistes demeurent toujours proche de la réalité et porteurs d’une mémoire collective.
Pascal Saumade

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