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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

Mardi 16 NOVEMBRE 2020

Les mardis de L'Objet d'Art - la newsletter d'actualité hebdomadaire

 PATRIMOINE

 
 
 

Tombeau de Napoléon Ier dans l’église du Dôme des Invalides, réalisé entre 1842 et 1853 par Louis Tullius Joachim Visconti (1791-1853). © Paris – musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Émilie Cambier

 
 

Fans de Napoléon manifestez-vous !
Il manque encore 70 000 € pour atteindre les 800 000 nécessaires afin de mener à bien la restauration du tombeau de l’Empereur aux Invalides. La souscription internationale lancée en mai 2019 par le musée de l’Armée et la Fondation Napoléon est ouverte jusqu’au 1er février 2021. Quelque 1 800 généreux donateurs ont déjà répondu à l’appel. Le 5 mai 2021 aura lieu le bicentenaire de la mort de l’Empereur, un événement qui sera célébré tout au long de l’année et tout particulièrement au musée de l’Armée avec une grande saison Napoléon (exposition, concerts, conférences, cinéma…).
Achevé en 1862 par les successeurs de Louis Visconti qui meurt en 1853, l’imposant tombeau réalisé en quartzite rouge qui voit défiler plus d’un million de visiteurs chaque année nécessitait plusieurs interventions urgentes : restauration et consolidation préventive des sols, reprise de la dorure de l’inscription à l’entrée de la crypte (Je désire que mes Cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j’ai tant aimé), nettoyage de l’ensemble de la statuaire et des décors environnants… N.d’A.
Pour participer : fondationnapoleon.org rubrique « Faire un don ».

 
 
 

 ÉVÉNEMENT

 
 

Hyacinthe Rigaud n’aura plus aucun secret pour vous !

 

C’est aujourd’hui qu’aurait dû s’ouvrir au château de Versailles la somptueuse exposition « Hyacinthe Rigaud ou le portrait Soleil ». Contexte sanitaire oblige, il faudra patienter pour admirer les chefs-d’œuvre du maître né à Perpignan en 1656, auteur d’environ 1 500 tableaux et d’innombrables dessins. Le catalogue, coédité par les éditions Faton, est en revanche d’ores et déjà disponible pour tous ceux qui recherchent un beau livre à offrir pour Noël. Retrouvez également le dossier spécial que nous avons consacré au portrait au Grand Siècle dans le dernier numéro de L’Objet d’Art.

 

Et si vous souhaitez tout connaître de la carrière et de l’œuvre particulièrement prolifique de Rigaud, consultez sans plus tarder le blog très complet que tient avec passion Ariane James-Sarazin. Celui-ci met à jour la monographie et le catalogue raisonné du peintre, tous deux parus en 2016 aux éditions Faton. F.L.-C.
L’exposition du château de Versailles sera visible dès la réouverture de l’établissement et jusqu’au 14 mars 2021 (sous réserve de modification).

 
 

Couverture du catalogue de l’exposition « Hyacinthe Rigaud ou le portrait Soleil », coédité par les éditions Faton.

 
 
 

 LE SAVIEZ-VOUS ?

 
 
 

On attribue généralement l’invention des caractères mobiles à Gutenberg (1400-1468), cet imprimeur de Mayence dont les innovations techniques ont été déterminantes dans la diffusion des textes et du savoir. Bien peu savent que les Coréens utilisaient déjà des caractères mobiles métalliques au XIIIe siècle, perfectionnant l’idée géniale du Chinois Bi Sheng qui, deux siècles plus tôt, utilisait de l’argile et de la colle liquide pour fabriquer des caractères qu’il durcissait au feu. Le plus vieux texte imprimé coréen, Anthologie des enseignements zen des grands prêtres bouddhistes, aurait ainsi été édité en 1377, soit presque 80 ans avant la fameuse bible latine à 42 lignes de Gutenberg ! S.D.-G.

 
 

Caractères mobiles coréens en bronze. © DR

 
 
 

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 LE COIN DES ENFANTS

 
 
 

Capture d’écran du site de la Philharmonie de Paris © Philarmonie de Paris

 
 

Musique, sciences, histoire de l’art, BD : sur les sites et réseaux sociaux des musées, il y a de quoi rendre passionnants et créatifs vos mercredis et week-ends en famille. Les mélomanes apprécieront les propositions numériques de la Philharmonie de Paris, en particulier sous l’onglet « Jeunes et familles » : revivez des concerts de la Philharmonie, explorez des œuvres musicales grâce à des guides d’écoute, et initiez les plus petits grâce aux jeux musicaux autour de Pierre et le Loup, de West Side Story ou du Carnaval des animaux. Pour un peu de science, direction la page « Le coin des petits génies » du musée des Arts et Métiers qui propose des énigmes virtuelles à résoudre (pour les 4-6 ans et les 7-12 ans), des contes à écouter, des objets à fabriquer (un jouet optique, une carte pop up…) et la reconstitution d’expériences de grands scientifiques, la pile de Volta et l’expérience de Lavoisier. Côté histoire de l’art, connectez-vous au site du musée de Flandre pour choisir parmi une vingtaine d’ateliers inspirés par la collection du musée, conçus pour les enfants dès 3 ans : réaliser des fruits d’automne en papier mâché, une guirlande de feuilles et de fleurs, une sorcière-chimère… Puis parcourez la série de vidéos « Format juniors » : des vidéos de 4 minutes qui décryptent avec simplicité des tableaux du musée. Le Louvre-Lens a quant à lui choisi de poursuivre ses activités et de les proposer en ligne : pour en profiter, inscrivez-vous et connectez-vous à l’heure dite. Des ateliers sont proposés pour les enfants dès 3 ans, les plus de 6 ans ainsi que les adultes et adolescents. Enfin, les fans de BD peuvent se rendre sur le site de la Cité internationale de la bande dessinée où les enfants et ados apprendront à dessiner un personnage ou une super-héroïne. Ils y trouveront aussi de nombreuses ressources sur la bande dessinée, comme des interviews d’auteurs ou d’illustrateurs (« Dans l’atelier »), des planches expliquées, un dictionnaire… et un défi hebdomadaire, « Toute la France dessine ». Une vraie mine d’informations et d’inspiration. L.C.

 
 
 

 DU CÔTÉ DES GALERIES

 
 
Mark Tobey dans la lumière
 

Nichée dans le Marais, la galerie Jeanne Bucher Jaeger orchestre cet automne un bel hommage au peintre américain Marc Tobey (1890-1976), célébrant ainsi le 130e anniversaire de sa naissance. Monographique et non commercial, l’accrochage vient remettre en lumière un artiste jusqu’alors délaissé par les institutions muséales françaises : organisée par le Musée des Arts Décoratifs, sa dernière exposition d’envergure date en effet de 1961. Sollicités par les collectionneurs Jean-Gabriel de Bueil et Stanislas Ract-Madoux, qui ont découvert l’artiste il y a une quinzaine d’années, Véronique et Emmanuel Jaeger ont immédiatement accepté d’unir leurs énergies afin d’honorer celui qui avait enthousiasmé leur arrière-grand-mère Jeanne Bucher à New York en 1945 : c’est d’ailleurs dans sa galerie qu’a eu lieu en 1955 sa première exposition personnelle.

 

Complétée par le prêt d’une importante huile sur toile du Centre Pompidou, la présentation retrace en une quarantaine d’œuvres réalisées entre 1940 et 1970 la carrière de ce « vieux maître de la jeune peinture américaine », héritier de Monet qui fascina Pollock et Twombly. Considérant que l’abstraction et la figuration composaient les deux faces d’un même visage, il s’imposa par une peinture vibrante d’énergie dont la spiritualité puise ses racines dans la foi Bahaï qu’il avait embrassée en 1918 afin de poursuivre sa quête d’une harmonie universelle. O.P.-M.
« Mark Tobey : Tobey or not to be ? », prolongée jusqu’au 12 février 2021 à la galerie Jeanne Bucher Jaeger | Marais, 5 rue de Saintonge, 75003 Paris.
En attendant de pouvoir visiter à nouveau l’exposition, profitez d’une visite virtuelle sur le site de la galerie et procurez-vous le catalogue édité par Gallimard.

 
 

Mark Tobey, Jazz Singer, 1954. Gouache, encre et crayon sur papier, 45,1 x 29,5 cm.

© Courtesy Collection de Bueil & Ract-Madoux, Paris

 

La presse artisique

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