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Les galeries de la Rive Gauche font leur rentrée

Les Mardis de L'Objet d'Art - la newsletter d'actualité hebdomadaire

 PROMENADES GERMANOPRATINES
 
Figure Uli, Nouvelle-Irlande. H. 50 cm. Ancienne collection Jacques Kerchache ; Baudouin de Grunne. Collection privée. © Primedia, collection privée / Hughes Dubois
 
 
Figure Uli, Nouvelle-Irlande. H. 50 cm. Ancienne collection Jacques Kerchache ; Baudouin de Grunne. Collection privée. © Primedia, collection privée / Hughes Dubois
 
 
20 ans autour du monde
Rendez-vous international des amateurs d’arts premiers et d’archéologie, le Parcours des mondes ouvre aujourd’hui au cœur de Saint-Germain-des-Prés et fêtera ses 20 ans d’existence jusqu’au 12 septembre. Malgré la pandémie, il ne compte pas moins de 42 marchands français et internationaux, offrant aux visiteurs un véritable tour du monde des productions artistiques des cinq continents. Dans le sillage des années précédentes, plusieurs galeries livrent à la curiosité des amateurs de véritables expositions thématiques consacrées aux chefs-d’œuvre de Papouasie-Nouvelle Guinée, du Nord-Congo, d’Inde, du Venezuela ou encore de l’Arctique. Pour son anniversaire, la manifestation a souhaité élargir son offre en créant, avec la collaboration du Tribal Art magazine, un espace d’accrochage au 12 rue Jacques Callot (Paris 6e) consacré aux saisissantes statues Uli de Nouvelle-Irlande, figures rituelles collectionnées et célébrées par les artistes surréalistes. En cette année de fermeture des frontières, le Parcours des mondes est l’occasion de réaliser au cœur de Paris un fabuleux voyage autour du globe. E.M.
 
 
Princesse de Bactriane, IIIe mill. av J.-C. Stéatite et calcite, 11 x 10 x 11 cm. © Galerie Samarcande, rue des Saints-Pères.
 
 
Princesse de Bactriane, IIIe mill. av J.-C. Stéatite et calcite, 11 x 10 x 11 cm. © Galerie Samarcande, rue des Saints-Pères.
 
 
Le Mois des Collectionneurs 
Alors que le Carré Rive Gauche est menacé par le projet de piétonisation du Centre de Paris (voir EOA N° 581, p. 78), il sera à l’honneur dès demain : les amateurs ont en effet rendez-vous avec 78 antiquaires et galeristes du quartier qui leur dévoileront chacun un objet exceptionnel ou insolite. La galerie Tiago (rue de l’Université) exposera ainsi un précieux cabinet à encens japonais kodansu en bois plaqué d’écaille de tortue à l’intérieur laqué. Un décor floral composé de pivoines, de feuilles d’érables, de fleurs de cerisiers, de belles de jour et d’iris court sur l’ensemble de sa surface. La galerie Delalande (rue de Lille), incontournable pour les objets de marine, proposera une rare maquette de ponton en os polychrome du Royal George, vaisseau de la Royal Navy, réalisé vers 1790, vraisemblablement par un prisonnier français en Angleterre. Lancé le 18 février 1756, le Royal George était lors de sa construction le plus grand vaisseau de guerre au monde. Quai Voltaire, on pourra admirer chez Ladrière un précieux médaillon en ivoire sculpté, figurant le roi Charles IX (r.1560-1574). On poursuivra par la rue des Saints-Pères où la galerie Samarcande réservera une belle surprise avec une délicate statuette de princesse de Bactriane. La découpe de son habit (kaunakès) sur le côté droit laisse supposer la présence d’une autre statuette accolée, fait très rare. On terminera cette déambulation par la rue de Beaune, où Marie Biancarelli montrera une miniature avec le portrait d’un juge de paix de l’île de la Cité, signée et datée Arnoud 1797. On notera que le modèle, en costume civil, porte l’insigne des juges de paix, un ruban tricolore auquel est suspendu un rameau d’olivier en métal, l’habit ayant été supprimé avec la Révolution. N.d'A.
 
 
 
 ACQUISITION
 
Jean Honoré Fragonard, La Bascule, vers 1761-1765. Huile sur toile, 75,2 x 99,7 cm. Montpellier, musée Fabre. © Musée Fabre
 
 
Jean Honoré Fragonard, La Bascule, vers 1761-1765. Huile sur toile, 75,2 x 99,7 cm. Montpellier, musée Fabre. © Musée Fabre
 
 
Deux Fragonard pour le musée Fabre
Rares témoignages du premier séjour italien du peintre entre 1760 et 1765, deux œuvres de Jean-Honoré FragonardLe Jeu de la palette et La Bascule, viennent d’intégrer les collections publiques et font désormais l’objet d’un dépôt au musée Fabre de Montpellier. Perdues depuis 1786, date de la vente de la collection de l’ami et mécène de l’artiste Pierre Bergeret de Grandcourt, et réapparues en 2017 dans un château normand à l’occasion d’une demande de certificat d’exportation, ces deux toiles classées « Trésor national » ont été achetées grâce au concours du Louvre, du Fonds du patrimoine et d’un mécénat d’entreprise de la société Webhelp. Ces paysages poétiques et galants viennent compléter les collections montpelliéraines au sein desquelles le peintre de Grasse était jusqu’alors absent. E.M.
 
 
 SALON
 
Gérard Fromanger, Bouge - Série « Questions », 1974. Huile sur toile, 162 x 130 cm. Galerie Jeanne Bucher Jaeger © Galerie Jeanne Bucher Jaeger / Jean-Louis Losi
 
 
Gérard Fromanger, Bouge - Série « Questions », 1974. Huile sur toile, 162 x 130 cm. Galerie Jeanne Bucher Jaeger. © Galerie Jeanne Bucher Jaeger / Jean-Louis Losi
 
 
Art Paris célèbre le retour de la peinture figurative
Du 9 au 12 septembre se tiendra, au sein du spectaculaire Grand Palais Éphémère dessiné par Jean-Michel Wilmotte la 23e édition d’Art Paris. Cette année, le salon accueillera 140 galeries d’art moderne et contemporain provenant de 20 pays différents et célébrera le retour de la peinture figurative en France à travers une exposition orchestrée par Hervé Mikaeloff intitulée « Portrait et figuration. Regard sur la scène française ». Comme dans les éditions précédentes, le visiteur pourra y découvrir une section consacrée aux expositions monographiques et un espace « Promesses » dédié aux jeunes galeries et aux artistes émergents. E.M.
 
 
NOUVELLE FORMULE À DÉCOUVRIR
 
DOSSIERS D'HISTOIRE N°117 - PARIS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

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