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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

DIMANCHE 19 DECEMBRE 4e semaine de l'Avent

 
 
 DIMANCHE
19
DECEMBRE
4e semaine de l'Avent
 
 
Parole de Dieu (Lc 1, 41b-44) :
 
Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. »
 
 
 
Commentaire de la parole :
 
Cet épisode dont nous sommes familiers est en réalité tout à fait étonnant ; le plus surprenant étant peut-être la manière dont Élisabeth est capable de saisir, à travers des signes anodins et presque imperceptibles, l’irruption du Christ dans l’histoire : « L’enfant a tressailli d’allégresse », dit-elle. Élisabeth est enceinte de six mois. Elle est habituée à sentir le bébé gesticuler du matin au soir au-dedans d’elle-même. Pourtant, elle est sûre : il a sauté de joie ; et elle reconnaît en sa familière cousine à la silhouette encore mince, le matin du salut qui se lève sur le monde. Dieu ne cesse pas de venir à nous. Il faut nous souvenir que les signes à travers lesquels il se manifeste sont souvent discrets : l’eau claire sur nos fronts, les paroles du prêtre qui lavent nos péchés dans le sang du Christ, l’humble morceau de pain blanc. Demandons au Saint-Esprit de nous rendre capables de le reconnaître lorsqu’aujourd’hui encore il viendra à notre rencontre.
 
Benedicte Delelis
 
 
Ô Rameau de Jessé,
étendard dressé à la face des nations,
les rois sont muets devant toi
tandis que les peuples t’appellent :
Délivre-nous, ne tarde plus,
viens, Seigneur, viens nous sauver !
 
 
 
Inspirée du Compagnon de l'Avent 2021, cette retraite en ligne vous est proposée par :
 
 
 
 
 
 

« La Vierge concevra » 

Livre d'Isaïe, chapitre 7, verset 14

 

frère Charles Desjobert

frère Philippe Jeannin

Couvent saint Jacques à Paris

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Hier, c’était shabbat. Avec mes amies, nous sommes allées à la synagogue. J’aime beaucoup m'y rendre. Pour nous retrouver, pour apercevoir mon fiancé… Mais surtout pour les chants et les prières. J’aime beaucoup les lectures aussi, me reconnaître dans les histoires de nos aïeux… Ça me fait rêver. Les chants, je les fredonne en faisant les travaux ménagers. Et surtout le soir, quand la laine file délicatement entre mes doigts…

Hier, la lecture a particulièrement retenu mon attention. Je ne sais pas pourquoi. C’était un texte du prophète Isaïe : « Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes : il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu ! C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel. »*

Bizarre, ce signe ! Comment cela peut-il se faire ? Une vierge enceinte ? C’est vrai que rien n’est impossible à Dieu ! « Emmanuel », c’est un beau prénom. Si Dieu me donne un fils un jour, je l’appellerai « Emmanuel » « Dieu avec nous ». Mais j’étais attristée aussi d’apprendre qu’on peut fatiguer Dieu, chaque fois qu’on ne marche pas dans ses voies. Même si elles nous sont impénétrables. Alors, dans mon cœur, j’ai promis de ne plus fatiguer Dieu, et j’ai fait le vœu secret d’être toujours sa servante**.

Qu’est-ce que le Seigneur a voulu me dire avec cette Parole ? On verra… en tout cas, moi, maintenant, « je suis la servante du Seigneur ». J’espère que mon fiancé n’en sera pas jaloux.

 

* Livre d'Isaïe ch. 7, v. 13-14.

** Évangile selon saint Luc ch. 1, v. 38a.

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