Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Le cinéma

Au crépuscule du cinéma muet, Julien Duvivier signe un drame maritime éblouissant

 
­
­
­
­
­
­
­
­
­
­
­
­

Au crépuscule du cinéma muet, Julien Duvivier signe un drame maritime éblouissant

­

La période muette de Julien Duvivier (1896-1967) est actuellement redécouverte et réhabilitée. La Divine croisière, sortie en juin 1929, démontre une puissance narrative et visuelle incroyables que le cinéma sonore mettra quelques années à retrouver. C’est l’époque où le cinéaste alterne entre les adaptations littéraires (Zola, Jules Renard, Henry Bordeaux) et les films religieux (La Vie miraculeuse de Thérèse Martin, 1929) que sa propre absence de foi rend plus universels encore.

 

Tourné en partie dans un village de Bretagne, La Divine croisière tient à la fois de la fable pieuse et, ce qu’on préfère, de la légende locale : elle raconte le sauvetage d’un navire marchand qu’un armateur sans scrupules a sciemment envoyé pour un voyage au long cours, auquel son mauvais état ne pouvait résister…

­
­

Henry Krauss dans La Divine croisière, 1929

­

Tout est étonnant dans La Divine croisière : la splendeur des cadres, notamment des mouvements de foules en plongée, d’une prodigieuse richesse ; des gros plans sur des visages, d’une précision hallucinante, qui précipitent littéralement le spectateur d’aujourd’hui quatre-vingt-dix ans en arrière ; un montage ultra-cut emprunté, sans doute, au cinéma russe. Mais aussi la puissance d’incarnation des acteurs : Henry Krauss en armateur devenu capitaine d’industrie, d’une férocité sans limite envers ceux qu’il emploie ; Jean Murat en Capitaine au grand cœur ; l’inquiétant Thomy Bourdelle (qui joua Juve pour Feuillade) en marin mutin – dont la fin, en montage alterné sur l’idylle des jeunes premiers, a de quoi surprendre. Bref, une sacrée révélation !

­

La version restaurée présentée du film a été réalisée par Lobster Films avec le soutien du CNC à partir d’une copie nitrate abrégée et teintée, et de quatre éléments parcellaires 35.mm issus des collections de la Cinémathèque française, et avec des plans censurés extraits de copies des collections du Eye Filmmuseum et Lobster Films.

­
­ ­ ­
­ ­
­ ­ ­
­
­

Suzanne Christy dans La Divine croisière, 1929

­

La projection sera accompagnée au piano par Ralph Arabat, étudiant au Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon.

­
­

Achat des places

­
­
­
­

Chaque dimanche à 14h30

un ciné-concert exceptionnel 
à l’Institut Lumière 

­
­
­ ­ ­
­
­
­

Le piano

­
­
­
­

Le piano est un Steinway & Sons 1/2 queue modèle B, fourni par Backline et Piano (Lyon 8e). La marque Steinway & Sons existe depuis plus de 160.ans et fait toujours appel à 80% de travail manuel. Il faut alors au minimum 12.mois à un de leurs pianos pour naître à partir des bois précieux qui les composent.

­
­
­ ­ ­
­
­
­
­

La Divine croisière

de Julien Duvivier 
(France, 1929, 1h36, N&B)

­

Un armateur redouté des marins contraint le capitaine Saint-Ermont d’embarquer sur un navire en mauvais état. Une mutinerie éclate…

­

Achat des places

Les commentaires sont fermés.