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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

Les Mardis de L'Objet d'Art vous souhaitent une très bonne année !

Les Mardis de L'Objet d'Art - la newsletter d'actualité hebdomadaire

Chères lectrices, chers lecteurs, Les Mardis de L’Objet d’Art sont de retour et vous adressent leurs meilleurs vœux. Nul doute que cette nouvelle année sera riche en belles découvertes artistiques que nous ne manquerons pas de relayer ! Voici d’ores et déjà quelques idées de sortie pour les prochains jours et les résultats de notre grand jeu concours de Noël.
 
 
PLUS QUE QUELQUES JOURS...
 
Vue de l’exposition « Anselm Kiefer pour Paul Celan » au Grand Palais éphémère
 
 
Vue de l’exposition « Anselm Kiefer pour Paul Celan » au Grand Palais éphémère. © Georges Poncet
 
 
Anselm Kiefer traversé par l’œuvre de Paul Celan
Il vous reste une semaine pour vous précipiter au Grand Palais éphémère afin d’aller admirer l’exposition « Anselm Kiefer pour Paul Celan » qui ferme ses portes le 11 janvier. Déployée sur 10 000 m2 dans le bâtiment conçu par Jean-Michel Wilmotte sur le Champ-de-Mars, elle célèbre – en partenariat avec la galerie Thaddaeus Ropac – la prise de présidence par la France du Conseil de l’Union européenne pour une année et s’inscrit dans l’important travail de mémoire de l’artiste allemand sur l’histoire de nos deux pays.
 
"La langue de Paul Celan vient de si loin, d’un autre monde auquel nous n’avons pas encore été confrontés, elle nous parvient comme celle d’un extraterrestre. Nous avons du mal à la comprendre. Nous en saisissons ça et là un fragment. Nous nous y accrochons sans jamais pouvoir cerner l’ensemble. J’ai humblement essayé, pendant soixante ans. Désormais, j’écris cette langue sur des toiles, une entreprise à laquelle on s’adonne comme à un rite." (Journal d’Anselm Kiefer pendant la préparation de l’exposition)
 
Après Monumenta au Grand Palais (2007), sa double rétrospective au Centre Pompidou et à la BnF (2015-2016), Anselm Kiefer (né en 1945) est ainsi à nouveau en majesté sur la scène française. Un ensemble de sculptures, plusieurs installations et 19 immenses toiles – poignantes – sur lesquelles sont inscrits en allemand des vers de Paul Celan perpétuent le dialogue initié depuis le début des années 1980 par le plasticien avec l’œuvre du poète. Né en 1920 en Roumanie, déporté avec sa famille, celui-ci a mis fin à ses jours en 1970, en se jetant dans la Seine, à Paris. N.d’A.
Jusqu’au 11 janvier 2022 au Grand Palais éphémère, Place Joffre, 75007 Paris.
 
Vue de l’exposition « La Dame à la licorne. Médiévale et si contemporaine » aux Abattoirs de Toulouse
 
 
Vue de l’exposition « La Dame à la licorne. Médiévale et si contemporaine » aux Abattoirs de Toulouse. © DR
 
 
Regards contemporains sur La Dame à la licorne
Vous avez jusqu’au 16 janvier pour découvrir l’exposition organisée par Les Abattoirs de Toulouse. Construit autour de la célèbre tenture La Dame à la licorne, ensemble de six tapisseries tissées vers 1500 exceptionnellement prêté par le musée de Cluny – musée national du Moyen Âge (actuellement fermé en raison d’un chantier de modernisation qui prendra fin au printemps 2022), le parcours donne la parole à des artistes contemporains qui se sont nourris avec gourmandise de ce chef-d’œuvre du Moyen Âge. Parmi eux, citons notamment Suzanne Husky, qui livre une tapisserie substituant aux personnages centraux de l’œuvre originelle un bulldozer et un militant écologiste, Agathe Pitié qui rend hommage aux enluminures médiévales avec ses dessins parfois rehaussés d’aquarelle et de feuilles d’or, et enfin, Southway Studio, qui dévoile un monument-hommage rassemblant une grande tête équine caparaçonnée signée Jean-Marie Appriou, des céramiques et un autel-colonne en stuc par Bella Hunt & Ddc ainsi que des étendards imaginés par Jenna Kaës. Toutes ces œuvres ont en commun de puiser dans le riche imaginaire visuel médiéval pour le confronter à certains thèmes très actuels, comme l’urgence écologique et la place de l’homme dans la nature. F.L.-C.
À voir jusqu’au 16 janvier 2022 aux Abattoirs de Toulouse.
 
 
HOMMAGE
 
La photographe Sabine Weiss en 2016.
 
Disparition de la grande
Sabine Weiss
 
Un cheval ruant à la porte de Vanves, une sortie de métro barrée de lumière, des spectateurs vêtus à la Magritte assistant aux courses d’Auteuil juchés sur des chaises, des marmots crasseux défiant et illuminant l’objectif : combien de clichés de Sabine Weiss nous resteront en mémoire ? Des dizaines sans doute pour chacun d’entre nous.
 
La grande photographe franco-suisse s’est éteinte le 28 décembre à l’âge de 97 ans, célébrée dans le monde entier depuis des décennies et représentée dans les plus grands musées internationaux, de New York à Paris, de Chicago à Kyoto. Elle consacra sa vie entière à son art, explorant entre autres domaines la publicité, le reportage, le portrait ou encore la mode, notamment pour la presse illustrée. Scènes de vie anonymes, solitudes de passants, portraits d’artistes (Sagan, sublime, Dubuffet, Beckett, Doisneau lui-même) : les gens, les vies n’auront cessé d’attirer son œil. « Ce qui m’intéresse surtout, disait-elle encore il y a quelques mois dans un film projeté aux “Rencontres photographiques d’Arles”, ce sont les atmosphères. » A.F.
 
 
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LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE
 
Coupe couverte sur pied, Le Triomphe de la Chasteté, recettes vénitiennes de la Renaissance
 
Made in Italia
 
Les verres émaillés et dorés vénitiens de la Renaissance connaissent un tel succès que, très rapidement, des ateliers de verriers fleurissent un peu partout en Europe, s’employant à développer leur propre production « à la façon de Venise ». L’exposition du musée national de la Renaissance à Écouen se propose de démêler le vrai du faux, d’identifier les œuvres produites en Italie selon des recettes spécifiques et les imitations, notamment françaises. Cette enquête de grande envergure a été menée en collaboration avec le département des Objets d’art du musée du Louvre et le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF), impliquant historiens de l’art, conservateurs, ingénieurs de recherche, archéologues ou encore restaurateurs.
 
Le voile est ainsi levé sur la datation et l’attribution de 120 pièces issues de collections prestigieuses conservées notamment au Victoria and Albert Museum, au Corning Museum of Glass (États-Unis) et au Museo Del Vetro de Murano. S.D.-G.
Jusqu’au 14 février 2022 au musée national de la Renaissance à Écouen.
 
 
Coupe couverte sur pied, Le Triomphe de la Chasteté, recettes vénitiennes de la Renaissance. Verre bleu, émaux polychromes, or ; H. 27,8 ; D. max. 15 cm. Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux
 
 
RESTAURATION
 
Détails de la Ronde de nuit de Rembrandt, visibles en ultra-haute définition sur le site du Rijkmuseum
 
 
Détails de la Ronde de nuit de Rembrandt, visibles en ultra-haute définition sur le site du Rijkmuseum. © Rijksmuseum, Amsterdam
 
 
La Ronde de nuit révèle ses secrets
Deux ans et demi après le lancement de la restauration de la Ronde de nuit, le Rijksmuseum partage les résultats des analyses scientifiques menées par une trentaine de spécialistes sur cet impressionnant tableau commandé à Rembrandt en 1642 par le capitaine de la milice bourgeoise d’Amsterdam, Frans Banning Cocq. À l’aide des dernières technologies, les restaurateurs et historiens d’art ont découvert dans les couches sous-jacentes de multiples repentirs. Ainsi, le maître a retiré dans un souci d’équilibre de la composition plusieurs plumes colorées qui ornaient le casque du milicien Claes van Cruijsbergen, il a également ajusté la position de la jambe de Rombout Kemp et supprimé de nombreuses lances qui dépassaient au-dessus de la compagnie. Cet examen détaillé a en outre permis d’en apprendre davantage sur l’état de la toile qui a été rognée en 1715 pour être accrochée à l’hôtel de ville d’Amsterdam et a subi de nombreux dévernissages ayant conduit à la dissolution de certains détails. La zone présentant le plus de signes de détérioration se concentre sur le chien qui apparaît aujourd’hui beaucoup plus clair qu’au XVIIe siècle. Cette première phase d’analyse achevée, les restaurateurs vont pouvoir traiter les déformations du coin supérieur gauche du tableau et intervenir sur la couche picturale. En attendant de pouvoir admirer le résultat final, le musée amstellodamois a mis en ligne une photographie en ultra-haute définition de l’œuvre, permettant de zoomer sur ses moindres détails. E.M.
 
GRAND JEU CONCOURS DE NOËL : 3 ouvrages la Chancellerie d'Orléans à gagner !
 
 
RÉSULTATS
 
À l'occasion des fêtes de fin d'année, votre magazine L'Objet d'Art et les Éditions Faton ont organisé un grand jeu concours pour tenter de remporter 3 ouvrages 
La Chancellerie d'Orléans. Renaissance d’un chef-d’œuvre.
 
Pour participer, il fallait répondre correctement à la question suivante :
 
Qui a peint, dans les premières années du XVIIIe siècle, le grand plafond du Triomphe de l'Amour sur les dieux à la Chancellerie d'Orléans ?
 
La réponse est :
 
Antoine Coypel.
Peintre d'histoire (1661-1722), il fut célèbre en son temps pour ses nombreux tableaux et décors monumentaux destinés à Louis XIV et au Régent, Philippe d'Orléans.
Le musée des Beaux-Arts de Tours lui consacrera une très belle exposition à partir du 22 janvier prochain. Nous y reviendrons.
 
Félicitations à nos 3 gagnants qui ont répondu correctement à la question puis qui ont eu la chance d'être tirés au sort : Agnès De W., Norberte D., et Jean-Claude R.
 
Merci à tous les autres participants : profitez d'un tarif de souscription pour commander avant sa parution l'ouvrage La Chancellerie d'Orléans. Renaissance d’un chef-d’œuvre via ce lien.
 
 
 
EN KIOSQUE
 
L'OBJET D'ART N°585 - LA PEINTURE EN PROVENCE AU XVE SIÈCLE
 

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