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Vers la Nativité du Seigneur

MAGNIFICAT

Jeudi 25 décembre

Solennité de la Nativité du Seigneur

 Notre Sauveur est né aujourd’hui : réjouissons-nous ! Il n’est pas permis d’être triste lorsqu’on célèbre l’anniversaire de la vie. (St Léon le Grand)
 
 
 
 
 
 
Au commencement
 

Sœur Marie-Hélène Robert

 

En ce jour de la Nativité, la liturgie nous fait contempler le mystère du Verbe de Dieu : Il était auprès de Dieu, tourné vers Dieu, Dieu de toute éternité, le commencement absolu. Le prologue de Jean nous propulse d’abord en amont de la création pour nous plonger ensuite dans l’action créatrice du Verbe, par qui tout est venu à l’existenceLe Seigneur a fait les cieux par sa parole, l’univers, par le souffle de sa bouche (Ps 32, 6), par son Logos, son Verbe. La Création est, elle, le commencement de la manifestation du Verbe, qui est vie, et qui se donne a connaître en étant lumière pour les hommes. Les ténèbres du monde, des hommes, ne l’ont ni comprise ni reconnue. Mais elles ne peuvent arrêter l’œuvre de vie du Fils éternel de Dieu. Au commencement du témoignage rendu à la Lumière qui éclaire tout homme en venant dans le monde, Dieu a envoyé Jean le Baptiste comme témoin afin que tous croient par lui.

Contempler

La chair, en contraste avec la lumière, la gloire et l’éternité, est marquée par la vulnérabilité et la finitude. Dieu vient réellement dans la chair et dans l’humanité. Le Verbe fait chair vient habiter parmi nous, littéralement : « il a établi sa tente », en écho a la manifestation et à la présence de la gloire de Dieu dans la tente, le tabernacle, le Temple. Mais ce mode de présence, redoutable et invisible aux yeux de chair, est dorénavant à contempler : les disciples ont vu la gloire du Verbe fait chair par les yeux de la foi : les signes de Jésus au cours de son ministère et dans le mystère pascal ne s’ouvrent au croyant que par la révélation divine. Entrons dans l’immensité du cadeau de Dieu en ce jour de Noël.

Avoir part à sa plénitude

Recevoir le Verbe rend enfant de Dieu et ce n’est pas réservé aux fils du peuple dans lequel Dieu s’est incarné. Même, les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu le Verbe donne d’être nés de Dieu. En contemplant la naissance du Verbe en notre monde, en croyant en son nom, nous nous accordons à notre propre naissance divine. La lumière dans les yeux des enfants regardant la crèche est-elle l’émerveillement devant des scintillements artificiels ou la reconnaissance mystérieuse de leur propre origine ?

Nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Par son incarnation et le don de la foi, le Fils de Dieu fait homme nous donne part à sa plénitude. Il nous fait connaître qui est Dieu qui nous adopte en lui comme ses enfants. Oui, nous avons reçu grâce après grâce, et nous la recevrons en plénitude quand nous serons admis pour l’éternité en sa présence.

Bonne fête ! Emmanuel, Emmanuelle, Emmanuella, Jesús, Noël, Noëlle, Novelenn, Anastasie

 
Retrouvez un programme inédit de chants pour la messe dominicale sur www.magnificat.fr/celebrer
 
 
L'Évangile de la messe de la nuit
 
Évangile de Jésus Christ
selon saint Luc 2, 1-14
 

En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

— Acclamons la Parole de Dieu.

 
 
Méditation du jour
 
Dieu se prépare une demeure
 

Les animaux, la mangeoire, la paille, l’obscurité et le froid : c’étaient là les préparatifs que Dieu s’était fait pour lui-même ! Depuis la première aube de la création, chacun des pas du Créateur, et ils étaient sans nombre dans le monde de la matière comme dans celui de l’esprit, était un préparatif de Jésus, un pas vers l’Incarnation, qui en était a la fois la cause et le modèle.

En même temps que chaque pas semblait faire avancer la création, il la faisait revenir vers son origine, vers sa patrie, ce pas la rapprochant de son idée première dans la pensée de Dieu. La création des anges était un pas vers Jésus ; les pas successifs qui firent de notre planète la demeure de l’homme, puis la formation des plantes et des êtres vivants, et tout ce que Dieu a fait défiler devant lui avec cette sage lenteur qui caractérise toutes ses œuvres, tout cela était des pas vers Jésus.

Les patriarches et les prophètes, l’histoire du peuple élu, la fortune et le destin des empires… tout cela était autant de pas vers Jésus, et formait de près ou de loin les préparatifs de son incarnation.

Frederick William Faber, c.o.

(Traduction inédite de Max de Longchamp pour Magnificat.)

Né dans l’anglicanisme, après de brillantes études à Oxford, Frederick William Faber († 1863) se convertit dans le sillage de Newman, et fonde avec lui l’Oratoire de Birmingham, puis celui de Londres.

 
 
Suggestion de prière universelle
 

Ces intentions sont à adapter en fonction de l’actualité et de l’assemblée qui célèbre.

  • Pour que l’Église ne cesse de proclamer dans le monde cette merveille nouvelle car, aujourd’hui (ce soir) nous est né un Sauveur !
  • Pour que les chefs d’État cherchent à instaurer ensemble la paix car, aujourd’hui (ce soir), le Verbe s’est fait chair.
  • Pour que les familles s’ouvrent à la joie du salut car, aujourd’hui (ce soir), un enfant nous est né.
  • Pour que notre communauté construise des liens fraternels et garde vivantes la charité et la paix venue de Dieu, car aujourd’hui (ce soir), la vie s’est manifestée.
 
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