Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Des poèmes - Page 3
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"Mon rêve familier"de Paul Verlaine dans la section "Melancholia" des "Poèmes saturniens"
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. -
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Michel Fugain - Une belle histoire (C'est un beau roman ...
ParolesC'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le Midi, le Midi
Ils se sont trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Ils avaient le ciel à portée de main
Un cadeau de la providence
Alors pourquoi penser au lendemainIls se sont cachés dans un grand champ de blé
Se laissant porter par les courants
Se sont racontés leurs vies qui commençaient
Ils n'étaient encore que des enfants, des enfants
Qui s'étaient trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Qui cueillirent le ciel au creux de leurs mains
Comme on cueille la providence
Refusant de penser au lendemainC'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont quittés au bord du matin
Sur l'autoroute des vacances
C'était fini le jour de chance
Ils reprirent alors chacun leur chemin
Saluèrent la providence en se faisant un signe de la mainIl rentra chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle est descendue là-bas dans le Midi
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'huiSource : LyricFindParoliers : Michel Fugain / Pierre DelanoeParoles de Une belle histoire © Sony/ATV Music Publishing LLC, Universal Music Publishing Group -
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Claude François - Toi et moi contre le monde entier
Je suis blond et tu es blond
Tu as les mêmes yeux que moi
Tu es la réussite que je n'attendais pas
Nous deux c'est une histoire d'homme
Ne vas pas le dire à ta mère
Elle ne peut pas comprendre.
Que mon secret sur terreC'est toi et moi, contre le monde entier, toi seul à mes côtés,
Comprenant mes tristesses tu es l'ombre de ma peine
Le chagrin de mon chagrin
Oui, toi et moi, contre le monde entier
Et tes soldats de bois, et tes armées entières,
Je te vois gagner la guerre et je n'ai plus peur de rienJe n'ai pas toujours su t'aimer
Et on s'est pas toujours compris
Mais tu deviens un homme oui tu deviens mon ami.
Et quand un jour tu partiras,
Comme on part quand on a 20 ans
S'il te vient des larmes,
Souviens-toi de ce tempsOù toi et moi contre le monde entier
Moi seul à tes côtés comprenant tes tristesses,
J'étais l'ombre de ta peine le chagrin de ton chagrin
Oui toi et moi contre le monde entier
Et tes soldats de bois et tes années entières
On gagnait toutes les guerres et on avait peur de rienC'est toi et moi contre le monde entier
Toi seul à mes côtés comprenant mes tristesses
Tu es l'ombre de ma peine le chagrin de mon chagrin
Oui toi et moi contre le monde entier
Et tes soldats de bois et tes armées entières.Source : MusixmatchParoliers : Jean-pierre Bourtayre -
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Christophe Maé - Ca Fait Mal
Qu'elle était belle à tes côtés
Sur ta voix son corps dansait
Dans ses dentelles virevoltait
L'effet d'un corps de ballet
Papa, tu as pris la route sans dire adieu
Papa, tu as laissé son corps je t'en veuxÇa fait mal de vivre sans toi
Elle a mal et tu ne t'imagines même pas
Comme ça fait mal de rire sans toi
Elle a mal et tu ne reviendras pasQu'elle était belle à tes côtés
Dans son regard je voyais
Que tu faisais d'elle un conte de fées
Sur toi elle se reposait
Papa, tu as pris la route sans dire adieu
Papa, tu as laissé son cœur je t'en veuxÇa fait mal de vivre sans toi
Elle a mal et tu ne t'imagines même pas
Comme ça fait mal de rire sans toi
Elle a mal et tu ne reviendras pasOh non Papa, tu ne reviendras pasÇa fait mal de vivre sans toi
Elle a mal et tu ne t'imagines même pas
Comme ça fait mal de rire sans toi
Elle a mal et tu ne reviendras pasSon sourire appelle au secours, il est sans amourÇa fait mal de vivre sans toi
Elle a mal et tu ne t'imagines même pas
Comme ça fait mal de rire sans toi
Elle a mal et tu ne reviendras pasToi tu ne reviendras pas, et toi tu ne reviendras pas
Oh papa, et toi tu ne reviendras pas
Et toi tu ne reviendras pas, PapaSource : LyricFindParoliers : Youssef Soukouna / Clement Nicolas Henri Dumoulin / Said M'roumbaba / Laouni MouhidParoles de Ça fait mal © Warner Chappell Music France, Martiprod Editions -
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Corneille - Seul au Monde
On dit souvent que j'ai l'air d'avoir
Tout pour moi mais see'est sans savoir
Des fantômes qui me hantent
Les requiems que je me chante
Je joue au dur chaque jour qui passe
Et les pierres de chaque mur un jour se cassent
Je suis peut-être la roche qu'on croit
Mais je suis plus fragile que je veux qu'on voie
Maman m'a dit avant de partir :
Montre jamais tes faiblesses et dans le pire
Reste fort ravale tes larmes
Car ta fierté restera ta plus belle arme
Donc je sais rire quand il le faut
Mais 'faut pas croire je craque dès qu'on me tourne le dos
Je marche droit pour ne pas plier
D'ailleurs je chante souvent pour ne pas crier
Quand je pense à la vie
J'fais face à mes nuits
Chaque jour qui se lève me dit que...Je suis seul au monde
why'a rien à faire, je suis seul au monde
Je peux plus me taire, je suis seul au monde
Je me sens seul au mondeJ'hais Noël et toutes ses bêtes fêtes
De famille et tout ce qui rappelle ma plus belle vie
Je suis jaloux de vous les chanceux
Qui prenez votre chair et votre sang pour acquis
J'ai horreur de votre pitié
Je prends très mal votre générosité
Ca fait déjà un bout que je me suffis
see'est pas vrai mais pour être fort see'est ça que je me dis
Quoi qu'il arrive il faut que je reste dans mon rôle (ouais)
Quoi qu'il arrive il faut pas que je perde mon contrôle (ouais)
Je pense à moi et avoir le reste do monde
Car avec les années je me suis rendu compte
Que si see'est pas moi ce sera personne
Pas moi ni toi ni personne
Ici-bas see'est chacun pour soi
Pour les pauvres et fiers solitaires comme moi
Quand je pense à ma vie
Seul face à mes nuits
Chaque jour qui se lève me dit que...Des fois je trouve l'amour dans les yeux de l'une
Des fois je trouve un jour dans les bras de l'autre
Et à toutes celles qui m'aiment encore,
Qui m'aiment à tort, qui m'aiment trop fort
Je vous dois ma survie, merci encore
Cela n'engage que nousQuoi qu'il arrive
Quoi qu'il arrive
Seul au monde, quoi qu'il arrive...
Seul au monde...Source : LyricFind -
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Patrick Bruel - J'te l'dis quand même
On aurait pu se dire
Tout ça
Ailleurs qu'au café
D'en bas
Que t'allais p't'être partir
Et p't'être même pas revenir
Mais en tout cas, ce qui est sûr
C'est qu'on pouvait en rireAlors on va s'quitter
Comme ça
Comme des cons devant l'café
D'en bas
Comme dans une série B
On est tous les deux mauvais
On s'est moqué tellement d'fois
Des gens qui faisaient çaMais j'trouve pas d'refrain à notre histoire
Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires
J'sais bien que j'l'ai trop dit
Mais j'te l'dis quand même
Je t'aimeJ'voulais quand même te dire
Merci
Pour tout le mal qu'on s'est
Pas dit
Certains rigolent déjà
J'm'en fous, j'les aimais pas
On avait l'air trop bien
Y en a qui supportent pasMais j'trouve pas d'refrain à notre histoire
Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires
J'sais bien que j't'l'ai trop dit
Mais j'te l'dis quand même
Je t'aimeJ'sais bien que j'l'ai trop dit
Mais j'le dis quand même
Je t'aimeJe t'aimeSource : LyricFind -
Victor Hugo, Il fait froid
(Le Cid combat contre les Maures)
Fanfan, la joyeuse retraitée corse nous informe
qu’elle prend la barre des Croqueurs de Môts
pour cette quinzaine déjà commencée.
Donc voici le défi N°230 …. deux choix.
1) Vous allez compléter ce texte à trous
par des mots de votre choix pour changer ce texte
Ô …… ! Ô désespoir ! Ô ……. ennemie !
N’ai-je donc tant …… que pour cette …….. ?
Et ne suis-je …… dans les travaux ………
Que pour …… en un jour ……. tant de ………. ?
Mon bras, qu’avec ……. toute ……….. admire,
Mon ……, qui tant de fois a ……. cet ……….,
Tant de fois affermi le ……..de son ……,
Trahit donc ma …….., et ne fait rien pour moi ?
Ô ……. souvenir de ma passée !
………..de tant de jours en un jour …… !
Nouvelle ………, fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d’où tombe mon……….. !
Faut-il de votre……. voir triompher le ………,
Et ………. sans vengeance, ou vivre dans la ……. ?
………., sois de mon ……. à présent ………:
Ce haut ……n’admet point un ……. sans …….. ;
Et ton jaloux………, par cet …….. insigne,
Malgré le choix du …., m’en a su rendre ……..
Et toi, de mes exploits ……. instrument,
Mais d’un ….. tout de……. inutile ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette ……..,
M’as servi de ……, et non pas de …….,
Va, quitte désormais le ……. des ……….,
Passe, pour me …….., en de ……. mains.
(Vous aurez reconnu la tirade de Don Diègue dans le Cid de Corneille )
2) Vous parodiez une chanson. (N’oubliez pas de dire laquelle)
Pour les jeudis en poésie :
1) Un extrait d’une pièce classique Molière, Corneille ,Racine
2) Un poème de Victor Hugo (j’en profite ,nananère …,j’aime ce poète )
Le Môt de Dômi
Ô chère amie! Ô désespoir! Que demandes-tu là ?
Mais pour toi que ne ferions nous pas
Allons Mâtelôts, ne nous laissons pas abattre
Et lançons nous dans ce défi avec prouesse
Georges Brassens,Histoire de faussaire (pour les Croqueurs de mots)
Ohé Matelôts!!!
Me voici enfin pour vous annoncer le défi 225 de notre moussaillon Jill Bill.
Voilà ce qu’elle nous propose …
Pour la quinzaine du 7 au 20 octobre 2019
Je (JB) prends le quart n°225 chez les Croqueurs de Môts
Alors à vos belles plumes amis de la langue française…
Pour le jeudi/poésie 17 octobre
Thème: »Le faussaire » ou libre
Bon amusement à la plume et au plaisir de vous lire
Bien cordialement, moussaillon Jill Bill
Le Môt de Dômi
Pauvre Mona, je l’ai connue plus souriante
Faut dire qu’on la met à toutes les sauces
et Halloween n’est pas la plus belle des fêtes.
Ca va être difficile de l’emberlucoter
mais on va faire ce qu’on peut !
Bonne nuit les Croqueurs
Oups! Je crois bien que j’ai reçu une overdose de jouvence de l’Abbé Souris
http://croqueursdemots.apln-blog.fr/defi-225-mene-par-jill-bill-sur-un-air-dhalloween/#comment-6172
Charles Perrault, extrait du "Chat botté"(pour les Croqueurs de mots)
Pour le jeudi/poésie 10 octobre
Thème: »Héritage de famille » ou libre
http://croqueursdemots.apln-blog.fr/defi-225-mene-par-jill-bill-sur-un-air-dhalloween/
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmes, MusiqueL'été indien
Paroles de la chanson L'été indien par Joe Dassin
Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
c'était l'automne, un automne où il faisait beau
une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là -bas on l'appelle l'été indien
mais c'était tout simplement le nôtre
avec ta robe longue tu ressemblais
à une aquarelle de Marie Laurencin
et je me souviens, je me souviens très bien
de ce que je t'ai dit ce matin-là
il y a un an, y a un siècle, y a une éternitéon ira où tu voudras, quand tu voudras
et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
toute la vie sera pareille à ce matin
aux couleurs de l'été indienaujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
mais c'est comme si j'y étais
je pense à toi
où es tu?
que fais-tu?
est-ce que j'existe encore pour toi?
je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
tu vois, comme elle je reviens en arriere,
comme elle je me couche sur le sable
et je me souviensje me souviens des marées hautes
du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
il y a une éternité, un siècle, il y a un an
on ira où tu voudras, quand tu voudras
et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
toute la vie sera pareille à ce matin
aux couleurs de l'été indien
Écoutez "L'été indien"sur Amazon MusicParoles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmes, MusiqueJe ne suis pas un héros(utilisé dans un poème à paraître)
ParolesDes coups de poing dans l'âme
Le froid de la lame qui court
Chaque jour me pousse
Un peu plus vers la fin
Quand je monte sur scène
Comme on prend le dernier trainMme les soirs de drame
Il faut trouver la flamme qu'il faut
Pour toucher les femmes
Qui me tendent les mains
Qui me crient qu'elles m'aiment
Et dont je ne sais rienC'est pour a qu'aujourd'hui je suis fatigué
C'est pour a qu'aujourd'hui je voudrais crierJe ne suis pas un héros
Mes faux pas me collent la peau
Je ne suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je ne suis pas un héros un hérosJe ne suis pas un héros
Mes faux pas me collent la peau
Je ne suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je ne suis pas un héros un hérosQuand les cris de femmes
S'accrochent mes larmes, je sais
Que c'est pour m'aider
A porter tous mes chagrins
Je me dis qu'elles rêvent
Mais a leur fait do bienA coups de poing dans l'âme
J'ai trouvé la flamme qu'il faut
Pour mourir célèbre
Il ne faut rien emporter
Que ce que les autres
N'ont pas voulu garderC'est pour a qu'aujourd'hui je suis fatigué
C'est pour a qu'aujourd'hui je voudrais crierJe ne suis pas un héros
Mes faux pas me collent la peau
Je ne suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je ne suis pas un héros un hérosJe ne suis pas un héros
Mes faux pas me collent la peau
Je ne suis pas un héros
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je ne suis pas un héros un hérosSource : LyricFindParoliers : Daniel BalavoineParoles de Je ne suis pas un héros © Warner Chappell Music FranceCatégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmes, MusiqueZen
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmes, MusiqueMaxime Le Forestier - C'est une maison bleue... un succès accroché à notre mémoire
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmes, MusiqueJ'ai la guitare qui me démange - Yves Duteil
Paroles de la chanson J'ai La Guitare Qui Me Démange par Yves Duteil
J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un p'tit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Mais ça fait pas très sérieux.
Pardonnez-moi, c'est très étrange,
Ça me prend là où ça veut.
C'est la guitare qui me démange,
Alors je gratte un p'tit peu.
J'aurais pu, c'est héréditaire,
Être officier d'Etat major,
Archevêque ou vétérinaire,
Clerc de notaire ou chercheur d'or.
Le hasard et la génétique
En ont voulu tout autrement.
J'ai mis les doigts dans la musique,
Et c'est ainsi qu'à présent...
J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un p'tit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Mais ça fait pas très sérieux.
Dans l'industrie, l'électronique,
Le commerce et les assurances,
J'avais des dons pour la pratique,
Oui, mais côté références...
J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un p'tit peu.
Ça fait du bien dans les phalanges,
Mais ça fait pas très sérieux.
Y a rien à faire pour que ça change,
Faut se faire une raison.
J'ai la guitare qui me démange,
Alors j'écris des chansons.
J'ai appris à lire, à écrire
Et je compte sur mes dix doigts
Pour composer de doux délires
À partir de n'importe quoi.
Ne croyez pas que je m'amuse,
Que je cours après les honneurs.
Si je taquine un peu la muse,
C'est pas pour les droits d'auteur.
J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un p'tit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange,
Mais au bout d'une heure ou deux,
Quand je me prends pour un artiste,
Ça donne un résultat miteux,
Ça me rend profondément triste,
Et quand je suis malheureux...
J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un p'tit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange,
Mais c'est un cercle vicieux.
Y a rien à faire pour que ça change,
Faut se faire à cette idée.
J'ai la guitare qui me démange,
Alors j'essaie de chanter.
J'ai consulté un spécialiste
Pour me guérir, mais sans succès.
Il m'a dit "Si le mal persiste,
Essayez de prendre un cachet."
Avant même que je le comprenne,
J'étais déjà dev'nu chanteur,
Et c'est pour ça que sur la scène,
Entre les deux projecteurs...
J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un p'tit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Et si c'est pas très sérieux,
C'est la plus belle leçon d'musique
Que j'ai reçue depuis toujours;
C'est la meilleure thérapeutique
Quand j'ai des chagrins d'amour.
J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un p'tit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Et quand je serai très vieux,
À ma mort, je veux qu'on m'installe
Avec ma guitare à la main.
Si vous voyez ma pierre tombaleQui gigote à la Toussaint...
C'est la guitare qui me démange,
Alors je gratte un p'tit peu
Dans les nuages avec les anges
Et tout là-haut dans les cieux.
Pardonnez-moi si ça dérange :
Ça me prend là où ça veut.
C'est la guitare qui me démange,
Alors je gratte un p'tit peu.
Y a rien à faire pour que ça change,
Et si, dans un jour ou deux,
Y a la guitare qui vous démange,
Alors c'était contagieux.Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmesPaul Valéry,Le cimetière marin
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux!
Charles BAUDELAIRE L'amour et le crâne
Ohé Mâtelôts!!!
Voici la rentrée, Jeanne Fadosi a gentiment proposé de s’y coller
C’est une excellente idée, ça permettra aux suivantes de se préparer en douceur.
La prochaine sera Martine et peut-être qu’après on pourra suivre l’ordre du tableau.
Voici donc ce que nous propose Jeanne Fadosi …
Le dernier défi (209 lancé le lundi 1er octobre 2018) que j’ai proposé
selon le calendrier de Dômi suggérait d’inclure des expressions avec le mot oeil ou yeux.
Savez-vous que le mot blason au XVIe siècle ne désignait pas seulement les armoiries
d’une famille sur un écusson (bouclier) mais aussi un genre poétique lancé
par Clément Marot sous forme d’un concours pour faire connaître de jeunes poètes
et promouvoir la poésie qui alors était principalement chantée.
Et justement Maurice Scève a connu la notoriété en remportant ce concours
en 1535 ou 1536 grâce à son blason du sourcil dont voici le début :
Sourcil tractif en voûte fléchissant
Trop plus qu’ébène, ou jayet noircissant.
Haut forjeté pour ombrager les yeux,
Quand ils font signe ou de mort, ou de mieux.
Sourcil qui rend peureux les plus hardis,
Et courageux les plus accouardis.
Sourcil qui fait l’air clair obscur soudain,
Quand il froncit par ire, ou par dédain,
Et puis le rend serein, clair et joyeux
Quand il est doux, plaisant et gracieux.Oh je vous vois déjà froncer ou soulever les sourcils de panique.
Non, je ne vais pas vous obliger à écrire un blason d’autant que l’idée originale
et originelle de Marot de versifier sur une partie du corps humain a très vite
de par son thème dérivé vers des poèmes érotiques.
Certains sont sans doute très beaux, là n’est pas la question,
mais ici, c’est pour tout public. Vous me suivez ?
Pour le défi n°223 de lundi prochain je vous invite donc à écrire en prose
ou en vers sur ou à partir d’une partie visible de la tête
(oreille, front, menton, bouche, joue, cheveux ou crâne si chauve …)
ou d’une autre partie du corps humain (la main, le pied, le coude ou le genou, le nez ou l’épaule …)
avec prudence* et la décence joyeuse coutumière des croqueurs de mots.
Pour les » jeudi poésie » des 12 et 19 septembre,
vous n’aurez que l’embarras du choix, à moins que vous ne préfériez
avoir le champ libre sans contrainte d’un fil conducteur.
Juste je croise les doigts pour que la diversité des choix nous donne la joie
de relire la tirade des nez mais aussi bien d’autres pépites.
* Pour comprendre mon hésitation, je vous invite à taper sur votre moteur de recherche
les mots clés zizi et Pierre Perret, vous serez surpris des résultats de la première page !!!
Le Môt de Dômi
Heureuse de te retrouver bon pied bon oeil Jeanne
Je pense que je n’aurai pas trop à me creuser les méninges
j’ai encore quelques trésors dans mon grenier
même si je sais qu’il serait temps que je me renouvelle
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmes, MusiqueSerge Gainsbourg - No comment
J'ai lu hier:Vies silencieuses : poèmes / Daniel Kay(médiathèque nouveauté)
A Charleville, j'ai acheté un marque-pages avec ce poème:Ma Bohème (Fantaisie) d'Arthur Rimbaud(dans l'expo "Bohèmes")
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !2 mai 1857: mort du poète Alfred de Musset
Note précédente
Tristesse
J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.Reconnais-toi, calligrammes d'Apollinaire pour les Croqueurs de mots
Ohé matelots !
A la barre du bateau des croqueurs de mots pour cette quinzaine,
Jazzy nous propose de jouer aux centons pour le lundi 6 mai .
Attention, elle n’a pas dit santons, pas question de manipuler
ces fragiles figurines en argile des crèches provençales…
Dans la Rome impériale on appelait “cento” les morceaux de tissu dépareillés
que cousaient les légionnaires afin de se fabriquer un sous – vêtement
qui puisse leur tenir chaud sous la cuirasse de métal .
Par analogie le centon est un jeu littéraire qui consiste à composer
un poème original à partir de vers empruntés à divers auteurs .
Centons donc ( pas sous la pluie j’espère ) au mois de mai comme il nous plaira ,
poème, histoire ou chanson, tout est permis.
Pour le jeudi poésie du 2 mai
Un poème en calligramme personnel ou non
Exemple, Arbre généalogique de Toulmonde
ô a a ma ta oui non tout rien fleur ortie oiseau vipère univers cellule ordre un désordre astérisme nébuleuse atome pain beurre feu air liberté eau esclave soleil champ ville ruelle planète terre globe lunaire lumière jardin ombre asphalte arbre joie jour nuit pleur peur maison table blé chambre province pays pierre temps espace poussières orient plein amour occident vide faim sourire caresse toi lui crainte travail bonheur printemps on eux muscles fer pied main sein femme bonté sexe bras femme roche coeur essence soif foi corps existence prison lumière feuille été jus automne plastique béton montagne cheval sentiers vallée automobile ciment oeuf éclosion santé maman bombe explosion sang bobo musique étoile neige sapin cri sommeil crépuscule loi couleur rythme papillon jeu ver gris vitesse stop meute danse vague océan rivage sel accident visage écume coulée chant prière parole livre sol machine radio télévision plan dessin ligne courbe volume pas building argent électricité go fruit légume lait miel céréales hot dog hamburger steak patates enfant femme beauté paix HOMME HOMME animal végétal minéral mû
Raôul Duguay
Pour le jeudi poésie du 9 mai
Prenez un poème que vous aimez, volez les verbes
et utilisez les dans votre propre poème sans changer l’ordre des verbes
( ils peuvent être conjugués différemment )
ou écrire ou trouver un poème de 56 mots pas un de plus pas un de moins.
Le Môt de Dômi
Voilà un défi fort plaisant.
Je n’ai pas su insérer ton image Jazzy
et comme j’avais publier un poème en calligramme
tout récemment sur mon blog, je l’ai apporté ici à titre d’exemple..
Pour le centon, ne pourrions nous pas dire aussi
que c’est un patchwork poétique, vu ta photo
c’est à ça que j’ai pensé tout de suite.
Alors un poème en 56 mots, je suis curieuse de voir
qui sera capable de nous le pondre, cela dit je ne doute
pas un seul instant de votre talent poétique
A vos plumes chers matelotes (ça me plait bien au féminin )
Bises amirales.
Dômi.
http://croqueursdemots.apln-blog.fr/patchwork-poetique-pour-le-defi-220/
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmesLe guide des 100 poèmes qu'il faut absolument connaître
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmesPur jeudi
Poète : Louis Aragon (1897-1982)
Recueil : Feu de joie (1920).
Rues, campagnes, où courais-je ? Les glaces me chassaient aux tournants vers d'autres mares.
Les boulevards verts ! Jadis, j'admirais sans baisser les paupières, mais le soleil n'est plus un hortensia.