Je vais transférer peu à peu dans ce blog les écrits qui se trouvaient dans mon autre blog (http://canel.hautetfort.com) qui va donc disparaître.
On pourrait penser à quelque chose de grivois mais je ne veux pas – pour une fois – parler de quelque chose de « cochon » (quoique…) mais de cigarette. Je dis « quoique » car la première cigarette a peut-être coïncidé avec la première « pipe » (ou fellation pour ceux qui n’appellent pas un chat, un chat). M’y revoilà. Je ne peux pas dater précisément ma première cigarette, ni ma première pipe d’ailleurs. Enfin, passons… J’étais vieille déjà ; disons vieille par rapport aux ados pré-pubères que je vois tirer sur leur cigarette à la sortie du collège. Il faut dire que j’ai été en retard pour pas mal de choses : les règles, les sorties en discothèque etc.… mais pas pour les pipes(ni le reste d’ailleurs), je crois. Voilà que je recommence. La première cigarette a du être fumé lors de la première sortie en discothèque. Cette première sortie ayant été tardive (papa ne voulait pas), j’ai du fumer ma première cigarette vers vingt ans. Finalement, si j’avais continué à suivre les conseils de papa (ne pas aller dans les « lieux de perdition »), je n’aurais peut-être jamais fumé … quoique j’aie (presque) toujours fait le contraire de ce que me disait papa. Je ne sais plus vraiment si j’ai eu la permission de papa mais je suis finalement allée en discothèque et j’ai fumé ma première cigarette pour faire comme les autres avec mon premier verre. La première fois, je n’ai pas du trouver ça bon mais ça me donnait une contenance ; j’étais si timide… alors à la sortie suivante (six mois plus tard car c’était difficile de convaincre papa), j’ai encore fumé. Cependant, je fumais pas mal ces soirs –là mais je pouvais m’en passer jusqu’à la sortie suivante. Même, quand le sexe a pris de la place dans ma vie, j’ai trouvé ça meilleur et plus efficace comme deshinibant. Donner du plaisir à un homme (avec ma bouche, mon sexe, mon corps) me donnait l’impression d’avoir du pouvoir sur lui Quant au plaisir reçu, j ‘avais la sensation que je le méritais ou plutôt que mon corps le méritait Pourtant, ma mère (et mon père) avait tout fait pour me persuader que mon corps était gros et laid et que je pouvais donc pas plaire. Mais revenons au tabac Après la première sortie en discothèque, il y a eu la première « cuite », la première pipe (décidément, j’y reviens toujours) puis d’autres cigarettes et même des paquets de cigarettes mais c’était vraiment de temps en temps Une relation, un flirt, des attouchements, des caresses poussées mais pas de relation durable Je restais majoritairement une non fumeuse ; ma meilleure amie, celle avait qui je sortais était non fumeuse Puis j’ai fréquenté des fumeurs, des fumeuses et certain(e)s de très près ; parfois, je leur piquais une cigarette ou je tirais une « taffe » mais cela n’allait jamais plus loin J’ai commencé à aller dans les bars, ces « lieux de perdition » de surcroît souvent enfumés, à prendre de plus en plus de « cuites » avec des « mauvais garçons » Quand ai-je basculé du côté de la salle fumeurs ? Comme la première cigarette, la première pipe, c’est difficile à dater J’y pense maintenant mais à cette époque, rien n’était réfléchi C’était comme un immense ras-le-bol ou même un raz de marée mais c’est arrivé sans que je m’en rende compte.