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Catégories : Sport

Rétro-foot 2006:les regrets éternels du mondial

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L'équipe de France a été l'une des grandes animatrices d'une Coupe du monde remportée par l'Italie.

Outre la quatrième étoile enlevée par la Squadra Azzura , on retiendra de ce Mondial allemand le bon comportement du pays hôte, le beau parcours du Portugal, les échecs brésiliens, argentins et anglais, les révélations (Equateur, Ghana, Australie et surtout Ukraine) et la symphonie inachevée des Bleus, passés du médiocre à l’exceptionnel en un mois.

Grégory JOUIN
Publié le 28/12 à 11:45
Togo, la délivrance
- Henry tente de se faufiler - AFP-Huguen -

Qui l’aurait cru ? Qui pensait vraiment –à part Raymond Domenech et quelques joueurs- que l’équipe de France disputerait la finale de Berlin et qu’elle passerait à deux doigts de gagner, huit ans après le sacre de Saint-Denis ? Quasiment personne. Les Bleus sortaient d’une campagne éliminatoire terriblement éprouvante et les matches amicaux disputés avant le Mondial n’avaient pas enthousiasmé les foules, celui contre la Chine ayant été particulièrement douloureux pour Zidane (très mauvais) et Cissé (blessé et forfait).

Les inquiétudes vont se confirmer d’emblée avec un premier tour très poussif. A Stuttgart, les Bleus débutent par un match vraiment nul (0-0) contre la Suisse , le 13 juin. Incapables d’accélérer sous une forte chaleur, les coéquipiers de Zizou sont heureux de ne pas repartir avec une défaite que Barthez évite dans les arrêts de jeu en repoussant une tête de Cabanas.

Cinq jours plus tard, à Leipzig, la France effectue une première mi-temps correcte face aux Sud-Coréens. Henry marque dès la 9e minute mais les Bleus –malgré plusieurs occasions- ne parviennent pas à inscrire le but libérateur. Ils se recroquevillent en défense lors du dernier quart d’heure et doivent concéder l’égalisation (Park-Ji-sung 81e). Ce match nul (1-1) oblige les Français à remporter le match contre le Togo par deux buts d’écart pour être certains de se qualifier.

A Cologne, les hommes de Domenech dominent outrageusement les débats sans réussir à tromper la vigilance de Ted Agassa. Après la pause, les partenaires de Patrick Vieira trouvent enfin la récompense à leurs efforts, d’abord par le capitaine d’un jour (Zidane étant suspendu après un second carton jaune récolté face à la Corée ) puis par Thierry Henry sur une déviation du grand Pat. Ce court succès (2-0) permet à la France de terminer deuxième du groupe G derrière les Suisses, victorieux du Togo et des Coréens.

Brésil, le chef d'oeuvre
- Zinédine Zidane fête la victoire des Bleus sur le Brésil - AFP - DANIEL GARCIA -

Au lieu d’affronter l’Ukraine, les Bleus doivent se coltiner l’Espagne, premier du groupe H. Chambré par la presse ibérique qui fait de ce huitième de finale les Adieux de Zidane. En fait de formalité annoncée entre la jeune sélection de Luis Aragones et les « papys » français, le match prend une toute autre tournure. Les coéquipiers de Raul monopolisent le ballon et dominent clairement la première période, trouvant la récompense sur un penalty de Villa (28e). Mais les vieux Bleus résistent et égalisent juste avant le repos grâce à Franck Ribéry (41e). En fin de rencontre, Vieira (83e) et Zidane (92e) parachèvent un formidable succès tricolore. Le Brésil se profile alors pour un quart de finale explosif, vingt ans après Guadalajara.

Guère convaincante depuis le début de la Coupe du monde, la Seleçao reste tout de même la grande favorite pour la victoire finale. Tous les observateurs attendent le réveil de Ronaldinho mais c’est au contraire Zidane qui régale les spectateurs de Francfort en éclaboussant la rencontre de son talent. Rateaux, ailes de pigeon, dribbles et passes millimétrées, toute la panoplie y passe. Et quand Henry plonge les Auriverde dans la tristesse (57e), c’est sur un coup franc parfaitement ajusté par le Maestro. La demi-finale face au Portugal, tombeur de l’Angleterre, sera plus délicate, la France ne devant son salut qu’à un penalty de Zidane (33e) et à son efficace bloc défensif, Makelele et Vieira en premier. Par rapport au début de la compétition, les joueurs évoluent sur une autre planète. La préparation physique poussée paye et les cadres de l’équipe sont au top (Thuram, Zidane, Vieira, Makelele), bien secondés par les « nouveaux », Abidal, Ribéry, Malouda.

La finale contre l’Italie, victorieuse de l’Allemagne à l’issue d’une prolongation dantesque, devait logiquement constituer l’apothéose pour les derniers Mohicans de la génération 98. C’était mal connaître le formidable esprit de corps de la sélection transalpine et la science du jeu de son sélectionneur tacticien Marcelo Lippi. Malgré l’ouverture du score signée Zidane sur une « Panenka » osée (7e), les Italiens n’ont pas douté longtemps, égalisant sur une tête de Materazzi (19e). La blessure de Vieira, le meilleur Bleu du Mondial, dès le début de la seconde période, n’empêchait pas les Français de dominer copieusement la seconde mi-temps et la prolongation (arrêt exceptionnel de Buffon sur une tête de Zidane) jusqu’à l’expulsion de Zizou, victime d’insultes mais coupable de d’un « coup de boule » injustifiable sur Materazzi. Pour son ultime match, la star du Real Madrid avait craqué. Il sortait du terrain par la petite porte, laissant ses potes livrer une série de tirs aux buts fatale, Trézeguet échouant sur la barre du portier italien.

Espoirs déçus

Les Espoirs : Facilement qualifiés dans un groupe peu relevé (comprenant l’Ecosse et la Slovénie ), les Bleuets se sont fait sortir dès les huitièmes de finale par Israël. Tenus en échec (1-1) à Rennes, les hommes de René Girard vont pousser lors du match retour mais finalement s’incliner (1-0) en fin de rencontre. Ils ne joueront pas l’Euro 2007 et ne participeront pas aux JO de Pékin.



 

http://sport.france2.fr/football/26913897-fr.php

Commentaires

  • j'aime pas le foot,et encore moins zidane!!

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