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Catégories : L'actualité

La disparition d’Henri Amouroux

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C. M. (lefigaro.fr) avec AFP.
 Publié le 06 août 2007
Actualisé le 06 août 2007 : 07h50

L'historien et journaliste spécialiste de la période de l'Occupation était âgé de 87 ans. Déposez votre hommage en cliquant ici

Henri Amouroux s’est éteint dimanche en Normandie, à l’âge de 87 ans. C'est ce qu'a indiqué Le Parisien-Aujourd’hui en France, lundi. L'historien et journaliste, spécialiste de l'histoire de l'Occupation, était né le 1er juillet 1920 à Périgueux. On se souvient de son témoignage, lors du procès de Maurice Papon à Bordeaux, en faveur de l'ancien préfet de Gironde qui était devenu le symbole de la collaboration de certains hauts fonctionnaires français avec les nazis.
Après ses études à l'Ecole supérieure de journalisme de Paris, Henri Amouroux entre 1938 à l'agence de presse Mundi. Il débute sa carrière dans la presse au quotidien "La Petite Gironde" avant d'entrer, à la Libération, au journal "Sud-Ouest" dont il fut directeur général.
Critiques
Mais ce sont surtout ses livres sur la période de l'Occupation qui lui permettront de remporter un vif succès public avec notamment "La Vie des Français sous l'Occupation" et "La Grande Histoire des Français sous l'Occupation", et ce malgré les critiques des universitaires lui reprochant de montrer trop d'indulgence pour le régime de Vichy.
A partir de 1960, Henri Amouroux quitte Sud Ouest pour la direction de France-Soir, puis la co-direction du quotidien Rhône-Alpes. Il réalise plusieurs grands reportages de politique étrangère, sur le Vietnam, l'URSS et Israël et ainsi que des émissions de radio pour France Inter et de télévision pour TF1. Il est également l'auteur d'ouvrages dont certains sur Israël et un sur l'ancien premier ministre, Raymond Barre. Il collaborait depuis des années avec Le Figaro Magazine.
Titulaire de la Croix de guerre (1939-1945), il était président honoraire du prix de journalisme Albert Londres depuis 2006, membre de l'Académie des sciences morales et politiques puis président en 199O. Henri Amouroux sera inhumé dans sa région, la Gironde.

Commentaires

  • Bonjour Laura,

    Je ne connaissais pas ce monsieur, on a parlé de son décès sur les chaines de télé et de radio.
    Maintenant, il est tard, j'en sais un peu plus sur lui.

  • Toute une génération d'artistes et d'intellectuels qui partent en ce moment....

  • J'admirais cet homme, ce géant de l'histoire! Il m'avait fait découvrir, dans ses livres, l'occupation, la résistance sans jamais en faire trop ni pas assez. Sans langue de bois! J'ai découvert à travers lui la "résistance". Celle du début, timide et peu nombreuse car les français étaient finalement "soulagés. Les socialistes de l'époque votaient les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. La résistance était un engagement fort et surtout risqué et souvent mortelle. Il y a même eu des trahissons dans la résistance. Et puis cette"résistance" de 1944, celle de la dernière heure après le débarquement. Les crimes de l'épuration aveugle par les communistes, les places juteuses dans les préfectures et les gouvernements pour ces nouveaux résistants, (Maurice Thorez déclaré résistant lui qui avait déserté l'armée française en 1939), etc.
    La mort du cardinal Lustinger a fait passer presque sous silence sa mort!
    Tu as raison en ce moment il y a de véritables pertes...
    Qu'Amouroux repose en paix!
    Bisous à toi Laura

  • Merci pour ton témoignage Gérard.

  • Gerard a tout dit concernant ce grand monsieur

  • Moi, je connaissais ce monsieur (d'où la note) mais sans plus, d'où l'intérêt du commentaire de Gérard...

  • Merci de vos compliments! Cela me touche.
    Bisous à Laura notre hôte, à monette et à Elisabeth

  • J'espère que ça t'incitera à faire plus souvent des commentaires

  • Sûrement

  • Tu es toujours le bienvenu...

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