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Catégories : Les polars

Dans ma lecture du "sang des innocents de Martha Grimmes

grimmes.jpg"Nos vies s'effilochent dans le futur,rarement tissées,

Si ce n'est dans les trames du regret"

Richard Wilbur,"Year's end"(page 7)

Né à New York en 1921, Richard Wilbur fait ses études au Collège d'Amherst. Après avoir servi en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, il enseigne dans plusieurs institutions prestigieuses, notamment à Harvard. Deuxième poète lauréat des Etats-Unis, en 1987, il rassemble ses New and Collected poemsen un volume paru en 1988. On lui doit d'admirables traductions de Molière et de Racine.

http://www.ladifference.fr/fiches/auteurs/wilbur.html

Page 19 du "Sang des innocents":

A propos d'un parc: "Leur verdure est une forme de chagrin."

http://www.ladifference.fr/fiches/auteurs/wilbur.html

 

 Larkin:"Les arbres se couvrent de feuilles, comme une chose presque dite"

Il aimait la poésie. Surtout le franc-parler de poètes comme Larkin ou Robert Frost. Mais la poésie parlait-elle jamais franchement? Elle n'en donnait que l'apparence. "Comme une chose presque dite." Il n'aurait pu l'exprimer avec d'autres mots, n'aurait pas su se rapprocher davantage de la vérité."

Philip Arthur Larkin (9 août 1922 – 2 décembre 1985) est un poète anglais, un romancier et un critique de jazz. Il a passé sa vie active comme bibliothécaire d'université et s'est vu offrir le poste de Poet Laureatemais l'a décliné. Larkin est généralement considéré comme le poète anglais le plus important de la seconde moitié du XXe siècle.

(Wikipedia)

 

180px-Jb_modern_frost_2_e.jpgRobert Frost (26 mars 1874, San Francisco-29 janvier 1963, Boston) est un poète américain.

Face aux étonnements et aux bouleversements du modernisme américain, Robert Frost prit un parti radicalement opposé. Inspiré par la campagne des États Unis à la fois pour les thèmes et les images, il incarna une forme de scepticisme et l'ironie bienveillante qui contribuèrent à faire de lui un trait d'union entre la poésie du XIXe et du XXe siècle. Cela rappelle par exemple la vision de Thomas Jeffersondu paysan heureux. À travers une écriture épurée, et en choisissant des sujets à l'apparence concrète, presque simpliste, Robert Frost tente, dans une perspective sereine et optimiste de faire surgir la complexité et la mystique du monde. Ainsi ses poèmes Dust of Snow ou Birches sont ils représentatifs de cette écriture qui s'apparente par bien des aspects aux haïkus et poèmes bouddhistes.

À cet égard, Robert Frost se présente comme étant aux antipodes des poètes de son temps, qui exaltent le modernisme, la fraternité, l'engagement à travers différents courants. À la différence des poètes qui souhaitent chanter le monde en changement, et participer à cet élan qui caractérise le vingtième siècle, au travers de ses victoires et ses vicissitudes, Frost est un poète de l'intimité, un poète de la solitude, un chantre inépuisable de la nature. Chaque poème est une invitation à un changement de point de vue sur un sujet en apparence simple, qui acquiert grâce à l'impressionnante maîtrise de style de cet auteur une complexité infinie, pouvant être lu et interprété à des degrés différents. Il se rapproche de ce fait d'une mystique bouddhiste, ainsi que d'autres poètes tels que Fernando Pessoa, Pablo Neruda ou même Francis Ponge.

La vie rurale est présentée à travers une pléthore d'émotions, toutes découlant de sujets simples et ordinaires, où se mêlent humour et tragédie. L'arrière-plan favorise aussi les questions se rapportant à l'homme et son milieu, avec la Nature dans le dualisme du Beau et du Dangereux.

Il célébra l'élection de John Fitzgerald Kennedy à la présidence

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Frost

 

Page 47 (où je me suis arrêtée hier soir), le policier chargé de l'enquête, poète et amateur de poésie évoque Emily Dickinson:"Il avait emporté le recueil de poèmes d'Emily Dickinson et, tout en le parcourant, il se demanda à quoi pouvait ressembler la vie d'un être doté d'une sensibilité semblable à celle de la poétesse. Extrêmement douloureuse, sans doute. Une douleur intense, comme de se briser les dents sur du verre."

 

Cf. ma note sur "Le sang des innocents":

http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/07/10/je-viens-de-commencer-martha-grimmes-le-sang-des-innocents.html

Commentaires

  • Tu tires des choses intéressantes de tout...

  • Certains polars sont de la littérature...

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