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Catégories : Mes textes en prose

L'épicerie de quartier

Chez les Impromptus:

Semaine du 21 au 27 juillet 2008

Voilà, le temps du feuilleton de l'été est écoulé. Vous nous avez étonnés à inventer trois épisodes, maintenant parfois un suspense sans borne. Vous avez un talent fou !! Merci à vous d'avoir participé ainsi avec autant d'enthousiasme.

Après ces efforts soutenus, nous allons vous accorder un peu de vacances. Pour la semaine à venir, vous avez carte blanche, totale liberté (mais en respectant toujours les instructions générales !! N'abusez pas !! ) pour nous raconter une histoire à partir de la photo "L'épicerie de quartier", ci-dessous

 [1]

Laissez libre cours à votre imagination. Qu'allez-vous nous raconter à partir de cette image ? Nous avons hâte de découvrir cela.

Mais attention !! Vos livraisons devront nous parvenir avant le dimanche 27 juillet, minuit. Après cela, la boutique sera fermée.

Bonne semaine à vous.

Notes

[1] © Les Impromptus Littéraires - tous droits réservés

http://www.impromptus.fr/dotclear/index.php?2008/07/21/4131-semaine-du-21-au-27-juillet-2008

MON TEXTE CI-DESSOUS:

Je ne sais pas si je respecte la consigne… mais je me lance. Quand j’ai vu le thème « l’épicerie de quartier », j’ai tout de suite pensé au Maroc. Si mon séjour là-bas s’est mal terminé et qu’il y a encore une « petite » chose à régler (mes affaires sont encore au Maroc), je ne veux pas occulter les bons côtés de ce séjour et du pays en général. Et parmi ces points positifs, il y a l’épicerie de quartier qui était juste en bas de chez moi à Casablanca. Elle était ouverte très tard le soir, le dimanche et la plupart des jours fériés laïcs. Car pendant les fêtes religieuses comme le Ramadan et la fête du mouton qui sont sacrées, les horaires sont plus capricieux. Il faut aussi tenir compte de la sieste… On y trouve ce que je trouvais dans l’épicerie de mon quartier d’enfance en France à deux différences notables près. Mon épicerie en France n’existe plus ; elle a été balayée par les supermarchés. Au Maroc, des supermarchés ouvrent un peu partout mais ils ne supplantent pas (pour l’instant) les épiceries de quartier. Rien que dans mon quartier, il y en avait une bonne vingtaine pour un seul supermarché où je n’allais qu’une fois par semaine pour des choses très spécifiques. Je ne compte pas certaines échoppes du marché (hors fruits, légumes, viande etc.) qui vendent un peu de tout : épices, crème fraîche, beurre, etc. Deuxième différence notable avec mon épicerie d’enfance. Quand les supermarchés se sont développés, nous continuions à aller chez M. (la patronne)  parce qu’on l’aimait bien mais juste pour se dépanner… car les prix étaient doubles ou triples par rapport aux grandes surfaces. Au Maroc, les prix sont les mêmes au supermarché et dans les épiceries de quartier.

 

Au niveau de l’aspect de ces épiceries, il y a la petite comme celle tout près de chez moi, la toute petite (les plus nombreuses) et celle qui prend le nom de supermarché(j’en avais une dans mon quartier avec des caddies mais les travées sont si étroites que c’est un peu compliqué. Partout on peut soit se servir soi-même, soit se faire servir (il en est de même d’ailleurs un peu partout au Maroc). Il y a les épiceries avec alcool (tout au fond ou dans un renfoncement) que l’on vous met dans un sac opaque et les épiceries sans alcool où souvent les boîtes de conserve et autres denrées sont rangées verticalement. Le vendeur monte souvent à une échelle… Souvent, ces épiceries n’ont pas de stock, d’endroit pour entreposer les arrivages qui sont souvent empilés dans les allées. Périlleux avec un panier ou un sac… A la caisse, on vous donne encore beaucoup de sacs plastiques souvent d’ailleurs plus que vous n’en avez besoin. Quand vous demandez quelque chose qu’ils n’ont pas, ils vont voir chez l’épicier d’à côté et ils vous le ramènent. La livraison à domicile se fait beaucoup. Je n’utilisais ce service que pour monter ma bouteille de gaz que l’on vous installe. Je vais terminer en parlant de l’aspect humain et très commerçant (au bons sens du terme) des épiceries et de toutes les boutiques en général. Même si vous n’y allez qu’une fois et que vous y retournez  six mois plus tard, on vous accueille comme si vous étiez un client régulier et si vous êtes un client régulier, alors là… On vous demande à chaque passage de vos nouvelles, la famille etc. La chaleur de l’accueil n’est aucunement proportionnelle à la valeur de vos achats et même si vous repartez sans rien, le sourire est toujours là.

 

Quand vous attendez quelque chose, il est possible qu’on vous offre un thé à la menthe.

Je voulais parler de cet aspect pratique de la vie marocaine (car c’est pareil dans les autres villes et bleds) et de cet accueil qui n’est pas une légende. Je l’ai vécu au quotidien pendant trois ans. Et je vous invite lorsque vous allez au Maroc à sortir des sentiers battus des grands hôtels pour faire cette expérience.

23 juillet 2008

Lire d'autres textes de moi dans le recueil "Paysages de Cannelle" en vente grâce à la bannière sur ce blog.

 

Commentaires

  • Tout d'abord bonne chance pour les romans.
    Un blog où je vais encore me promener car des articles m'intéressent.
    Bonne journée
    Bisous
    Violette

  • Bienvenue et merci

  • Impossible de te laisser un com hier soir, juste pour te dire que ta photo a des points communs avec la mienne de ce jour..la pluie.
    Ceci dit les petits commerces voir les très petits sont souvent de grande convivialité.

  • Elle est belle cette photo de nuit avec l'épicerie en pleine nuit ouverte
    Chez nous, plus d'épicerie, un super marché pas trop grand adapté aux besoins locaux, c'est dommage
    Mais je me souviens de ces épiceries où l'on entrait quans j'étais petite, souvent le commerçant nous donnait un petit quelque chose à grignoter à dans la main, c'était chaleureux d'acceuil
    Bisous laura, bonne journée

  • Merci à tous.
    Tout d'abord, cette photo n'est pas de moi.. mais des Impromptus...
    Gérard:La pluie est très rare à Casablanca sauf en ce moment.
    J'insiste sur la spécifité du commerce marocain par rapport à la France
    D'abord l'accueil et surtout, il n'y a quasiment pas de supermarchés là-bas donc le petit commerce est la norme.
    Lilounette: je vois depuis que je suis rentrée en France, plein de petits supermarchés de ville qui refleurissent.
    Certaines supérettes du Maroc ressemblent en effet à mon épicerie d'enfant

  • Un souvenir très sympathique.

  • Plus qu'un souvenir, un exemple, je pense pour les commerçants français et une invitation à aller voir derrière les clichés touristiques là-bas...

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