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Catégories : "Carpe diem"

Champagne

Ce qu'introduit le XXe siècle dans le roman, c'est la privatisation. Les personnages ne boivent plus du champagne mais du Roederer, du Heidsieck, du Dom Pérignon. James Bond (celui de Ian ­Fleming, pas l'autre) est ­indifféremment abonné au ­Taittinger et au Veuve Clicquot. Truman Capote tient pour le Cristal Roederer, Chesterton et Anouilh pour le Pommery. Les héros de Hemingway boivent (abondamment) du Mumm et du Perrier Jouët. Juste hommage du champagne à ceux qui ­l'honorèrent : il paraît que la Maison Pol-Roger porta le deuil à la mort de Winston Churchill, Prix Nobel de littérature et surtout grand buveur devant Dom Pérignon. Des étiquettes noires furent imprimées. On ne fait pas plus élégant.

http://www.lefigaro.fr/livres/2009/12/17/03005-20091217ARTFIG00490-champagne-.php

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