Cioran, désespoir mode d'emploi

À contre-courant de la plupart des philosophies, l’œuvre d’Emil Cioran nous apprend que le désespoir, l’angoisse et le désarroi valent mieux que l’insatiable et ennuyeuse quête du bonheur. À l’occasion de son centenaire, Le Magazine littéraire revient sur cet écrivain qui préféra l’instabilité des «idées noires» aux conforts de la béatitude. Point de salut chez l’auteur du Précis de décomposition, mais une vitalité puisée dans l’accablement, grâce à laquelle peuvent germer un lyrisme et un sens de l’humour que l’on aurait tort de chasser de son œuvre.

Un dossier coordonné par Maxime Rovere avec les contributions de Peter Sloterdjik, Pierre Assouline, Nicolas Cavaillès, Virgil Tanase, Vincent Piednoir, Patrice Bollon… Et aussi l’enquête sur littérature et philosophie, inséparables soeurs ennemies, un inédit de Jean Giono…
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Critique | Fiction

Le Musée de l'innocence, d'Orhan Pamuk

Insupportable : tel est le premier mot qui vient à l’esprit pour caractériser le héros du nouveau roman d’Orhan Pamuk. 

Critique | Non-Fiction

Lettres à Hélène, de Louis Althusser

« Je ne me fais pas d’illusion sur la vie que je vais connaître. Mais il faut sûrement passer par là pour en sortir », confie, au moment d’un séjour en maison de santé, l’un des plus grands philosophes du XXe siècle, dans une lettre adressée à sa femme, Hélène Rytman, dite Legotien.

Les cahiers trouvés de Cioran

Une erreur s’est glissée dans l’article page 80 de notre numéro 508 consacré à Cioran. Nous annonçons qu’un lot de manuscrits de Cioran avait été acheté par un homme d’affaires roumain, qui en aurait fait don à son pays d’origine. Cette information est en partie erronée : il a bien acheté un lot de manuscrits, mais non ceux dont il est question dans l’article. Toutes nos excuses à Simone Baulez, la brocanteuse qui a découvert des cahiers tenus par le philosophe entre 1973 et 1980.