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Catégories : Goethe Johann Wolfgang von

L'amour vu par Johann Wolfgang von Goethe: le chagrin

Par Baptiste Liger (Lire), publié le 19/04/2012 à 11:30

Dans Les Souffrances du jeune Werther (1774), l'écrivain raconte la relation impossible entre le jeune héros et Charlotte, promise à un autre. Nouvel épisode de notre dossier Spécial romans d'amour. 

Werther est follement amoureux de Charlotte, mais celle-ci est déjà fiancée à son meilleur ami. Face à cette situation et à cette relation impossible, le malheureux choisit de se donner la mort. 

Citation: "Qu'importe qu'Albert soit ton époux? Epoux!... Ce titre serait donc seulement pour ce monde... Et pour ce monde aussi je commets un péché en t'aimant, en désirant de t'arracher, si je pouvais, de ses bras dans les miens! Péché! soit. Eh bien, je m'en punis. Je l'ai savouré, ce péché, dans toutes ses délices célestes; j'ai aspiré le baume de la vie et versé la force dans mon coeur. De ce moment tu es à moi, à moi, ô Charlotte! Je pars devant." 

Circonstances: Il est difficile de ne pas relever l'aspect autobiographique (dans l'analyse des sentiments, tout du moins) des Souffrances...: en 1772, lorsqu'il était auditeur à la chambre d'Empire de Wetzlar, Goethe était épris de Charlotte Buff, la promise de l'un de ses collègues. 

Accueil: Livre-manifeste du romantisme allemand, il connut rapidement un succès retentissant dans toute l'Europe. Le roman de Goethe fut aussi sujet à polémique, certes parce que l'auteur y critiquait les moeurs bourgeoises et abordait le tabou du suicide, mais surtout parce qu'il provoqua une véritable épidémie de suicides chez des jeunes gens qui se reconnaissaient dans le personnage de Werther...  

Vie amoureuse: Après la parution des Souffrances, l'écrivain connut d'autres coups de foudre, successivement avec la baronne von Stein (de sept ans son aînée), Minna Herzlieb (l'inspiratrice des Affinités électives, âgée de 17 ans lorsqu'il en avait 58), Marianne von Willemer ou Ulrike von Levetzow (son dernier amour). 

Et aussi: C'est au sanatorium que Marcelle Sauvageot se mit à l'écriture de Laissez-moi, son chef-d'oeuvre sur la déception amoureuse. Quant aux Lettres portugaises, elles ne sont pas l'oeuvre d'une religieuse s'adressant à son ancien amant comme le suggérait le titre, mais celle du poète et diplomate Guilleragues. 

http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-amour-vu-par-johann-wolfgang-von-goethe-le-chagrin_1106109.html

Je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

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