Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Stromae : melting-pot belge

LE MONDE | 28.08.2013 à 20h34 • Mis à jour le 29.08.2013 à 07h59 | Par Véronique Mortaigne

 Stromae à Bruxelles, en juillet.

STRomae à Bruxelles, en juillet. | MARC MELKI POUR "LE MONDE"

Né à Bruxelles il y a vingt-huit ans, le chanteur Stromae (Paul Van Haver) est l'auteur de deux tubes de l'été 2013 : Formidable et Papaoutai. Il est devenu en quelques semaines "un phénomène", selon Arno, 64 ans. Le rocker ostendais partage avec son jeune confrère cette "belgitude", que cerne parfaitement, selon lui, L'Entrée du Christ dans Bruxelles en 1889, du peintre James Ensor. On y voit, expose Arno avec son épais accent, les paradoxes de la "pagaille" belge : masques inquiétants qui hantent les fêtes populaires, goût pour l'agitation politique et l'ironie de la farce, collages de couleurs contraires et de formes géométriques. "Je suis fier de Paul", assène le chanteur rocailleux, empreint de surréalisme, précisant : "Nous sommes tous des enfants de Magritte. Paul aussi."

 

Paul Van Haver (Stromae, prononcer Stromaï, à la bruxelloise) est un grand type dégingandé et longiligne, un métis belgo-rwandais portant costard et nœud papillon assorti, mocassins colorés, polos géométriques et chemises à col à motifs de papier peint – bleu indigo, jaune canari, rouge carmin. Ses collages musicaux sont à la mesure de ce corps incongru, de ses oreilles décollées, de sa taille de gazelle. "J'ai, dit-il, un physique androgyne, j'ai trois poils, un blond, un gris, un brun. A raser tout le temps."

Racine carrée, son deuxième album, a par...

http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/08/28/stromae-melting-pot-belge_3467830_3208.html?xtmc=melting_pot_belge&xtcr=2

Les commentaires sont fermés.