LE MONDE | 10.09.2013 à 10h02 | Par Isabelle Regnier (Toronto (Canada), envoyée spéciale)

Une scène du film américain de Ron Howard, "Rush". | PATHÉ DISTRIBUTION

Comme chaque année en septembre, le Festival de Toronto propose à ses spectateurs de se perdre dans une forêt de films : 366, dont 146 premières mondiales, en provenance de 70 pays. Cette belle diversité n'empêche pas la manifestation d'être profondément américano-centrée. Premier rendez-vous, après Cannes, des professionnels du secteur, qui l'utilisent comme plate-forme de lancement de leurs films sur le territoire nord-américain, elle est l'endroit où l'on prend le pouls de la production américaine de l'année à venir. Au vu de ce qu'en montre cette 38^e édition du festival, celui-ci bat doucement.

La tendance qui, depuis plusieurs années, voit se réduire à portion congrue les films pour public dit "adulte" – de vraies histoires avec de vrais personnages, sans super-héros –, se poursuit. Cela n'empêche pas de voir surnager quelques frappantes exceptions comme Gravity, attraction spatiale signée Alfonso Cuaron (révélé par Venise avant Toronto, Le Monde du 29 septembre), comme Only Lovers Left Alive, splendide ballade de vampires rock de Jim Jarmusch (révélé...

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Petites pépites américaines au Festival de Toronto

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Festival de Toronto 2013

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