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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La politique

Municipales 2014 : les élus jouent la montre sur le non-cumul

 

Par Elsa Freyssenet | 12/03 | 06:00 | mis à jour à 09:42

 

+ VIDEOS - Les trois quarts des parlementaires maires se représentent aux municipales. Les candidats préfèrent attendre l’entrée en vigueur de la loi en 2017 pour choisir entre leurs différents mandats.

Municipales 2014 : les élus jouent la montre sur le non-cumul

 

La loi sur le non-cumul des mandats a beau avoir été votée, elle n’est pas encore entrée dans les têtes. La majorité des députés et sénateurs maires vont tenter de conserver leur ville les 23 et 30 mars. La nouvelle loi prévoit certes que les parlementaires ne devront choisir qu’en 2017. Mais, à la lumière des statistiques établies par le politologue Denys Pouillard, directeur de l’Observatoire de la vie politique et parlementaire, la plupart des élus n’ont décidé ni de devancer l’appel ni de préparer leur succession. Contrairement à ce qu’assurait l’exécutif lorsqu’il a décidé, sous la pression de sa majorité et du Conseil d’Etat, de ne pas appliquer la loi sur le non-cumul dès cette année.

La droite, qui a voté contre la loi sur le non-cumul est, sans surprise, davantage concernée. 97 députés maires de droite (sur 117) se représentent et au moins 53 sénateurs (sur 71) font de même. Il faut ajouter à ces effectifs 29 députés et 4 sénateurs qui briguent un mandat de maire qu’ils ne détiennent pas à ce jour. Il y a les ex-maires battus en 2008, qui veulent prendre leur revanche, tels la sénatrice UMP Fabienne Keller à Strasbourg ou le député UMP Jean-Luc Moudenc à Toulouse . Il y a les parlementaires qui veulent parfaire une implantation locale, tels le sénateur UMP Christophe Béchu à Angers ou le député UMP Benoist Apparu à Châlons-en-Champagne , et ceux qui rêvent d’une mairie prestigieuse, telle Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris . Ce qui fait dire à Denys Pouillard que « ces municipales ne sont pas l’occasion d’un renouvellement des hommes et des femmes politiques ». « Ni à droite ni à gauche », précise-t-il.

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