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Les subtilités de Nuits-Saint-Georges

 

Publié le 13/03/2014 par
 
Suite à une mise en demeure, je supprime la photo de cet article
 
Photo : Jean-Christophe MARMARA / Le Figaro

Les caves du domaine Faiveley - Nuits-Saint-Georges



En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/connaitre-deguster/o111051-les-subtilites-de-nuits-saint-georges#ixzz2y09Gonby

 

Chaque troisième week-end de mars, les hospices de Nuits-Saint-Georges vendent aux enchères une partie de la production de leur domaine, à la taille plus modeste que celle de sa grande soeur de Beaune : 12,5 hectares sur Nuits-Saint-Georges, Premeaux-Prissey, Vosne-Romanée et Gevrey-Chambertin. Les recettes ainsi collectées viennent alimenter le budget de fonctionnement de l'hôpital et participer aux projets de rénovation de l'établissement. En 2013, la vente avait rapporté 507 900 euros, avec 117 pièces vendues (une pièce : 228 litres). Ce week-end, la 53e vente des vins pourrait connaître un résultat similaire. Certes, seules 97 pièces seront mises à l'encan, en raison de la faible production du millésime 2013, mais les prix pourraient connaître une nouvelle poussée, en raison de la forte demande mondiale pour les vins de Bourgogne. Depuis six ans, à l'occasion de cette vente, Nuits-Saint-Georges s'ouvre sur le monde des amateurs de vins de Bourgogne en organisant les Nuits au grand jour, une manifestation qui permet de goûter et d'acheter les crus de 40 producteurs nuitons parmi les plus célèbres, comme les domaines Thibault Liger-Belair, Gouges, des Perdrix, Faiveley, Remoriquet, Chicotot ou Lescure, ou vignerons prometteurs de demain, comme Sylvain Loichet, Julien Cruchandeau ou Gilles Ballorin.

L'élaboration d'un grand cru

C'est l'occasion de mieux comprendre les subtilités de ce village bicéphale. La partie nord, qui jouxte les terroirs de Vosne-Romanée, produit généralement des vins légèrement plus suaves et fins que ceux de la partie sud, entre la commune de Nuits-Saint-Georges et Premeaux-Prissey, au caractère plus dense et bourru. Mais quelles que soient leurs origines, les vins ne sont plus jamais austères, comme ce fut souvent le cas il y a encore une décennie. S'il faut quelques années de bouteilles pour qu'ils se laissent apprivoiser, ils feront, une fois arrivés à maturité, d'excellents compagnons de table. Autre particularité de ce village, certains producteurs proposent des cuvées de blancs. Issus le plus fréquemment de chardonnay, comme au domaine de l'Arlot, ils peuvent également provenir de pinots blancs, au domaine Henri Gouges notamment.

Comme Meursault en Côte de Beaune, Nuits-Saint-Georges fait partie de ces rares villages à ne recenser aucun grand cru. La faute à un décret d'appellation pris sans doute un peu à la va-vite entre deux guerres, et à des querelles de clochers empêchant la reconnaissance des plus beaux terroirs. Un groupe de vignerons, menés notamment par Thibault Liger-Belair, entend désormais remédier à cette anomalie. Les 13 propriétaires du premier cru Les Saint-Georges vont, d'ici le mois de juin, déposer un dossier de classement en grand cru auprès de l'lnstitut national de l'origine et de la qualité (Inao) pour que les saint-georges soient enfin reconnus à leur juste valeur.

En attendant cette future promotion, nous avons sélectionné pour vous 11 cuvées de Nuits-Saint-Georges village à moins de 30 euros pour que vous puissiez goûter les subtilités de cette appellation sans vous ruiner.



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