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Catégories : Voyage

En Croatie, le Parc national des lacs de Plitvice fascine les visiteurs

 

EN IMAGES - À mi-chemin entre Zagreb et le littoral adriatique, le «jardin du diable» est un joyau de la nature, classé au patrimoine de l'Unesco depuis 1979. Recouvert aux deux tiers par des forêts - dont une partie dite «primaire» -, il intrigue les scientifiques.

Le 4 x 4 vient juste de piler face à un rempart de verdure qui semble infranchissable. «C'est Corkova Uvala», indique sobrement le ranger qui nous conduit. Autrement dit, la vallée de Corak, du nom du hameau le plus proche, maintenant déserté. Un vestige de la forêt originelle qui recouvrait l'Europe au néolithique. Un maigre lambeau, il faut le reconnaître: 84 hectares seulement, sur les 29.685 du Parc national des lacs de Plitvice. Mais quel spectacle! C'est ici qu'on rencontre les arbres les plus vieux et les plus grands de Croatie. Le plus vénérable de ces géants, un sapin (mais l'endroit compte aussi des hêtres et des épicéas), affiche des mensurations impressionnantes: 58 mètres de hauteur, 1,5 mètre de diamètre et presque 5 de circonférence. Ce qui rend humble… Classée réserve spéciale en 1965, Corkova Uvala est interdite au grand public. N'y accèdent que de petits groupes munis d'une autorisation, essentiellement des scientifiques et des étudiants, désireux de visualiser à quoi peut bien ressembler une forêt non dessinée et travaillée par la main de l'homme.

Un sol spongieux ou craquant, formé de plusieurs couches de nutriments, et des arbres qui peuvent atteindre 58 mètres de hauteur et 5 de ciroconférence. L'homme est bien peu de chose...

Un sol spongieux ou craquant, formé de plusieurs couches de nutriments, et des arbres qui peuvent atteindre 58 mètres de hauteur et 5 de ciroconférence. L'homme est bien peu de chose... Crédits photo : ERIC MARTIN

Le sol, tour à tour craquant ou spongieux, est tapissé d'humus, de feuilles, de troncs, de branches, de souches. Sis sur un plateau karstique des Alpes dinariques, il est aussi parsemé de rochers et de canyons, d'anfractuosités entre lesquelles il faut slalomer pour progresser. Une cathédrale naturelle, avec transepts, travées, arcades, colonnes et rayons de lumière. Kresimir Culinovic, ingénieur forestier du Centre de conservation et de recherche Ivo Pevalek (organisme gouvernemental dépendant du parc), nous explique: «On parle de “forêt primaire”quand les phases suivantes sont identifiables: la jeunesse ou régénération (semis et jeunes pousses), la maturité (mélange d'essences en pleine croissance), la sénescence (taille maximale), la mort et la décomposition, qui fournira les nutriments indispensables à la perpétuation du cycle. Ici, comme dans certains autres pays du continent (Finlande, Pologne, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Roumanie), toutes ces phases sont visibles, même si cela ne représente qu'une modeste surface. C'est pour cette raison que Corkova Uvala est surveillée et protégée.»

Pourtant, ce n'est pas pour cette forêt vierge et donc rare que se pressent les 1,2 million de visiteurs annuels du parc (à cet égard, il faut éviter le mois d'août, qui peut comptabiliser 10 000 entrées par jour). L'attraction principale, et la plus facilement accessible, est constituée par les seize lacs qui s'étagent entre 500 et 650 mètres d'altitude, reliés entre eux par 92 cascades ainsi qu'une multitude de ruisseaux et de torrents. Les douze premiers lacs sont dénommés «lacs supérieurs» (Gornja jezera), les quatre autres «lacs inférieurs» (Donja jezera). Un panorama stupéfiant (1). On croirait une œuvre d'art. C'en est une. Mais sans autre artiste que la nature, contrairement aux jardins nippons. Même si les autochtones colportent une autre histoire. Celle de la Reine noire, créature mythique qui régnait sur les lieux à l'époque païenne, quand on voyait derrière chaque arbre un elfe ou un monstre, une sylphide ou un satyre.

Pour résumer l'affaire, il était une fois une terrible sécheresse qui touchait la région de Plitvice. Pas une goutte depuis des années: même les arbres crevaient. Les anciens firent appel à la Reine noire, une divinité sylvestre qui exauçait parfois leurs vœux. Elle leur intima de se repentir de leurs fautes et de prier pour la pluie salvatrice. Ce qu'ils firent. Touchée, elle versa deux larmes, lesquelles furent à l'origine des actuelles rivière Blanche et rivière Noire, sources des lacs.

Le Parc national des lacs de Plitvice attire plus d'un million de visiteurs par an. Les deux meilleures saisons sont le printemps et l'automne.

Le Parc national des lacs de Plitvice attire plus d'un million de visiteurs par an. Les deux meilleures saisons sont le printemps et l'automne. Crédits photo : ERIC MARTIN

La science étant passée par là, la réalité est plus prosaïque et… plus compliquée! Si l'on met à part l'écrin boisé et sa végétation luxuriante, la spécificité du lieu tient à la géologie et à la chimie. Les barrières actuelles, du tuf calcaire (ou travertin) qui permet la formation de bassins et la rétention d'eau, remontent à la fin de la dernière glaciation, il y a 6 000 ou 7 000 ans. A cause de la structure des roches (dolomite et karst), les lacs sont saturés en bicarbonate de calcium. Par effets mécanique et chimique, le jaillissement de l'eau en contact avec le calcium génère un dépôt de calcaire: le travertin. Sorte de barrage sur lequel viennent s'agglomérer des algues et des plantes, comme l'a démontré le chercheur croate Ivo Pevalek (2)… Toujours est-il que cette forêt enchantée et son collier lacustre n'ont cessé de stimuler, voire d'enflammer les imaginations.

Lorsque la Croatie fut rattachée à l'Empire austro-hongrois, au XVIIe siècle, la zone fut baptisée Hortus Diabolus, soit le «jardin du diable». Erigée en Vojna krajina (frontière militaire), zone-tampon entre les Ottomans et les Habsbourg, elle accueillait tous les Slaves, venus de l'est, qui fuyaient le joug turc et la religion mahométane, incarnations jugées diaboliques par les populations chrétiennes du temps. Parmi ces réfugiés balkaniques, de nombreux Serbes, qui décidèrent ensuite de s'implanter dans la région. Une bombe à retardement qui explosa en avril 1991, lors des Pâques sanglantes de Plitvice, et qui inaugura le démantèlement de la Yougoslavie. Un affrontement entre policiers serbes et croates fit deux morts, entraînant l'annexion de la Krajina à la Serbie par des milices paramilitaires. Qui l'occupèrent jusqu'à la fin de la guerre civile, en 1995 (3). Ici et là, des ruines de maisons calcinées ou rafalées, puis abandonnées, témoignent encore de la violence des combats.

Selon certaines croyances locales, Plitvice serait propice aux catastrophes et aux manifestations surnaturelles: pendant les quatre années de ce conflit, on prétend que plusieurs avions auraient purement et simplement disparu en survolant les étendues boisées. Le triangle des Bermudes aurait donc son équivalent terrestre dans les Balkans…

Le Parc national des lacs de Plitvice est constitué de 16 lacs, reliés entre eux par 92 cascades, ruisseaux et torrents. Des passerelles en noisetier permettent aux visiteurs d'en faire le tour en une journée.

Le Parc national des lacs de Plitvice est constitué de 16 lacs, reliés entre eux par 92 cascades, ruisseaux et torrents. Des passerelles en noisetier permettent aux visiteurs d'en faire le tour en une journée. Crédits photo : ERIC MARTIN

On peine à s'imaginer tant de sang et de larmes en parcourant aujourd'hui les paisibles sentiers du parc. Des passerelles en noisetier (résistant à l'humidité et au froid, car la température descend jusqu'à - 20 °C en hiver!) font la jonction entre les lacs et des bateaux électriques (par souci d'écologie) sillonnent les plus vastes d'entre eux. Il faut une journée pour en faire le tour à pied, même si les bataillons de Taïwanais et de Sud-Coréens (qui s'échauffent en cadence militaire sous la férule de leurs guides avant d'attaquer la promenade) le font au pas de charge. «De toute façon, estime Kresimir Culinovic, les deux meilleures saisons sont le printemps et l'automne.

Au printemps, on peut mesurer la richesse de la flore, en pleine éclosion. En automne, dans une relative tranquillité, on peut admirer la palette de couleurs, celle des lacs (les micro-organismes leur donnent des teintes bleues, vertes, turquoise) et celle des feuillages. Un feu d'artifice chromatique!» En effet, la situation géographique du parc, aux caractères à la fois méditerranéens (60 kilomètres de la côte, à vol d'oiseau) et montagneux (entre 418 et 1 279 mètres d'altitude), associée aux particularités géologiques du karst, en font un paradis de la biodiversité. D'autant que toute activité humaine y est interdite: chasse, pêche, baignade, camping. 1 297 espèces végétales y ont été répertoriées, dont vingt-deux sont protégées. Parmi celles-ci, plusieurs orchidées sauvages comme le Sabot de Vénus et des plantes carnivores. Côté faune, outre quelques pittoresques amphibiens (salamandre tachetée ou triton alpestre), on retiendra la présence des trois grands prédateurs européens: le lynx, le loup et l'ours (Ursus arctos). Seigneur de céans, ce dernier a même l'honneur de figurer sur le logo officiel du parc. On en recenserait 1 000 en Croatie, et une centaine rien qu'à à Plitvice. Mais sa survie n'est pas toujours facile: en 2013, trente-trois ours ont été tués sur les routes alentour (qui coupent quelquefois leurs parcours migratoires).

A tel point qu'un amoureux des plantigrades, Ivan Crnkovic, a ouvert un orphelinat pour oursons à Kuterevo, non loin du parc, dans le massif du Velebit. Aidé par des jeunes Européens qui effectuent leur service civil dans son Refugium Ursorum (sic), il recueille les petits qui ont perdu leur mère. «Et pas seulement dans des accidents de la circulation,raconte-t-il. Il y a aussi la chasse - 100 individus autorisés par an - et, hélas, le trophy hunting (la chasse aux trophées)pratiqué par des Nemrods fortunés qui viennent ici - illégalement, cette fois - pour rapporter à la maison une peau ou une tête d'ours!» Consternant mais véridique…

Carkova Uvala: 84 hectares de forêt primaire au sein du parc. L'espace protégé n'est pas accessible. C'est un vestige de la forêt qui recouvrait L'Europe au néolithique.

Carkova Uvala: 84 hectares de forêt primaire au sein du parc. L'espace protégé n'est pas accessible. C'est un vestige de la forêt qui recouvrait L'Europe au néolithique. Crédits photo : ERIC MARTIN

Toutes les bonnes choses ayant une fin, il nous faut quitter cet éden. Afin de prolonger un peu la féerie, nous faisons étape à Rastoke, sur le chemin de Zagreb, à une trentaine de kilomètres du parc. Même phénomène de travertin et de cascades qu'à Plitvice, sauf que l'homme y a laissé sa trace de la plus ingénieuse des façons. Ce qui prouve que nature et culture peuvent fusionner sans dommages. Dès le XVIe siècle, on y a construit des maisons adaptées au cadre (fondations en tuf et toitures en bois) et des moulins à eau, utilisés pour moudre le blé et le maïs ainsi que pour teindre la laine. Deux rivières s'y rejoignent: la Slunjcica, qui chute des sommets et dont l'eau ne dépasse jamais 16 °C - même en été -, et la Korana, alimentée par les lacs de Plitvice et où les estivants aiment à se baigner (elle peut monter à 28 °C). On montrera volontiers aux Français le pont datant de l'occupation napoléonienne.

En effet, de 1809 à 1813, la Croatie, tout comme la Slovénie et le Monténégro, territoires pris à Vienne après la bataille de Wagram, furent intégrés aux Provinces Illyriennes, administrées par le gouverneur général Auguste Marmont (4). Une présence éphémère mais qui, à en croire les Croates, eut des conséquences plutôt bénéfiques: réhabilitation de la langue croate et développement de l'activité économique (dont la viticulture). A moins que nos interlocuteurs nous aient fourni cette version flatteuse par sens de l'hospitalité. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse…

(1) Dans les années 60, ce décor fut choisi par les Allemands pour y tourner une série de westerns adaptés des romans de Karl May. Le héros, un Amérindien, y était interprété par le français Pierre Brice, inconnu chez nous mais star de l'autre côté du Rhin

(2) Ivo Pevalek est à l'origine du classement des lacs de Plitvice en parc national (1949). Ses travaux ont permis de comprendre la formation du tuf calcaire. Le Centre de conservation et de recherche du parc porte aujourd'hui son nom.

(3) Cette entité fut baptisée République serbe de Krajina. En 1995, lors de la reconquête militaire de la Krajina par les Croates, 200 000 civils serbes furent à leur tour chassés et contraints à l'exil. Dans les deux camps, la cicatrice est loin d'être refermée…

(4) Auguste Marmont (1774-1852), maréchal de France, avait préalablement été fait duc de Raguse (l'actuelle Dubrovnik) en 1808.


CARNET DE VOYAGE

Sur la route entre Zagreb et le Parc national des lacs de Plitvice, une étape médiévale: le château d'ozalj, construit au XIIIe siècle, il a résisté aux Mongols et aux Ottomans.

Sur la route entre Zagreb et le Parc national des lacs de Plitvice, une étape médiévale: le château d'ozalj, construit au XIIIe siècle, il a résisté aux Mongols et aux Ottomans. Crédits photo : ERIC MARTIN

Utile

Office national croate de tourisme (01.45.00.99.55 ; www.croatie.hr). Bien que membre de l'Union européenne depuis l'année dernière, la Croatie utilise toujours (jusqu'au passage à l'euro) sa monnaie nationale, la Kuna (Kn). 1 € = 7,5 Kn.

Y aller

Croatia Airlines (www.croatiaairlines.com/fr) assure un vol direct quotidien Paris-Zagreb, à partir de 212 € l'aller-retour. Le Parc national des lacs de Plitvice (Plitvicka jezera) se situe à 2 h 30 de Zagreb en voiture, sur l'axe routier qui mène au littoral adriatique.

Avec un voyagiste

Comptoir des Voyages (01.53.10.30.15 ; www.comptoir.fr) suggère «Kvarner, la nature dans tous ses états», un autotour de 8 jours/7 nuits en hôtels 3 et 4 étoiles avec petits déjeuners proposé à partir de 890 € par personne au départ de Paris, location de voiture et taxes incluses. Personnalisable, l'itinéraire mène de Zagreb aux îles du golfe de Kvarner en passant par les lacs de Plitvice.

Nouvelles Frontières (0.825.00.07.47 ; www.nouvelles-frontieres.fr ) propose «Croatie insolite», un circuit accompagné (de 15 à 39 personnes) de 8 jours/7 nuits en pension complète. Le prochain départ, le 31 août, est en promotion à 1 249 € par personne, vols inclus depuis Paris. Au programme: Zagreb et Plitvice, mais aussi Split, Trogir, Zadar et Dubrovnik.

Dans le parc…

Le billet d'entrée au Parc national des lacs de Plitvice (www.np-plitvicka-jezera.hr) coûte 24 € (tarif adulte) pour une journée et 37 € pour deux jours. Il faut soigneusement le conserver car il peut être demandé à tout moment par les gardiens. Des randonnées pédestres (informations et réservations à l'entrée n° 1) jusqu'à la forêt primaire Corkova Uvala sont organisées par les rangers.

L'Ethno Houses Plitvica Selo.

L'Ethno Houses Plitvica Selo. Crédits photo : ERIC MARTIN

Notre sélection d'hôtels

À Zagreb, l'Esplanade Zagreb (www.esplanade.hr). Ce palace mythique, construit pendant les années folles pour les voyageurs fortunés de l'Orient Express, est un bijou Art déco à ne pas manquer. L'endroit aurait plu à Agatha Christie et à son détective Hercule Poirot… Nostalgie, nostalgie! A partir de 199 € la nuit, en haute saison.

À Plitvice, l'Hôtel Jezero (www.np-plitvicka-jezera.hr). Cet hôtel d'Etat, à l'architecture très communiste et sans charme intrinsèque, a toutefois un avantage: il se trouve à l'intérieur du Parc national, à cinq minutes de la navette qui fait le tour des lacs et des embarcadères. A partir de 80 € la nuit.

À côté de Plitvice, l'Ethno Houses Plitvica Selo (00.385.53.648.081 ; www.ethnoplitvice.com ). Des chambres d'hôtes, bâties en bois et en pierres, dotées de tout le confort moderne (restaurant, piscine, sauna) et situées en pleine nature. De nombreuses activités sont proposées aux enfants: tir à l'arc et à la carabine à plomb, petite ménagerie. Idéal pour les familles. A partir de 125 € la nuit.

À Rastoke (30 km de Plitvice), Slovin Unique (00.385.47.801.460 ; www.slunj-rastoke.com). Ravissante auberge située sur un îlot, à la confluence de la Korana et de la Slunjcica. Chambres ou bungalows à partir de 40 € la nuit.

Bonnes tables

À Zagreb, l'Agava (www.restaurant-agava.hr). Un restaurant en terrasse, sur Tkalciceva, la rue piétonne où le Tout-Zagreb se retrouve les soirs d'été, pour voir et être vu. Cuisine et vins de Croatie. Compter 40 € par personne.

À Rastoke, le Petro (www.petro-rastoke.com). Au milieu des moulins à eau du XVIIIe et du XIXe siècle, pour quelques Kunas seulement, on se régale de truites grillées en contemplant les spectaculaires cascades de la rivière Slunjcica.

Le musée des Coeurs brisés.

Le musée des Coeurs brisés. Crédits photo : ERIC MARTIN

À Faire

Lors de votre étape à Zagreb, s'arrêter au musée des Cœurs brisés (00.385.14.851.021 ; www.brokenships.com), dans un palais baroque de la ville haute (le quartier historique qui domine la ville). Sur une idée originale de la productrice de cinéma Olinka Vistica, il expose des objets racontant chacun une histoire d'amour qui a mal fini. Des témoignages du monde entier, rédigés en anglais et en croate. Original et émouvant. Ouvert tous les jours de 9 h à 22 h 30. 4 €.Visiter la cité de Samobor, à une demi-heure de Zagreb. Dans un décor très austro-hongrois, les Zagrébois viennent y prendre l'air et déguster la fameuse Kremsnita(une pâtisserie à la crème) de l'Hôtel Livadic (www.hotel-livadic.hr ).

Aller voir les ours du Refugium Ursorum Kuterevo (www.kuterevo.wordpress.com), dans la région d'Otocac (à 30 km de Plitvice). Depuis 2002, cet orphelinat animalier recueille des oursons dont les mères ont péri (accidents de la route ou chasse). Il fonctionne grâce au dévouement de son fondateur, Ivan Crnkovic, et au travail de jeunes bénévoles de l'Union européenne qui viennent y effectuer leur service civil.

Pour les sportifs ou les amateurs de sensations fortes, le Tourist Center Mirjana & Rastoke (00.385.47.787.205 ; www.mirjana-rastoke.com) organise des descentes de la rivière Korana en canoë ou en rafting. On peut aussi louer des quads ou des vélos tout-terrain à la journée.

Toni Filipec dans la cave familiale.

Toni Filipec dans la cave familiale. Crédits photo : ERIC MARTIN

Que rapporter?

Une bouteille de Bermet, un apéritif amer, à base de raisin et de fruits. C'est la spécialité de la famille Filipec ( toni.filipec@inet.hr), dont on peut visiter la cave et les chais à Samobor. La même maison fabrique également une moutarde à l'ancienne (Samobor mustarda), selon une recette qui daterait du passage des troupes de Napoléon, il y a deux siècles. Les Croates ne manqueront pas de vous le rappeler: c'est en admirant les foulards à motifs noués autour du cou des cavaliers croates qui servaient Louis XIV que les Parisiens ont adopté la cravate (déformation française de «croate»). A Zagreb, le très chic Salon Croata de la galerie Oktogon (00.385.14.812.726) en propose un choix impressionnant.

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Zagreb L'essentiel(Editions Nomades): ce guide propose 160 bonnes adresses, hors des sentiers battus, dans la capitale croate et ses alentours.

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