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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

Le Journal des Arts N°420

Le Journal des Arts

3 octobre 2014

L’éclat palissant de la Biennale des antiquaires qui vient de fermer ses portes ne serait-il que celui d’un astre mort depuis des années-lumière et dont la lueur nous parvient encore en raison de la distance ? Les faits sont cruels. En vingt ans, le nombre d’exposants a été divisé par trois, tandis que Tefaf de Maastricht en compte trois fois plus et est devenue sans conteste la plus grande foire d’antiquaires au monde. Les galeries étrangères étaie²nt quasiment absentes de cette édition, remplacées par des joailliers contemporains, tandis que de plus en plus de marchands parisiens boudaient la manifestation. Certes, le salon bénéficie encore d’une aura élitiste et les antiquaires présents affirment avoir bien vendu, ce qui est totalement invérifiable. Mais pour combien de temps encore ? Le premier responsable de ce déclin est l’ex-président du Syndicat national des antiquaires (SNA) qui a pris plusieurs mauvaises décisions sans être contesté par son entourage, terrorisé par son comportement autoritaire. Il a fallu des dépenses dispendieuses pour que la rébellion s’organise et qu’il soit débarqué. Cela fait bien longtemps que l’organisation de la Biennale – qui remplit les caisses du SNA – aurait dû être ...

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