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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Daho Etienne

DAHO

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Etienne Daho en concert : terriblement moderne, j'ai retrouvé le frisson d'il y a 15 ans

Publié le 16-12-2014 à 19h19 - Modifié à 20h48

2 réactions | 1186 lu

Temps de lecture Temps de lecture : 3 minutes
 
 

Avatar de Eric Maillard

Par 
Media-addict
 
 

LE PLUS. Samedi 13 décembre, Eric est retourné voir Etienne Daho en concert. La première fois depuis 14 ans. Avec son nouvel album "Les chansons de l'innocence retrouvée", l'emblématique chanteur revient sur le devant de la scène avec des morceaux qui empruntent aussi bien à ces débuts qu'à la modernité. Chronique. 

Édité par Henri Rouillier  Auteur parrainé par Aude Baron

Etienne Daho en plein concert pendant les Vieilles Charrues, à Carhaix, le 20 juillet 2014 (A.ROBERT/SIPA).

 

14 ans. C'est très long 14 ans. C'est ce qu'il m'aura fallu pour retrouver Etienne Daho tel que je l'aimais pendant les 20 premières années de sa carrière, mais en mieux. Sans doute parce que, pendant que je vieillissais, lui se bonifiait.

 

La nouvelle rencontre s'est déroulée en musique d'abord, puis sur scène le week-end dernier. Deux chocs qui ont provoqué deux réactions radicalement opposées. Quelques jours plus tard, je reste entre deux émotions très fortes que j'essaie de calmer pour écrire ce billet.

 

De l'album à la scène retrouvés

 

Il y a d'abord eu l'album, "Les chansons de l'innocence retrouvée", qui m'a donné il y a un an surtout le sentiment de retrouver un ami un peu perdu de vue. Rentré immédiatement dans la catégorie "mes albums de chevet", j'en aime chaque titre, je l'écoute encore régulièrement quand j'ai besoin d'une émotion joyeuse, rythmée, pop.

 

J'avais vu trois fois Daho sur scène dans les années 90. La première fois, en 1992, il m'avait bluffé par sa présence sur scène et sa voix beaucoup plus présente que sur ses albums studio. La dernière fois, en 2000, pour "Le tour de l'été sans fin", il y a 14 ans, donc.

 

Puis j'ai arrêté d'aller le voir alors que j'aimais moins ses albums. L'annonce de sa nouvelle tournée, reportée comme pour faire languir, était donc l'occasion nécessaire de me rattraper.

 

 

 

Mais, entretemps, j'ai vu tellement d'artistes de la nouvelle scène française, de débutants, de vieux routards (U2, Pink Floyd ou Paul McCartney), vécu tellement de bonheurs dans des salles de concert en tous genres que je voulais surtout retrouver le plaisir d'un album que j'adore sur scène. Je n'attendais rien de plus.

 

Absent de Paris lors de son passage à l'Olympia, il aura fallu un ami toujours prêt à l'aventure et des envies de grand air pour décider de découvrir le "Diskönoir Tour" en live à Seignosse sur la côte Basque le samedi 13 décembre. Une ambiance de feu dans la salle comme on n'en voit plus beaucoup à Paris, un public plutôt jeune, quelques fans de la première heure comme moi.

 

On profite de l'attente pour lire les textes que Daho prend la peine d'écrire sur sa page Facebook à l'issue de chacune de ses représentations, déjà impatient de lire comment il aura vécu ce concert auquel on s'apprête à assister.

 

Daho versus Shakira ?

 

Lorsque Daho arrive sur scène sur "Satori", il suffit qu'il se mette à bouger pour que les souvenirs déboulent en vrac.

 

J'ai donc d'abord du gérer un violent bon en arrière de 14 ans qui m'a fait retrouver des émotions de l'époque, en repensant à des amis de l'époque aussi.

 

J'ai passé les 20 premières minutes d'un concert assez festif à pleurer. Ce n'est qu'ensuite que j'ai pu réaliser que sa voix, même fatiguée par une tournée intense, n'avait pas vieilli. Mais surtout, j'ai pensé à tous ceux qui essaient péniblement d'exister sur scène sous toute forme d'artifices pendant qu'il lui suffit d'un mouvement des mains, d'une inclinaison, sur ses pas de danse inimitables pour irradier la salle dans son ensemble.

 

Si, dans la catégorie féminine, Shakira m'avait terrassé par sa sensualité animale il y a quelques années, Daho reste l'artiste masculin le plus sexy presque malgré lui. À en croire son billets sur Facebook, il nous a trouvé sexy parce qu'ondulants. J'espère que personne ne saura jamais que j'ai re-pleuré au premier rappel sur "Ouverture" qui m'a toujours laissé assez indifférent sur un album et m'emporte en live.

 

 

C'est peut être aussi pour ça que son duo final a capella avec nous sur "Week-end à Rome" nous a donné tellement envie de le revoir. Vite. Pour patienter, il me reste l'enregistrement du live déjà en vente libre

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