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Catégories : A lire, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Les polars

Aurélien Masson : « Pour une littérature mal élevée »

Aurélien Masson : « Pour une littérature mal élevée »

LE MONDE DES LIVRES | 25.03.2015 à 18h02 • Mis à jour le 27.03.2015 à 18h31 | Propos recueillis par Macha Séry

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 DR

 

Si Quais du polar a 10 ans, la « Série noire », elle, souffle ses 70 bougies, un ­anniversaire qui sera dignement ­célébré au festival. Créée par ­Marcel Duhamel, baptisée par Prévert, la collection a, depuis 1945, accueilli plus de 2 700 titres. Entretien avec Aurélien Masson, 40 ans, qui la dirige depuis 2005.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/03/25/aurelien-masson-pour-une-litterature-mal-elevee_4601265_3260.html#L0SAVeMxCUdmF2vu.99

 


 

 

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Il y a soixante-dix ans, dans une note d’intention, Marcel Duhamel, traducteur et éditeur chez Gallimard, décrivait la « Série noire » comme ­le réceptacle de l’amoralité, de l’action, de l’angoisse, de la violence et de « l’amour préférablement bestial ». ­Suivez-vous la même feuille de route ?

Absolument. Au fil des ans, il y a, certes, eu des changements de format, mais la collection a toujours été diversifiée, avec des ­romans de baston, d’espionnage – le premier John le Carré a été publié dans la « Série noire » – ou de la science-fiction, comme Le Cerveau du nabab, de Curt Siodmak, paru en 1949. Aujourd’hui, elle accueille des écrivains aussi différents que les Français DOA et Antoine Chainas ou l’AméricainMarkus Sakey, dont nous venons de publier le thriller fantastique Les Brillants.

Une nuance, toutefois : les auteurs contemporains sont ­davantage dans une certaine ­morale que dans l’amoralisme. Même si c’est pour introduire, dans le chaos où nous vivons, un ordre subversif.

Ce qui compte, c’est la coloration. Nous privilégions une littérature de durs à cuire, mal élevée, qui gratte là où ça démange. ­Regardez les détectives de Raymond Chandler ou de Dashiell Hammett, voyez comment ils ­répondent...


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