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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Des artistes

Balthus, grand seigneur à la Villa Médicis

 

<i>Japonaise à la table rouge</i> (détail), Balthus, 1967-1976.

 

On doit au peintre des belles endormies la renaissance de l'Académie de Rome. Il y fait son retour pour une exposition sur son atelier doublée d'une rétrospective aux Scuderie del Quirinale.

Lorsque André Malraux, ministre de la Culture, nomme en 1961 Balthus directeur de la Villa Médicis, c'est la première fois que ce poste de prestige n'est pas attribué à un Premier Prix de Rome (cette distinction sera supprimée après 1968). Et «le choix de ce peintre marginal qui a horreur de l'académisme fait scandale», rappelle Cécile Debray, commissaire des deux actes de cette commémoration française à Rome, «La Rétrospective» aux Scuderie del Quirinale, «L'Atelier» à la Villa Médicis. Cette conservatrice du Musée national d'art moderne a une main de fer dans un gant de velours et s'est déjà frottée à deux monstres sacrés du XXe siècle, Lucian Freud et Marcel Duchamp à Beaubourg. Avec un plaisir non dissimulé, elle s'est emparée du mythe Balthus, seigneur défunt .

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2015/12/16/03015-20151216ARTFIG00219-balthus-grand-seigneur-a-la-villa-medicis.php

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