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J' ai aimé les panoramas 6 au MUCEM le 26

VI. L’HOMME FACE AU GRAND PAYSAGE

 
 
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L’invention du panorama par Robert Barker en 1787, saluée ou décriée par les artistes de son temps, remet radicalement en question les lois de la peinture, conçue depuis Alberti et l’époque de la Renaissance, comme une fenêtre imaginaire, matérialisée par un cadre. Si le cadre disparait, l’image peut s’étaler sans limite dans des conditions optimales d’éclairage et de vision. La peinture d’histoire et surtout la peinture de paysage sont de fait confrontées à de nouvelles exigences de regard. Cette révolution coïncide avec la période romantique qui envisage le monde dans ses aspects les plus extrêmes, à travers notamment la question du sublime, les plus poétiques et les plus mystiques. Devant les paysages qui s’offrent à lui, l’homme est soit placé dans la position d’un dominé ou d’un dominateur. Il peut étreindre l’univers à portée de sa main, soit s’y dissoudre, fusionner avec l’infiniment grand ou l’infiniment petit, immensités parfaitement restituées à travers des formats panoramiques, jusqu’à l’abstraction géométrique ou colorée. C’est ce double sentiment de domination ou de soumission que traduisent les peintures réunies dans cette partie.

 


 

À propos de David Hockney

L’œuvre de David Hockney constitue une forme de résumé de l’exposition : la référence au relevé scientifique du grand canyon effectué par Holmes au milieu du XIXe siècle, la réflexion sur le point de vue, la position du regardeur entre sensation de domination et de fusion dans le grand paysage. Il est aussi, avec la série des panoramas réalisés par l’artiste, une des œuvres contemporaines qui a contribué au renouvèlement du panorama.

http://www.mucem.org/fr/node/3885

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