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J'ai gagné le Café thé 68!

Les résultats du Café Thé n° 68 - Héros d'un conte ou d'un dessin animé...

Pour ce 68ème Café Thé, je vous ai proposé de vous mettre dans la peau d'un héros (ou d'une héroïne) de conte, de dessin animé ou pourquoi pas de roman et de nous faire rêver avec ce que vous feriez, en mots ou en images...;

 

Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

 

Vous êtes 10 à avoir participé et 64 à avoir voté.

 

Vos votes ont désigné comme gagnante avec 12 voix Laura du blog "le blog de Laura Vanel-Coytte" suivie de près par Domie avec sa participation n°2 (10 voix) ; Mamazerty et Yolande (7 voix chacune) ; Ecureuil bleu, Jill Bill et Martine du JDV (6 voix chacune) ; Domie avec sa participation n° 1 (4 voix) ; Myrtille et Cathycat (3 voix chacune).

 

 

Bravo à Laura, la gagnante et à toutes les participantes et merci à tous ceux qui ont voté !

 

 

1ère) Laura du blog "Le blog de Laura Vanel-Coytte" : 

 

Réponse de Cendrillon à la jeune fille parfaite
 
Vous vous êtes permise de parler en mon nom (et celui d’autres princesses de contes de fées) mais je ne suis pas telle que me présentent les livres d’enfants et je veux rétablir certaines vérités.
Je n’avais plus de maman depuis mes  deux ans mais j’avais encore un gentil papa, parfois très gentil… On dit qu’il chercha une nouvelle maman pour me faire plaisir. Il disait aussi à tout le monde  que c’était difficile d’être  père-célibataire. La réalité c’est que je ne lui suffisais plus, que les rencontres d’un soir ne comblaient pas son besoin d’une femme qui m’aide à m’occuper de lui. Il rencontra sa deuxième femme sur internet où il est facile de cacher une nature obscure sous un joli minois et deux filles au caractère aussi ingrat que le physique. A la mort de mon père, je vécus l’enfer entre ces trois femmes qui loin de m’aider à la maison dilapidaient mon héritage dans les boutiques de luxe et laissaient traîner partout leur linge sale. Je vous passe les détails. Malgré tous leurs efforts, c’était moi que tous les hommes du quartier désiraient et comme certains me rappelaient mon gentil père, je me donnais à eux, y trouvant même souvent du plaisir. Comme mon père, j’échappais à la réalité en surfant. Mes deux demi-sœurs allaient à un concert de mon chanteur favori mais moi je n’avais pas de quoi me mettre pour y aller. Alors que je  pleurais, je reçus un mail. J’avais gagné sur internet une séance de relooking qui me permit d’assister au concert. Parmi toutes ses fans, le chanteur adulé  me remarqua, moi, dont la jolie âme transparaissait sous le maquillage. A partir de cette soirée, toutes ses chansons me furent dédiées.
Alors, trouvez-vous encore que mon histoire ressemble à un conte de fées ? Bon, la fin peut-être mais avant d’être fidèle à mon chanteur volage, je me suis bien éclatée….
 

2ème) Domie-participation n°2 du blog "Domandalas" :

 

Le petit dragon qui pleurait.

 

Il était une fois, il y a longtemps, dans le pays bleu, un petit dragon qui était né sans pouvoir cracher des flammes. Et c’était la première fois que cela arrivait dans le pays des dragons. Nul ne savait pourquoi. Il ne faisait que pleurer. Tout le monde sait bien qu’un dragon doit cracher des belles flammes. Le petit dragon était très malheureux. Tout le monde se moquait de lui. Et toute sa famille avait honte de lui. Il n’avait pas d’ami. Il était tout seul : à table, à l’école, durant les jeux. Son seul copain était son dragon-peluche tout décoloré par les larmes. Sa maman l’avait conduit chez les meilleurs docteurs qui vivaient très loin, mais n’avaient rien pu faire pour lui. Ses larmes dérangeaient tous les autres dragons. Car il les mouillait les faisant s’enrhumer, leurs flammes perdaient leurs belles couleurs et se raccourcissaient, les repas avaient du mal à cuire, il inondait les caves, il abimait les livres et les cahiers, il faisait fondre les sucreries. Mais la liste serait très longue à énumérer. Bref, la vie était une horreur pour le petit dragon si gentil. En outre, sa mémé-dragon l’avait amené chez le dragon sorcier un soir de pleine lune. Le petit dragon avait été effrayé d’être dans la nuit avec plein de bruits étranges autour de lui, et la caverne du sorcier était si inquiétante. La pauvre mémé qui croyait si bien faire. Car en revenant de cette sortie nocturne, sa grand-mère avait annoncé de partout la bonne nouvelle qu’elle tenait du sorcier. Les larmes du petit dragon sécheraient définitivement le jour où il deviendrait un héros. Alors, tous les habitants du village dragon mirent le petit dragon dans des situations incroyables. Mais rien ne marchait. Tous les dragons abandonnèrent le petit dragon qui se retrouva tout seul. Il décida de se sauver et de vivre très loin tout seul. Mais en chemin, il entendit des appels au secours. Vieux Dragon avait glissé et était tombé au fond d’un profond trou. Il s’était cassé une aile et une jambe. Il ne pouvait plus sortir Le petit dragon se mit à sangloter de plus belle en le voyant ainsi. Il se mit à pleurer, pleurer… tant et si bien que le trou se remplit d’eau. Ce n’étaient plus des larmes qui tombaient, mais une rivière, un torrent qui s’écoulait de ses yeux. Que dis-je ? C’était un raz-de-marée ! Vieux Dragon n’arrivait pas à nager, il était même en train de couler. Le jeune dragon n’hésita pas et se jeta à l’eau. Pourtant, il ne savait pas nager. Il attrapa le blessé avec délicatesse en faisant attention aux membres cassés. Et il se mit à battre de ses ailes et le sortit de l’eau avec d’énormes précautions. Il installa Vieux Dragon tout tremblant de froid et de douleur sous un arbre. Puis il le sécha avec des fougères douces comme de la soie. Il ramassa ensuite des champignons bleus, que sa mémé lui avait montré en lui indiquant qu’ils ressoudaient les os cassés. Vieux Dragon fut réparé aussitôt et serra le jeune dragon contre lui.

* Tes larmes m’ont sauvé, petit dragon.

Alors, le petit dragon sentit ses larmes s’arrêter, pour ne plus en avoir du tout. Pour la première fois de sa vie, il ne pleurait plus. Puis un chatouillis insupportable le démangea au fond de la gorge.

* Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? s’écria-t-il angoissé.

Une légère fumée s’échappa de ses narines. Il se sentit mieux. Et d’un coup, une flamme sortit, puis une autre et encore une autre. Au fur et à mesure, les flammes s’embellissaient, devenant de plus en plus lumineuses, bien formées et énormes.

* Je crache du feu…. Je ne pleure plus… Hourra !

il fit une flamme d’au moins 10 mètres de long.

* Youpie ! Je suis un vrai dragon.

Les 2 dragons rentrèrent au village où le jeune dragon fut acclamé . il devint un héros. Il était guéri. Il ne pleura plus jamais.

 

 

3ème ex-aequo) Mamazerty du blog "Dans les malles de Mamazerty" :

 

Toute petite déjà comme j'ai aimé lire de tout un peu.

Enormément...

Les contes et légendes,de la bibliothèque or et blanc, de chaque pays les mythes...

Je n'avais pas 5 ans,j'ai été,au long de tomes nombreux de la bibliothèque rose, une toute petite fille du nom de Mili Mali Malou, ma mère spirituelle s'appelait Joyce Brisley

J'ai été Maroussia petite Ukrainienne qui lutta contre la Russie qui envahissait (déjà alors) son pays,j'étais blonde j'avais des nattes, j'aimais ma patrie

 J'ai été"va comme le vent",fougueux cheval mongol, indomptable mais au coeur grand,galopant dans l'immensité sauvage.Le livre était magnifique,toilé de mauve, les illustrations superbes.

J'ai été un tas de fois détective avec mes potes , moi qui n'en avais guère, tour à tour membre du clan des sept, du club des cinq, Fantomette ou Alice,abonnée à la bibliothèque verte où Miss Parker sévissait déjà.

Mais je n'ai jamais aimé La petite sirène, je pleurais qu'on puisse ainsi se sacrifier pour n'avoir rien en retour ,çà me paraissait tellement injuste!!!!

et par dessus tout, oui, par dessus tout, je haïssais cette courge, que dis je , cette sotte, cette ridicule prétentieuse, la Princesse au petit pois....Jamais je n'ai compris  l'interêt de ce conte sinon pour ridiculiser les femmes...

Pourtant maintenant que le poids des ans alourdit ma silhouette, j'avoue, oh combien, oui, combien j'aimerais qu'un jour quelque part quelqu'un pense à moi en m'appelant "ma princesse au petit poids"!

 

 

5ème ex-aequo) Ecureuil bleu :

 

Rantanplan, surnommé -à tort- "le chien plus bête que son ombre"

 

Vous, lecteurs de Lucky Luke, me connaissez bien, moi, Rantanplan,

Toujours alerte et frétillant .

Quand quelqu’un me chasse, je le suis…

Quand je dois chasser quelqu’un, je le fuis…

Toujours à côté de la plaque,

Entre Jolly Jumper et Lucky Luke.

J’aimerais être comme Averell Dalton,

Aussi bon,

Aussi grand

Et tellement intelligent.

Je ne suis pas un chien de race,

Ni un chien de chasse,

Mais un fin limier assurément,

Un chien Prince Charmant.

Sans ma présence à ses côtés,

Lucky Luke ne serait pas autant aimé.

Je suis son faire-valoir,

Sa petite lueur d’espoir.

Je cours, je glisse, je rippe,

J’aboie, je saute, je m’étale.

Je me tire plus vite que son ombre,

Me planque derrière un arbre,

Dès qu’il y a du danger

Ou qu’il se met à chanter…

Moi Rantanplan,

Suis-je

Ou ne pas suis-je

De tout l’Ouest, le chien le plus intelligent ?

 

 

 

 

Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 68 : "Héros d'un conte ou d'un dessin animé"...

5ème ex-aequo) Jill Bill du blog "Melting-pot" :

 

Entre la vie et la mort...

 

J'me présente,

Pierre, Pierre Tombal

Héros de BD du même nom...

J'suis fossoyeur dans la vie

J'enterre les morts...

Héroïque, j'le suis, mais si

Les défunts me donnent du souci

Y a une vie après la mort

Et au cimetière pardi

Bon dieu de bon dieu crénom

Mes macchabées restent pas à l'horizontal

Mes jours ils pimentent !

 

« Sont des os pilants

On s'éclate mortels

Ce boulot pas un cas d'os surprise

Car ces os courent

Squelettes en fête,

Je vous vois morts de rire

Ma vie c'est des os et des bas

Mais j'prends la défense des os primés ! »

 

Sérieusement j'me confie

Au bistrot du coin

Tenu par Anita, coucou,

J'leur ra'conte mes déboires...

Ils et elle veulent pas m'croire

Non suis pas fou, poil au trou,

Dans mon cimetière mes défunts

Jouent aux dés et aux osselets pardi !

Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 68 : "Héros d'un conte ou d'un dessin animé"...
 
 
 
 

 

5ème ex-aequo) Martine du blog "Les jeux du vendredi" :

Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 68 : "Héros d'un conte ou d'un dessin animé"...

 
 
Il en aura parcouru du chemin
Roulant sa boule
Traversant des rapides 
Tel Tarzan, méprisant les crocodiles
Avant d'arriver
Victorieux !
Nicolas , l'aventurier
 
 
8ème) Domie-participation n° 2 du blog "Domandalas" :
 

Je suis une sirène

Je suis un OMG4G, un organisme génétiquement modifié de la 4 eme génération. La partie supérieure de mon corps est celui d’une humaine, la partie basse d’un cétacé. Je dirige une équipe de sauvetage aquatique. Il faut bien utiliser nos compétences à bon escient, sans parcimonie.

Mon groupe et moi, devions intervenir auprès d’une fusée de touristes intergalactiques. Elle s’était crashée au fond de l’océan de l’astre XTRI.... De la Galaxie Rouge.... Ces derniers temps, la téléportation de masse connaissait des dysfonctionnements liés aux perturbations solaires. C’est ainsi que je me suis retrouvée sur la 3eme planète du système solaire, mais à l’époque de l’Antiquité. J’ai reconnu le goût et le PH particuliers de cette période. J’ai appelé par télépathie mes ancêtres, les dauphins, qui m’ont rejoint prés du rocher, sur lequel je m’étais hissée, un peu déboussolée par cette arrivée impromptue. Ils avaient un accent épouvantable.

Il n’y a pas de grands ports, ni de trafics maritimes importants, ni de navires d’acier, ni de sous-marins, ni de plongeurs équipé de bouteilles d’oxygène, ni de pollution NBC (nucléaire-bactério-chimique), ni d’hydrocarbure, ni de plastique, ni de bombes ou de missiles sol-air. Ma longue tresse s’était défaite pendant le transport malencontreux. Avec l’énergie statique, mes cheveux étaient électriques et tous emmêlés. Je les ai coiffés. Tout en procédant à cette activité, je me suis mise à chanter une mélopée. Je n’avais pas le moral. Combien de temps allais-je rester ici ? Viendrait-on me récupérer ? Mais surtout pourrait-on le faire ? J’ai une puce GPS implantée sous ma peau. Donc je chantais tristement tout en démêlant ma longue chevelure sur ce bout de caillou. Ça fait cliché, n’est-ce pas ? Mais c’est la vérité.

A ce moment là, il est passé un navire grec. Le capitaine est devenu fou en me voyant. Il a fait approché son bateau de la côte où je me trouvais. Il s’est mis à hurler :

- Kalliste ! Kalliste ! (la plus belle). 

Pendant longtemps, cette île s’est appelée ainsi. Puis au fil des siècles, elle est devenue l’île de beauté, puis la Corse.

C’est à cause de ce marin mythomane que je suis devenue une Légende. Qu’est-ce qu’il croyait le Roi d’Ithaque ? Que je voulais ensorceler son équipage de primates à peine évolués ? Mais quel prétentieux !

Quelle pression il m’a mise. J’ai plongé pour ne plus l’entendre. J’ai rejoint les côtes africaines où je suis devenue la Déesse protectrice et destructrice, la Mère des Océans. A partir de là, je me suis entourée de savants et d’intellectuels. Nous avons interdit la chasse aux cétacés sous peine de mort immédiate sous les dents des requins et des orques. Je leur ai appris la manipulation génétique. J’ai fait des humains des hybrides comme moi. Ainsi, il n’y a plus besoin de bateau pour traverser les mers. L’or est devenue une monnaie courante grâce à toutes les épaves. Pourvu qu’ils ne veulent pas aller dans les étoiles....

 

 

9ème ex-aequo) Myrtille du blog "La gazette de citron bleu" :

 

 

 

BALDABUR

 

Baldabur était un super héros des temps modernes. Il avait un don extraordinaire, il faisait des bulles arc-en-ciel qui changeait la couleur du temps. Un jour que le ciel était si noir au point que les étoiles restaient éteintes, qu'on se demandait si c'était le jour ou la nuit, Baldabur passant par là souffla et bulla et la magie opéra ! Les saisons étaient transfigurées. Les oiseaux n'avaient plus envie de dormir, ils chantaient à tue-tête toute la journée, les écureuils sautaient de branches en branches, les grenouilles coassaient et se prélassaient dans l'eau, les tortues se doraient au soleil. C'était le paradis retrouvé dès que Baldabur s'approchait de la nature ! Il avait aussi un autre talent caché, tout ce qu'il touchait se transformait en fleurs. Les arbres et les racines se coloraient en mille parures, les terrains vagues devenaient des champs de coquelicots et de bleuets, les arrosoirs devenaient des fleurs, le ciel, lui, brillait de mille couleurs florales. Baldabur était un super héros ! Tous ceux qui croisaient sa route et qui étaient tristes voyaient leur peine s'effacer .. Tous ceux qui souffraient de diverses maladies se sentaient guéris .. Tous ceux qui se taisaient, muets, sourds, aveugles retrouvaient la parole, la vue, l'ouie .. Baldabur apportait la lumière nécessaire au bien-être, c'était un super héros !!  

 

 

9ème ex-aequo) Cathycat du blog "La new cathzette" :

 

Comme je la trouvais jolie cette magnifique petite fille aux cheveux d'or bouclés qui, allongée à plat ventre sur une couverture, accoudée le menton dans ses mains, à l'ombre d'un chêne, les jambes croisées, lisait une histoire à son gros chat gris blotti contre elle.

Ce devait être un bel après-midi de printemps. La prairie était verdoyante et parsemée de jolies pâquerettes.

La petite fille portait une jolie robe légère de couleur bleue, aux manches courtes bouffantes. La robe de la petite fille était magnifique à mes yeux avec son beau jupon de dentelle blanche. Comme je trouvais ce moment délicieux. J'aurai aimé qu'il se prolonge, jusqu'à l'arrivée d' un lapin intriguant. Il était en retard, très en retard , et il courait . Il portait une grosse montre à goussets et disait "je suis en retard il est trop tard, je suis en retard ".

 

La petite fille étonnée, dissipée par le bruit, levât la tête de son livre, le vît entrer dans un trou. Intriguée, elle le suivît. Trop curieuse, elle se penche et tombe dans un puits profond et descend dans le ventre de la terre.... Sa belle robe et son beau jupon lui servent de parachute ... Elle descend, descend et continue de descendre dans cet immense puits sans fond.

A cet instant , je n'ai plus eu envie d'être cette petite fille. Elle s'appelait Alice - Alice aux pays des merveilles.

Pour moi, ce n'était pas le pays des merveilles, et l'histoire qui suit me fît peur et me laissa mal à laisse. Alice, seule dans la forêt noire, Alice plus petite qu'un champignon, Alice géante qui touche le plafond. Non vraiment Non ! 

J'étais trop heureuse d'être la petite fillette que j'avais toujours été, aimée, adulée, protégée par l'amour de ma maman, de mon papa, de mes frères et de mes soeurs !

 

 

Participation n° 10 :

 

Le petit chaperon rouge ayant compris la leçon, elle grandit sagement se maria et eut de beaux enfants, qui eurent de beaux enfants. La dernière descendante de cette belle lignée avait pris le caractère hardi de son aïeule et hérité de sa manie de n'en faire qu'à sa tête.
Une fin d'après-midi d'été alors qu'elle dansait dans le jardin en chantant à tue tête, faisant tourbillonner sa jolie robe rouge toute neuve, enchaînant les arabesques, les sauts de cabri et les pirouettes, sa mère un peu énervée l'envoya pour la calmer voir sa grand mère qui habitait dans la ferme voisine. Oh ce n'était pas très loin, il fallait traverser le petit village et soit emprunter un chemin très dégagé qui menait directement chez sa mamie chérie, soit contourner le stade ce qui rallongeait peu le trajet mais permettait de cueillir quelques fleurs.
Voilà notre petite lutine écarlate partie en sautillant, avec dans son petit panier un paquet de petites galettes bretonnes pur beurre dont sa grand-mère raffole.
Le village était désert, c'était l'été mais aussi l'heure de l'apéritif et les grands étaient en train de trinquer entre amis.
Soudain une ombre apparut... la fillette surprise accélèra le pas... la présence se précisait... la petite, prudente, se mit à courir mais elle commençait à sentir un souffle chaud sur ses mollets, elle se retourna en accélérant et aperçut un énorme chien galeux qui semblait très intéressé par sa personne.
Jamais à court d'idée, au lieu de s'affoler elle choisit de sacrifier quelques gâteaux et le chien glouton avala un petit morceau(x), puis le suivant, et encore. Notre petit rubis se demandait bien pourquoi sa maman n'achetait pas le format familial et elle allait bientôt être à court de munitions... Par chance , étourderie ou désobéissance, elle était déjà arrivée au stade. Elle jeta le reste des biscuits par dessus le grillage et s'élança... vers le champ qui longeait le chemin.
Et alors me direz-vous ? Et alors c'était un champ de coquelicots et notre petite héroïne maligne s'accroupit dans les corolles écarlates, fleur parmi les fleurs et patienta. Le gros chien repupassa son chemin et l'histoire se finit bien.
 

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