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Mon texte inédit sur ce blog:La vie en pente... douce?

Semaine du 18 au 24 janvier 2016 - En pente

 
 
 
© photo Tisseuse
 
 
© photo Tisseuse
 
© photo Tisseuse
 
© photo Tisseuse

Après vous avoir fait voler tant de rimes toute la semaine écoulée, nous vous prêtons quelques photos pour un support d'inspiration sur le thème "En pente".
Si vous souhaitez nous indiquer quelle(s) photo a titillé votre imagination, vous pouvez le faire et elle servira d'illustration à votre publication.
Et si vous préférez nous faire parvenir vos propres clichés ou illustrations, n'hésitez pas non plus, elles seront diffusées.
 
La seule condition est de nous envoyer votre texte, qu’il soit en prose ou en vers, à l'adresse habituelle impromptuslitteraires[at]gmail.com avant dimanche 24 janvier minuit.
 
http://impromptuslitteraires.blogspot.fr/

La vie en pente… douce ?

Je suis née dans la plaine, celle de Champagne ; un paysage plat avec quelques petites collines comme les côteaux « appellation Champagne. » Le point culminant de mon coin était à 270 mètres. D’ailleurs, le plus haut village du département avait vu naître une famille de champions cyclistes qui s’était illustré au niveau national et que l’on croisait parfois dans ma ville. Pour ma part, je me déplaçais beaucoup en vélo. Quand j’ai travaillé pour la première fois en documentation, je faisais seize kilomètres par jour(deux allers-retours domicile-travail). Même s’il n’y avait qu’un faux plat sur ce trajet , il me cassait quand même bien les pattes. Je crois que déjà, si j’aimais faire du vélo, je n’ai par contre jamais eu l’âme d’une grimpeuse.

Quand j’ai suivi mon mari dans le Nord, je faisais toujours du vélo et il n’y avait toujours que des faux plats. Il fallait aller au Mont Cassel pour voir une montagne. Marguerite Yourcenar hante ce lieu que j’ai visité dans le brouillard.

J’ai connu un grand changement de décor lors que nous nous sommes installés en Ariège avec les Pyrénées pour voisines. Au quotidien, la pente qui se trouvait entre le centre de la ville et notre maison, était un peu plus prononcée mais je faisais toujours du vélo. Surtout, dès qu’on sortait de la ville, on était vraiment en montagne. Une fois par mois, nous allions au Pas de la Case en Principauté d’Andorre dont la montée en lacets était dangereuse et magique.

Notre voyage de déménagement s’est fait entre des montagnes jeunes(les Pyrénées) et des montagnes vieilles(le Massif central). Entre la camionnette, la neige, les virages et la nuit, ça a été épique et inoubliable. Notre laurier rose n’a pas résisté à la gelée dès les premiers jours de notre arrivée.

Quand nous sommes passés de la Haute-Loire à St Etienne, je ne me suis pas tout de suite rendu compte que cette ville avait sept collines puisque j’habitais dans une rue en faux plat… encore. Le seul moment où je percevais physiquement que j’habitais une ville à six cent mètres d’altitude de moyenne environ quand j’allais à la piscine qui se trouvait sur l’une des sept collines de la ville. J’y accédais soit par le bus( qui peinait à monter bien qu’il soit tout à fait neuf), soit à pied par un escalier vertigineux. Quand on arrivait pour nager, on était déjà bien échauffé.

Au niveau pente, il n’y a pas grand-chose à dire des pentes de Casablanca où j’ai vécu trois ans. La capitale économique du Maroc se trouve en effet au bord de l’Océan.

Dans la Drôme des Collines , où nous avons atterri(en fait, nous avons atteri à Lille, sommes restés un mois en Picardie puis partis vivre 3 ans là-bas) à notre retour du Maroc, il y avait de jolies pentes pour peiner à vélo mais c'est à St Etienne que j'ai choisi de poser mes valises, depuis cinq ans, un record pour nous ! Nous vivons cette fois sur une des sept collines de la ville, en haut d'une rue en forte pente, entourée d'autres pentes habillées ou pas d'escaliers. Matin et soir, au moins, j'ai la vision d'altitude de ma ville d'élection qui se mêlent dans le paysage de mon âme à tous les autres pentes de ma vie.

 

18 JANVIER 2016

 

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