Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 79 - Valise fermée, code bloqué...

2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 06:00

 

Participez au Café Thé n° 79 - Valise fermée - code bloqué...

Pour ce 79ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler cette photo d'une valise fermée, codes bloqués alors que le propriétaire (peut-être vous) part en vacances, et de nous raconter nous ce que vous vouliez : ce que vous avez fait si cela vous est déjà arrivé ou d'imaginer ce que vous feriez...

 

Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er décembre 2016)

 

 

Vous êtes 4 à avoir participé.

 

Il s'agit maintenant de voter pour vos deux participations préférées, en utilisant le module de vote en bas à gauche, jusqu'au 30 novembre 2016.

 

VOTEZ

Participation n° 1 :

 

J'ai descendu ma valise du grenier quelques jours avant de partir en voyage; C'est une valise récente avec un code à 3 chiffres. On fait son code pour débloquer le mécanisme et on insère les zips dans les fentes, puis on referme.

Pour ouvrir il faut composer le code...

Je ne l'avais pas utilisée depuis 3 ans et bien sûr j'avais oublié le code.

J'ai cherché sur le net comment faire en cas de perte du code.

Des tas de solutions sont proposées.

 

1) En se mettant à hauteur de la valise et tournant chaque molette, on peut trouver un indice. On enlève alors -1 à chaque chiffre trouvé et l'on a le code.

J'ai essayé mais j'y vois mal et je n'ai pas trouvé l'indice

 

2) Autre solution : tester tous les codes possibles. Il n'y a que 1000 (10*10*10) combinaisons 

 

3) Prendre un marteau et éclater ce cadenas diabolique

 

Je suis revenue à la solution 2 et j'ai eu de la chance : je l'ai trouvé très vite. Le code était "010". En fait au départ c'est "000". J'avais dû vouloir le changer et raté la manoeuvre.

J'ai entré un nouveau code, l'ai testé : le mécanisme s'ouvrait.

Mais prudence ou imprudence, j'ai choisi de ne pas fermer à clé ma valise. Il n'y avait rien de valeur.

 

Au retour, une passagère qui rentrait de voyage guillerette s'est vue signifier un dépassement de 3 kgs de sa valise au moment de l'enregistrement. Elle s'est alors mise à l'écart pour transvaser quelques objets de la valise à son sac cabine, mais impossible d'ouvrir le satané code de sa valise, valise qui lui avait été prêtée par une copine. Elle a appelé celle-ci qui lui a confirmé le code. C'était bien celui qu'elle composait... Elle a alors demandé de l'aide à des agents de service. A l'aide d'un tournevis l'un d'eux a fait sauter le mécanisme, lui permettant de procéder au transfert entre sa valise et son sac.

 

Satanés codes !

 

 

 

Participation n° 2 :

 

Du noir dans le rose...
 
 
Embarquement immédiat
Destination de rêve...
Mais la vie peut être cauchemar !
Ah tu te marres
De rire crève,
Ah ah ah ah...
 
Code bloqué
Pas mieux qu'un compte
On a besoin des deux
Pour se faire la valise...
Ma patience point ne poétise
Ni une ni deux
La mouise on surmonte
Ma biche passe le pied !!!!!!!

 

Participation n° 3 :

Les vacances sont là ! Gaiement, je descend ma valise du haut de l'armoire, et consulte ma «longue liste de choses à emporter »...

J'amasse un a un les pantalons, shorts, jupes et robes légères, et puis le reste : lingerie, maquillage, sans oublier le plus important, maillot de bain et crème solaire !

Avec beaucoup de patience et d'adresse, j'entasse mes affaires dans la valise, et par miracle...elle ferme !

Code, clic, clic, clic, voilà c'est bouclé, à moi les vacances, le soleil et la famille, si longtemps attendues !

L'aéroport est noir de monde ! Direction Guadeloupe, normal, c'est l'hiver tout le monde part à la recherche du soleil !

Le voyage fut assez agréable sans trop de perturbations, arrivée à bon port, un peu fatiguée quand même, je suis les passagers qui sortent de l'avion, nous nous entassons dans une salle (pas climatisée et surchauffée) en attente des bagages,

le tapis tourne, les valises, cartons, etc... commencent à arriver, la mienne se fait attendre... enfin la voilà, je l'empoigne et me dirige vers la sortie, je suis en nage et traîne mon bagage avec difficulté, ma famille m'attend à la sortie, embrassades et hop, direction la voiture ! C'est un four au soleil, mais la clim va nous sauver.

Papotages, nouvelles, tandis que nous roulons vers la Prise-D'Eau, fief de la famille, où je vais séjourner chez ma sœur, elle a préparé une petite fête pour mon arrivée, toute la famille y est conviée.

Douche, et alors que je m'apprête à ouvrir ma valise en pensant à ce que je vais mettre... patatras ! le code refuse de se débloquer, après maintes tentatives infructueuses, durant lesquelles je m'énerve...je m'énerve... je dégouline déjà !

Que faire ? Je ne vais pas passer tout le mois avec les mêmes vêtements, sans jamais me changer ?

Les vêtements, maillot, cadeaux apportés, tout est coincé dans cette fichue valise qui refuse de s'ouvrir !

Purée ! Elles commencent bien ces vacances !

J'entends le bruit des voitures, des voix, ils arrivent ! Que faire ? Un dernier essai, zut et zut, elle refuse de s'ouvrir !

Je renfile mes vêtements sales, pouah ! Et me dirige vers la terrasse au bord de la piscine.

Bisous, papotages, tout le monde a vieilli, les enfants ont tant grandi que je n'en reconnais aucun, l'œil interrogateur, ma sœur s'approche, je lui narre ma mésaventure et explique pourquoi j'ai gardé, après la douche mes vêtements de voyage, mon frère qui n'a rien perdu de mes doléances, m'accompagne pour essayer de fracturer ce foutu code... mais c'est certain m'affirme-t-il, tu ne pourras plus fermer ta valise, tant pis, je ne vais pas laisser une toute petite serrure de rien dut tout gâcher mes vacances ! On explose cette fermeture!

J'ai pu me changer, et au bord de la piscine qui reflétait les étoiles, accompagnée par le chant des grenouilles, dans la touffeur et les parfums de la nuit tropicale, j'ai passé ma première et merveilleuse soirée !

Le reste du séjour fut lui aussi, merveilleux.

Mais, il fallut ranger dans la valise pour le retour, les vacances, le soleil... les souvenirs, eux étaient au chaud dans mon cœur, bien sûr je n'ai pu refermer ce truc, ma valise n'était donc pas sécurisée, finalement tout s'est bien passé !

Cependant depuis ce jour, j'hésite à « sécuriser » ma nouvelle valise !

 

Participation n° 4 :

La valise perdue
 
Cannelle avançait avec assurance vers le tapis des bagages.
C’était Daniel qui hésitait devant leur vanity-case qui passa une première fois et qu’il ne prit pas malgré la certitude de Cannelle
La vanity récupérée, l’ami venu les chercher repéré, il n’y avait plus que la valise à récupérer et avec elle (entre autres) leurs manteaux car il faisait quand même 10 degrés de moins dans leur pays qu’ils retrouvaient que dans le pays où ils étaient expatriés. En attendant la valise, Cannelle se sentait bizarrement sereine. Elle aurait pensé se sentir décalée en revenant au bout de deux ans dans son pays. Mais c’était Daniel qui était nerveux. Peu à peu, les passagers de leur vol s’en allaient avec leurs bagages. Il ne restait plus qu’eux et deux autres personnes.
Il devint évident que leur valise n’était pas là et ils se dirigèrent vers les bureaux qui s’occupaient de ces problèmes. Leur retour commençait bien mal même si l’ami qui l’attendait avait l’air de trouver ça drôle et s’inquiétait plutôt de sa voiture garée à un endroit où il ne fallait pas. Daniel disait que c’était bien la peine de prendre un vol de la compagnie de leur pays alors qu’il n’y avait jamais eu de problème avec celle de leur pays d’adoption. Cannelle avait trop le cœur au bord des larmes à ce moment  pour lui dire que c’était malheureusement un triste hasard, que c’était la poisse qui continuait. La liste des pertes s’allongeait : leur terre nationale, une ville où il se sentait bien, des biens matériels laissés(inutilement) en route, une vie agréable. Leur pays les rejetait en ne voulant pas donner de travail à Daniel, trop âgé, trop expérimenté… bref trop cher. Et Cannelle, elle, n’avait jamais assez d’expérience… maos on ne lui avait jamais donné sa chance. Elle avait pourtant emprunté tant de voies avec passion… Une entreprise étrangère avait embauché Daniel et ils avaient gagné dans ce pays étranger un plus grand appartement, le soleil, des gens bien plus accueillants. Mais ils avaient perdu toute illusion sur les relations humaines qu’ils avaient nouées jusqu’à présent. « Loin des yeux, loin du cœur. » Puis lors d’un retour dans leur pays, on leur perdit leur campagne, une petite chatte qu’ils avaient laissée en pension.
Cannelle qui était souvent seule à la maison, souffrit brusquement d’une grande solitude qu’auparavant elle recherchait. Quand ils eurent des problèmes dans leur pays d’adoption, les rangs des proches et amis se clairsemèrent encore plus. En rentrant « chez eux, ils pensaient trouver un peu de réconfort mais la « valise perdue » fut le premier symbole dérisoire de leurs dernières illusions perdues. «  Ce n’est pas grave et puis vous l’aviez bien cherché en allant à l’aventure, tout ça pour du soleil » entendirent-ils tout au long dans leur séjour. Ils récupérèrent leur valise et ils eurent bien vite envie de rentrer là-bas, tous les deux, dans leur autre « chez eux. »

 

 

Les commentaires sont fermés.