En art, l’idée de faux est protéiforme et plus que jamais pose question.

À partir de la définition légale du faux, ce dossier interroge l’évolution d’une notion aux contours flous du XVe siècle jusqu’à nos jours, du règne de la copie vertueuse aux voies nouvelles ouvertes par l’art contemporain, en revenant sur des affaires et faussaires célèbres qui suscitent tout à la fois l’admiration et l’indignation :

- Van Meegeren et les faux Vermeer
- Les faux étrusques acquis par le Metropolitan et le British Museum
- Giovanni Bastianini, « plus grand sculpteur italien de la Renaissance ayant vécu au XIXe siècle »
- La tiare de Saïtapharnès, chef-d’œuvre d’orfèvrerie qui ridiculisa les conservateurs du Louvre
- Les époux Beltracchi, « Bonnie and Clyde de l’art »
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Articles

• Éloge (paradoxal) du faux
• Le faux en droit français
• Quand Apollinaire défendait la beauté du faux
• XVe-XVIe siècles. La Renaissance du faux
• XVIIe et XVIIIe siècles. Essor et diversification du faux
• Jabach. Un collectionneur indélicat (?)
• Le cas Rembrandt
• Du XIXe siècle à l’aube du XXe siècle. Un âge d’or du faux
• Bastianini, maître du Quattrocento
• Les frères Pennelli et les faux étrusques du British Museum
• La tiare de Saïtapharnès du Louvre
• Les guerriers « étrusques » du Metropolitan
• La pseudo-famille Montefeltre de la National Gallery de Londres
• Du XXe siècle à nos jours. Le faux, un marché florissant
• Faux primitifs, vrais faussaires
• Vermeer falsifié, l’affaire Van Meegeren
• Impressionnisme et postimpressionnisme
• Le bronze, royaume de la contrefaçon
• Art moderne et contemporain
• Restauration, conservation : l’authenticité en question
• Portraits de faussaires
• DÉCOUVERTE
• Patrimoine en perspective. Détecter un faux ou confirmer l’authenticité, deux exemples d’analyses
• Patrimoine en perspective. L’analyse scientifique au service de la connaissance

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