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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

Le Journal des Arts N°489 17 novembre 2017

Le Journal des Arts

Realpolitik. Emmanuel Macron a décidément beaucoup de chances. À quelques mois près, c’est François Hollande qui aurait pu inaugurer le Louvre-Abou Dhabi. Mais c’est finalement au nouveau président que revient ce rôle, lui permettant de faire un discours célébrant la beauté « qui sauvera le monde » dans un lieu aussi symbolique que celui qu’il s’était choisi le soir de sa victoire. Et tout cela alors que le milieu muséal français s’est résigné et que l’on est très loin des « cris d’orfraie » qui avaient accompagné l’annonce de l’accord, comme le rappelle le ministre de Culture de l’époque, Renaud Donnedieu de Vabres. Qu’aurait-on dit si le Guggenheim, auréolé de son succès à Bilbao, ou le British Museum avaient été les seuls à construire des « musées des sables » ? Macron s’est même payé le luxe de dire aux Émiratis que « pour un pays comme la France se séparer – même sous forme de prêt – de quelques-unes de ses plus belles æuvres ne va pas de soi. C’est une forme de torture… ». Mais il s’est bien gardé d’évoquer ce qui fait vraiment débat, à l’époque comme aujourd’hui : les contreparties financières et leur ampleur.Car au fond, ce n’est pas tant le principe même du prêt des æuvres qui ...

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